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0 GENERALITES
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1 CHRONIQUES
A-PASSE
1°) Ancien
Unification tardive et difficile entre 1859 et 1870 sous l'impulsion centralisatrice du Piémont (Cavour).
L'expansionnisme mussolinien outremer et dans les Balkans réveille le mythe d'un " empire romain " écroulé par la défaite de 1944.
2°) Depuis 1945
Retour à la démocratie après guerre avec forte influence du Parti Chrétien démocrate et d'un Parti Communiste puissant et constructif.
1959-1963 : Premier miracle économique grâce aux accords avec l'URSS et l'Iran
1980-86 Deuxième miracle : marchés actifs au Moyen-Orient et en Afrique
3°) Passé récent
L'année 1992 voit un tournant important avec la défaite électorale de la vieille coalition Démocratie chrétienne-Parti socialiste . On parle d'une Deuxième République italienne
1995 opération " mani pulite " par les juges et lutte contre les associations criminelles (Mafia, N'Dranghetta, Cosa Nostra,Camorra)
L'épisode gouvernemental Berlusconi (mars 94-janvier 95) avec l'appui des autonomistes de la ligue Lombarde et du mouvement neo-fasciste MSI. |
2 GEOGRAPHIE Deux mondes, le Nord et le Sud, dans un même pays.
Italie
RomeToscane Florence
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3 POLITIQUE
Italie de Sivio Berlusconi
- INSTITUTIONS Principes, droit, institutions
- Démocratie parlementaire sans scrutin majoritaire . En juin 1997, la Commission ("bicamerale") pour la réforme institutionnelle propose une République fédérale, un Président élu pour 6 ans avec pouvoirs en matière de défense et diplomatie. Le scrutin pour le Parlement prévoirait toujours une large part de proportionnelle, ce qui maintiendrait les petits partis et la nécessité des coalitions
- VIE POLITIQUE
- Unification tardive de l'Italie, avec fortes différences entre les traditions régionales. Le pays a connu le fascisme, les Brigades Rouges (années 70) , les mouvements anti-corruption au début des années 1990. Une classe politique déconsidérée, faiblesse du pouvoir exécutif et instabilité gouvernementale.
- Les gouvernements sont confrontés aux quatre crises de l'Italie:
- crise politique: instabilité ministérielle et pouvoir excessif des partis qui ont investi l'Etat.
- crise politico-administrative: liée à la corruption;
- crise financière: déséquilibre des dépenses publiques depuis les années 70, assez largement contrôlée par Romano Prodi qui obtient la reconnaissance de l'Italie parmi les premiers membres de l'Union monétaire européenne;
- crise économique entraînée par le coût excessif et l'inefficience de l'Etat.
- Vie politique : forces politiques, conjoncture politique
- L'extrême instabilité ministérielle (plus de 50 gouvernements depuis 1945) est compensée jusqu'en 1992 par la domination de la Démocratie chrétienne que personne n'ose contester à cause du poids du Parti Communiste. L'effondrement du communisme fait disparaître ce blocage et ouvre la voie vers de possibles réformes. Le gouvernement Prodi inaugure l'alternance des coalitions de gauche.
- Les gouvernements de centre-gauche:Depuis mai 1996, le gouvernement de "l'Olivier" avec Romano Prodi inaugure la tentative de conduire la vie politique à partir d'une coalition de gauche (des anciens communistes aux Verts et aux centristes) en alternance avec le "Pole des libertés" constiué par les forces de droite (Forza Italia, Alliance nationale et la partie conservatrice de l'ancienne démocratie chrétienne). Elle profite du recul de la Ligue Lombarde. En octobre 1997, brève crise liée au provisoire retrait du soutien du Parti Communiste italien.
- Le ministre des Finances Carlo Ciampi se fixe l'objectif rigoureux de figurer parmi les pays de l'Union économique et monétaire: la participation de l'Italie au premier train de l'euro est acquise au 2 mai 1998..
- En octobre 1998, Romano Prodi doit démissionner après le refus de son budget.
- Un ancien communiste, dirigeant des Démocrates de gauche, Massimo d'Alema forme un gouvernement élargi aux centristes (anciens membres du Pôle des libertés) et à deux communistes "cossutiens". Ce retour aux coalitions pourrait être fragilisé par l'ambition des centristes de M.Cossiga.
