Le ministre de l’Écologie a mis le marché entre les mains du président de la République : soit il est nommé Premier ministre en lieu et place de François Fillon en octobre, soit il démissionne et se retire tout simplement de la vie politique pour retrouver son cabinet d’avocats.
Nicolas Sarkozy, qui veut contrecarrer les ambitions d’Hervé Morin, n’envisageait pas ce scénario. Il aurait bien vu l’ancien avocat d’affaires se présenter à la présidentielle afin de recueillir le maximum de voix centristes et piquer des voix écologistes, bien utiles pour le second tour et sa réélection, compromise en cas de candidature de DSK. L’été risque d’être chaud.