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Chapitre Ier.- Dispositions générales.
Article 1er
Terminologie |
Article 2
Domaine d'application |
CHAPITRE II Poussières inhalables dans l'atmosphèredes lieux de travail
CHAPITRE III Personnel
Article 6
Dossier de prescriptions |
Article 7
Information du personnel |
Article 8
Aptitude d'affectation |
Article 9
Fiche d'aptitude |
CHAPITRE IV Contrôles et vérifications
Article 10
Vérification des dispositions prises dans les exploitations |
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Terminologie A partir des quantités de poussières recueillies
par l'appareil de prélèvements, classées suivant leur
diamètre aérodynamique équivalent, des fonctions empiriques,
propres à chaque appareil, permettent d'évaluer les quantités
de poussières inhalables et les quantités de poussières
alvéolaires siliceuses.
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Terminologie Au sens de la présente partie, il faut entendre
par
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Domaine d'application 2. Les opérations effectuées sous eau ou
concernant des matériaux dont la teneur en eau est importante peuvent,
en général, être considérées comme non
susceptibles d'exposer les personnes aux poussières alvéolaires
siliceuses.
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Domaine d'application 1. Les dispositions de la section 1
sont applicables à tous les travaux et installations.
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Réduction des émissions de poussières
inhalables
Dans les industries extractives, la plupart des activités
produisent des poussières. Il en est ainsi notamment lors des opérations
d'abattage, de transport, de chargement ou de déchargement ainsi
que de traitement des produits. Pratiquement, presque tout le personnel
est concerné par les poussières et sa sensibilisation à
la prévention du risque qu'elles entraînent constitue un devoir
majeur de l'exploitant. Cette sensibilisation est à organiser de
concert avec le comité d'hygiène, de sécurité
et des conditions de travail.
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Réduction des émissions de poussières
inhalables
1. L'exploitant et le personnel doivent avoir pour objectif
permanent de réduire les émissions de poussières inhalables
dans l'atmosphère des lieux de travail.
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Concentration moyenne en poussières inhalables 2. Les particularités des travaux et des installations,
l'existence ou non de moyens techniques adaptés pour réduire
les sources d'émission, la possibilité d'éloigner
le personnel des lieux trop empoussiérés, etc., sont autant
de facteurs à prendre en considération pour fixer un objectif
de concentration moyenne en poussières inhalables le plus bas qui
puisse être raisonnablement atteint.
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Concentration moyenne en poussières inhalables 1. Les quantités de poussières inhalables
dans l'atmosphère des lieux de travail sont évaluées
par la concentration moyenne, exprimée en mg/m3 d'air sur une période
de 8 heures.
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Appareils de prélèvement des poussières Les appareils de prélèvement des poussières
dans l'atmosphère des lieux de travail doivent être d'un modèle,
soit conforme à une norme européenne harmonisée, soit
autorisé par le ministre chargé des mines en fonction
de règles techniques fixées par lui après avis de
la commission des recherches scientifiques et techniques sur la sécurité
et la santé dans les industries extractives, ou, à défaut
de telles règles ou lorsque celles-ci ne sont pas entièrement
respectées, sur l'avis favorable de ladite commission aux conditions
qu'elle fixe. L'autorisation doit préciser, le cas échéant,
les conditions spéciales d'utilisation de l'appareil.
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Dossier de prescriptions Un dossier de prescriptions doit rassembler les documents
nécessaires pour communiquer au personnel intéressé
de façon pratique et opérationnelle les instructions qui
le concernent, notamment
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Information du personnel Toute personne exposée aux poussières doit
être informée
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Aptitude d'affectation I. Lors des visites médicales réglementaires
et dès la visite médicale d'embauche, le médecin du
travail fixe pour chaque personne concernée une aptitude d'affectation
à une fonction de travail l'exposant à l'inhalation de poussières,
de valeur 1 à 4, conformément à une
instruction technique du ministre chargé des mines. A cet effet,
les personnes doivent subir au minimum, lorsqu'elles sont reconnues :
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Fiche d'aptitude La fiche d'aptitude prescrite par la réglementation relative à la médecine du travail doit préciser l'aptitude d'affectation visée à l'article 8, paragraphe 1. |
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Vérification des dispositions prises dans les exploitations Le préfet peut, à tout moment, prescrire
à l'exploitant de faire procéder à la vérification
de tout ou partie des dispositions qu'il a prises pour satisfaire la prévention
du risque présenté par les poussières, et notamment
à la détermination de l'exposition aux poussières
inhalables ou aux poussières alvéolaires siliceuses dans
l'atmosphère des lieux de travail.