- Voir la chronique du nouveau gouvernement
- Acteurs
- Le mirobolant Berlusconi, le bouillant autonomiste lombard U.Bossi, les juges anti-corruption...
- La coalition de l'Olivier 1996-mai 201: Le discret Romano Prodi et l'inattendu Massimo d'Alema.
- Le retournement des elections de mai 2001: Italie de Sivio Berlusconi
- Les elections 2007: Retour de Prodi
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DROIT -ADMINISTRATION
- 1°) Ordre public, justice, droits de l'homme
- Criminalités des mafia et organisations comparables
- Terrorisme d'extrême gauche
- 2°) Services publics
- Révolution de l'Etat en Italie
- Réforme de l'état en Italie 2001-2002
- Pléthore de fonctionnaires mais climat de laxisme et corruption .
- Remarquable tentative de réforme dans le secteur public autour de M.Bassanini, ministre de la Fonction Publique dans le gouvernement Prodi et reconduit jusqu'au printemps 2001 (décentralisation, réforme de la fonction publique tendant à la professionalisation et à la contractualisation des hauts fonctionnaires).
- Cette réforme parait menacée par le nouveau gouvernement issu des élections de mai 2001, et dirigé par M.Berlusconi
- LIBERTES
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4 INTERNATIONAL
POLITIQUE EXTERIEURE
1°) Politique générale
Entrée dans le système ONU en 1955, participation à la Communauté européenne dès le début (Traité de Rome 1956) .
Politique méditerranéenne active: dans l'aire balkanique (Albanie, Slovénie, Croatie) , en Lybie, en Tunisie
La politique pro-européenne traditionnelle est remise en question par l'atlantisme et l'ultra-libéralisme de Silvio Berlusconi.
2°) Sécurité défense
Adhésion à l'OTAN en 1949, reconnue même par le Parti Communiste en 1974. L'accord de 1979 sur l'installation de missiles américains est annulé en 1981. Relation privilégiée avec les Etats-Unis
L'Italie participe au Euroforces.
L'Italie applique la convention de Schengen depuis octobre 1997 ert doit faire face à une immigration clandestine de Kurdes et Albanais.
3°) Economie extérieure
l'objectif d'insertion dans le système européen, et notamment dès la première étape de mise en place de l'Euro.
les positions très libérales de Silvio Berlusconi envers les USA , l'alliance de centre-droit avec Tony Blair et Aznar
- INSTITUTIONS
- SECURITE-DEFENSE
- COOPËRATION
- VIE INTERNATIONALE
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5 ECONOMIE
- SYSTEMES
- CONJONCTURE
- Economie italienne
- En dix ans , l'Italie a subi le choc de la récession de 1993, les effets de la politique de convergence européenne vers l'euro , les conséquences des crises asiatique et russe, et depuis 2001 la fin du cycle de croissance américaine
- 1992 : Vote positif à Maastricht, efforts pour s'adapter aux critères de rigueur mais dévaluation et sortie du Système Monétaire européen à l'automne 92
- Depuis 1992, plan de relance des finances publiques et privatisations . A l'automne 1997, envisage avec optimisme son entrée dans la Monnaie unique européenne, malgré un fort déficit budgétaire."L'impôt sur l'Europe" voté en 1997 doit ramener le déficit de 6,8% en 1996 à 3% en fin 1997.
- La réforme de l'Etat Providence et notamment de la Sécurité Sociale, est à l'ordre du jour. L'inflation a très fortement baissé ( 1,7% à fin 1997) mais la croissance aussi (PNB=+ 1,3%, chômage= 12%). La dette publique demeure élevée. Le programme de privatisations partielle progresse lentement
- Finalement l'Italie remplit les conditions de l'entrée dans l'euro grâce aux efforts du président de la République, Carlo Azeglio Ciampi et de Romano Prodi , aujourd'hui Président de la Commission des communautés européennes.
- En 2002 la conjoncture est morose comme dans toute l'Europe.
