Les vœux de bonne année ne sont pas toujours de tout repos. Mardi dernier, devant 4000 à 5000 agents de la ville, le maire de Paris, Bertrand Delanoë a été copieusement sifflé par une partie du public à l’Omnisport Paris-Bercy. Et s’est vu contraindre d’écourter son discours à 2 mn initialement prévu de 10. Des huées que l’intersyndicale des agents (CFDT-CFTC-CGT-FO, Supap-FSU, UCP et Unsa) justifie par « la politique sociale » du maire socialiste concernant les « déroulements des carrières, les recrutements et les redéploiements d’effectifs ». Deux manifestations, le 23 novembre et e 14 décembre avaient déjà mobilisé les employés de la mairie face à cette même gestion des effectifs.
En réponse au tollé, Maïté Errecart, Adjointe au Maire de Paris chargée de l’administration générale des ressources humaines, s’en prend, dans un communiqué à cette « minorité et […] son total irrespect à l’égard des agents réunis ». Pire, vocable dans l’air du temps, de « prendre en otage une rencontre qui constitue un temps fort d’échange et de convivialité de notre collectivité. » De là à dire que les agents syndiqués sont de dangereux talibans…