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CHAPITRE Ier Empoussiérage
Article 11
Définition de zones géographiques |
Article 12
Définition de l'empoussiérage |
Article 13
Détermination de l'empoussiérage de référence |
Article 14
Détermination de l'empoussiérage |
Article 15
Prélèvement et analyse des poussières |
Article 16
Classement des zones géographiques |
Article 17
Réduction de l'empoussiérage |
CHAPITRE II Personnel
Article 18
Compatibilité entre l'empoussiérage et l'aptitude d'affectation |
Article 19
Fiche individuelle |
Article 20
Antécédents d'exposition |
Article 21
Dossier de prescriptions |
CHAPITRE III Contrôles et vérifications
Article 22
Statistiques |
Article 23
Prélèvements de poussières |
Article 24
Évaluation de la qualité des mesurages effectués par les laboratoires |
CHAPITRE Ier
Empoussiérage
Définition de zones géographiques Peuvent face partie d'une même zone géographique,
sauf cas parti-culiers, les fonctions de travail exercées par exemple
:
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Définition de zones géographiques Les travaux et les installations doivent être répartis en zones géographiques groupant un ensemble de fonctions de travail comparables du point de vue de l'exposition aux poussières alvéolaires siliceuses. |
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Définition de l'empoussiérage Dans les articles qui suivent de la présente section,
le terme empoussiérage désigne l'exposition moyenne aux poussières
alvéolaires siliceuses de l'atmosphère d'une zone géographique,
cette exposition étant évaluée par la concentration
moyenne sur une période de 8 heures.
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Détermination de l'empoussiérage de référence 1. Dans chaque zone géographique, l'exploitant
doit procéder, au moins une fois tous les deux ans et dans le cas
de modification des conditions d'exploitation, à un prélèvement
représentatif des poussières alvéolaires siliceuses,
en vue de déterminer le taux en pour cent du quartz contenu.
5 mg/m3 ou 25 Q/K = mg/m3 d'air, formule dans laquelle :
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Détermination de l'empoussiérage Tous les deux ans, au moins une fois en période hivernale et une fois en période estivale, l'exploitant doit prélever en continu, pendant la durée d'un poste de travail, un échantillon représentatif des poussières alvéolaires siliceuses contenues dans l'atmosphère de chaque zone géographique et déterminer l'empoussiérage correspondant. |
Prélèvement et analyse des poussières Pour l'exécution des prélèvements
de poussières, il y a lieu de distinguer les opérations nécessaires
à l'obtention d'un échantillon représentatif de l'empoussiérage
et les opérations de traitement de cet échantillon.
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Prélèvement et analyse des poussières Un arrêté du ministre chargé des mines
précise les modalités du prélèvement des poussières
prévu aux articles 13 et 14.
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Classement des zones géographiques Les zones géographiques sont réparties en
trois classes en fonction de l'empoussiérage constaté. Une
zone est en :
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Réduction de l'empoussiérage 1. Lorsque l'empoussiérage constaté en application
des dispositions de l'article 15 dépasse l'empoussiérage
de référence de la zone géographique concernée,
le travail y est interdit si aucune mesure n'est immédiatement mise
en œuvre pour y remédier. L'efficacité des mesures prises
doit être vérifiée par une nouvelle détermination
de l'empoussiérage, le plus rapidement possible, dans un délai
maximal d'un mois.
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Compatibilité entre l'empoussiérage et l'aptitude d'affectation Dans les limites précisées ci-après,
les personnes ne peuvent être soumises qu'à des empoussiérages
pour lesquels elles ont été reconnues aptes par le médecin
du travail.
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Fiche individuelle 1. Une fiche individuelle doit être tenue à
jour pour chaque personne par le médecin du travail, compte tenu
des éléments mis à sa disposition par l'exploitant
Y sont reportés :
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Antécédents d'exposition Une personne ne peut être affectée à
une fonction de travail l'exposant aux poussières alvéolaires
siliceuses que si :
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Dossier de prescriptions Le dossier de prescriptions doit être complété par les modalités d'affectation des personnes au regard de l'empoussiérage des zones géographiques. |
CHAPITRE III
Contrôles et vérifications
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Statistiques |
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Prélèvements de poussières Lorsqu'il apparaît qu'un exploitant n'est pas en mesure de pouvoir effectuer correctement les prélèvements de poussières, le préfet peut lui prescrire de faire appel à une personne ou un organisme choisi sur la liste visée à l'article 10. |
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Évaluation de la qualité des mesurages effectués par les laboratoires 1. Les laboratoires qui procèdent aux pesées
des échantillons de poussières alvéolaires siliceuses
ou à la détermination des teneurs en quartz de ces poussières
font l'objet, au moins tous les deux ans, d'une évaluation par un
organisme agréé par le ministre chargé des mines ;
les modalités d'exécution de ces opérations sont précisées
dans une notice établie par cet organisme.