- POLITIQUE ECONOMIQUE Economie italienne
- MONNAIE
- ECHANGES
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6 SECTEURS
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B-SECTEURS ET ENTREPRISES
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2° rang mondial pour le vin, 10° pour le mais, 16° pour le blé, 19° pour le gaz. |
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Evolution de structure économique: Longtemps concentration sous la direction de deux pôles :les participations de l'Etat italien (IRI) et MedioBanca , banque des groupes Fiat et Pirelli. Dans les années 1990, démantèlemet du secteur public, sous pression européenne: privatisation dans la banque, les télécom... depuis l'été 2001, effacement de MedioBana, restructuration autour de Fiat et de Pirelli. Ayant réalisé sa fortune dans les médias, Berlusconi est à l'écart des restructurations ds grandes familles. |
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Les PME du Nord Est vivent en marge: Le secret des "districts italiens" |
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7 SOCIETE
- POPULATION 58 millions d'habitants, forte densité (190 au km2) .
- Les démographes prévoient d'ici à 2050 une baisse de la population, de 60 à 40 millions. L'Italie du Nord a aujourd'hui le taux de fécondité le plus bas d'Europe (moins de 1 enfant par femme) .
- Le Mezzogiorno assurait l'équilibre jusqu'ici par la migration Sud-Nord. La fécondité y est maintenant descendue à 1,3 enfants par femme. Le modèle familial traditionnel (la "mamma" omniprésente assurant un service familial de qualité) est remis en question par l'emploi féminin. Les garçons restent au domicile parental jusqu'à 30 ans en attendant ensuite d'être dorlotés par leur femme... qui refuse de reproduire le modèle maternel.
- Problèmes d'immigration en provenance du Sud mais aussi des pays de l'ancienne Yougoslavie et d'Albanie (notamment en 1997 pendant la crise des "pyramides financières"). Cette immigration n'est pas en mesure de fournir les qualifications demandées par l'économie italienne. La solution serait de donner des emplois aux jeunes (hommes et femmes) pour leur permettre de sortir plus tôt de la dépendance familiale et de fonder une famille à l'âge où il est encore possible d'élever des enfants.
- RELATIONS SOCIALES
- MODES DE VIE
- SERVICES SOCIAUX
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8 OPINIONS
- MEDIAS
- OPINIONS
- VALEURS-RELIGIONS: Forte influence du Catholicisme (83,5% de la population)
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COMMUNICATION ET CULTURE
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- Scolarisation à 81% pour le secondaire, 34% dans le supérieur
- Langues régionales : allemand, français, sarde (2,7% de la population)
- SAVOIRS
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9 PERSPECTIVES
SITUATION ET PERSPECTIVES
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A- SITUATION
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1°) Synthèse intérieure |
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Le discrédit du pouvoir central (inefficacité, laxisme) aggrave les revendications autonomistes (Ligue Lombarde d'U.Bossi, mais aussi Vénétie, Emilie-Romagne, Toscane, Ligurie) et le rejet du Sud défavorisé. Eclatement possible de l'unité politique récente.
Le programme du gouvernement Prodi, fondé sur une coalition de gauche, semble permettre une reprise de l'unité nationale (vers l'Union européenne, la République fédérale, un pouvoir présidentiel renforcé)
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2°) Synthèse extérieure |
L'Italie attend de l'Europe qu'elle lui impose des contraintes et règle des problèmes insolubles par les seules forces intérieures.
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3°) Opportunités et risques ; Forces et faiblesses |
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B-PERSPECTIVES : |
facteurs, acteurs, enjeux, hypothèses, scénarios
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1°) Court terme
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début 1998: on pouvait s'interroger: l'Italie sera-t-elle admise parmi les participants de l'Euro au 1° Janvier 1998. Ce fut oui, grâce au remarquable effort organisé par Romano Prodi |
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revirement électoral de mai 2001 en faveur de la coalition Berlusconi (fortune médiatique)-Bossi ((Ligue du Nord) |
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2°) Moyen terme |
Réussite de la réforme de l'Etat entreprise par Romano Prodi?poursuivie par l'ancien communiste Massimo d'Alema, abandonnée par Berlusconi?
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3°) Long terme
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Maintien de l'unité italienne |
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ou démantèlement de l'Etat (régionalismes fascisant au Nord et mafia appuyée sur la tradition au Sud)? |
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- AGENDAS
- HYPOTHESES-SCENARIOS
- EVALUATIONS
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