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CHAPITRE II Personnel
CHAPITRE III Contrôles et vérifications
Article 36
Statistique. - Prélèvements de poussière. |
Définition de l'empoussiérage Les poussières de chlorure de sodium et de potassium,
notamment, sont susceptibles d'être exclues de l'empoussiérage.
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Définition de l'empoussiérage Dans les articles qui suivent de la présente section,
le terme empoussiérage désigne l'exposition moyenne aux poussières
alvéolaires siliceuses correspondant à une fonction de travail,
cette exposition étant évaluée par la concentration
moyenne sur une période de huit heures.
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Définition de l'empoussiérage de référence et de la classe d'empoussiérage 1. Les poussières des mines et carrières
se composent de nombreux minéraux parmi lesquels le quartz a généralement
une forte nocivité même s'il se trouve à une faible
concentration. Si d'autres minéraux sont également nocifs,
généralement un degré moindre, la présence
de certains minéraux peut moduler la nocivité propre du quartz.
Cet effet qui varie toutefois considérablement d'une substance à
une autre, ne peut être quantifier qu'au cas par cas. Il apparaît
au numérateur de la formule sous la lettre K. Sa valeur est fixée
compte-tenu des connaissances scientifiques apportées notamment
par l'épidémiologie.
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Définition de l'empoussiérage de référence et de la classe d'empoussiérage 1. L'empoussiérage est classé par rapport
à un empoussiérage de référence fixé
à la plus faible des deux valeurs suivantes :
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Détermination de la classe d'empoussiérage 1. I1 y a lieu d'entendre par modification notable des conditions d'exposition aux poussières une modification qui peut faire changer de classe d'empoussiérage ou atteindre la limite supérieure de la classe D. Cela peut se produire par exemple, lorsqu'il y a une modification de la nature des matériaux abattus, un changement important dans les tech-niques utilisées ou dans les niveaux de production |
Détermination de la classe d'empoussiérage 1. La classe d'empoussiérage doit être déterminée
par l'exploitant au plus tard cinq semaines après la création
de la fonction de travail ; pendant ce délai, il est affecté
3 celle-ci une classe d'empoussiérage provisoire à partir
d'une étude faisant référence à des fonctions
de travail comparables. I1 en est de même en cas de modification
notable des conditions d'exposition aux poussières.
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Prélèvement et analyse des poussières Un arrêté du ministre chargé des mines
précise les modalités du prélèvement des poussières
prévu à l'article 27, paragraphe 2.
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Dispositions particulières relatives à l'empoussiérage de la classe D 1. Un empoussiérage de la classe D n'est admis
que si
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Protection individuelle 1. L'exploitant doit mettre à la disposition des
personnes soumises à un empoussiérage de la classe D un dispositif
de protection individuelle, jetable ou à affectation personnelle,
qui doit être utilisé au moins pendant les moments où
la production de poussières apparaît la plus élevée.
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Compatibilité entre l'empoussiérage et l'aptitude d'affectation Dans les limites précisées ci-après,
les personnes ne peuvent être soumises qu'à des empoussiérages
pour lesquels elles ont été reconnues aptes par le médecin
du travail.
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Fiche individuelle 1. Les dispositions de l'article 19
sont applicables.
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Dossier médical spécial 1. Un dossier médical spécial doit être
tenu parle médecin du travail pour les personnes soumises ou ayant
été soumises à un empoussiérage de la classe
D. Ce dossier comprend
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Antécédents d'exposition Les dispositions de l'article 20 sont applicables. |
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Dossier de prescriptions Le dossier de prescriptions doit être complété
par les instructions qui concernent notamment
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Statistique. - Prélèvements de poussière. - Évaluation de la qualité des mesurages
effectués par les laboratoires.
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ARRÊTÉ DU 11 JUILLET 1995 |
ARRÊTÉ DU 9 NOVEMBRE 1994 |
ARRÊTÉ DU 9 NOVEMBRE 1994 |
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ARRÊTÉ DU 9 NOVEMBRE 1994 |
ARRÊTÉ DU 9NOVEMBRE 1994 |
ARRÊTÉ DU 9 NOVEMBRE 1994 |