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Section unique : Travaux souterrains des mines de charbon
CHAPITRE ler Dispositions générales
Article 1er
Terminologie |
Article 2
Domaine d'application |
Article 3
Quartier indépendant |
Article 4
Sources d'inflammation |
Article 5
Interdictions |
CHAPITRE II Personnel
Article 6
Dossier de prescriptions |
CHAPITRE III Classement des travaux
CHAPITRE IV Mesures générales de protection
Article 15
Lieux à neutralisation obligatoire |
Article 16
Lieux à neutralisation non obligatoire |
Article 17
Lieux d'installation des arrêts-barrages |
Article 18
Dérogation |
CHAPITRE V Neutralisation par schistification
CHAPITRE VI Neutralisation par sels hygroscopiques
Article 25
Lieux d'utilisation |
Article 26
Surveillance et vérification |
Article 27
Protection du personnel |
Article 28
Protection du matériel |
CHAPITRE VII Neutralisation à l'eau
Article 29
Lieux autorisés |
Article 30
Taux d'humidité |
Article 31
Vérification |
Article 32
Surveillance |
Article 33
Reprise de l'activité après un arrêt prolongé |
CHAPITRE VIII Mise en place des arrêts-barrages
CHAPITRE IX Dispositions complémentaires
Article 44
Dispositions concernant l'aérage |
Article 45
Plan |
Article 46
Registres |
Article 47
Contrôles |
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Chapitre Ier.- Dispositions générales.
Terminologie La terminologie définie dans ce chapitre respecte les usages les plus courants et précise la portée des principaux termes techniques utilisés dans le présent titre. Après la fin du creusement, un chantier de creusement de voie au rocher devient une voie au rocher et un chantier de creusement de voie en veine devient soit une voie en veine, soit un chantier d'abattage au charbon. Dans l'exploitation des dressants par tranche horizontale montante, il y a lieu de considérer que constituent un chantier unique d'abattage ou en font partie : - l'ensemble de la tranche, qu'elle soit à une
ou deux ailes ;
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Au sens du présent titre, il faut entendre par : - poussière inflammable : poussière soulevée ou susceptible de l'être, qui, lorsqu'elle est en suspension dans l'atmosphère, constitue avec l'air un mélange permettant la propagation explosive d'une inflammation ; - à poussières inflammables, à poussières peu inflammables classement administratif des travaux d'une exploitation tenant compte du niveau du risque d'une inflammation ; - quartier indépendant : ensemble de travaux n'ayant en commun avec d'autres au point de vue aérage que des voies principales d'entrée et de retour d'air ; - chantier de creusement de voie au rocher : chantier de creusement en cul-de-sac ne coupant qu'occasionnellement des veines de charbon ; - chantier de creusement de voie en veine : chantier de creusement en cul-de-sac, dont tout ou partie de la section s'inscrit dans une veine de charbon, et suivant habituellement cette veine ; - chantier d'abattage au charbon : chantier destiné à l'extraction du charbon ; - neutralisation : traitement des poussières déposées dans une voie en respectant certaines spécifications qualitatives et quantitatives, destiné à s'opposer à la propagation d'une inflammation ; il est réalisé par augmentation de la teneur en éléments incombustibles, solides ou liquides des poussières ou par leur fixation ; - neutralisation avant le tir : mesures imposées au voisinage du front avant le tir de certains explosifs et avec certains modes de tir, qui ont pour objectif d'empêcher l'inflammation des poussières combustibles par le tir ; - schistification : neutralisation des poussières déposées par apport de fines poussières incombustibles ; - fixation des poussières : traitement des poussières destiné à s'opposer à leur mise en suspension dans l'atmosphère ; - sels hygroscopiques : produits à base de sels qui ont la propriété d'absorber l'humidité de l'air et de fixer les poussières ; - humidification : augmentation de l'humidité par arrosage ou pulvérisation d'eau, venues d'eau naturelles ou apports d'eau résultant de la méthode d'exploitation, qui a pour effet de fixer les poussières et d'augmenter leur teneur en éléments incombustibles ; - arrêt-barrage : concentration localisée de produits d'extinction destinés à être libérés par le souffle d'une explosion et ayant pour objectif d'arrêter une inflammation de poussières dont les mesures de neutralisation n'auraient pas empêché la propagation ; - section isolée : ensemble de travaux souterrains tel qu'il ne soit pas possible de passer à d'autres travaux souterrains sans traverser un arrêt-barrage d'isolement ; - section isolée de quartier : section isolée contenant au moins un chantier d'abattage au charbon ou un chantier de creusement de voie en veine ; - arrêt-barrage d'isolement : arrêt-barrage concentré à très forte charge d'extinction placé à la limite d'une section isolée ; - arrêt-barrage de quartier : arrêt-barrage associé à la neutralisation pour la protection des voies d'une section isolée de quartier ; - arrêt-barrage de quartier concentré : arrêt-barrage de quartier caractérisé par une forte charge d'extinction et une distance relativement importante à un autre arrêt-barrage concentré ou à un front d'abattage ; - groupe d'un arrêt-barrage réparti : ensemble de bacs à eau contenant une faible charge d'extinction et situé à distance modérée d'un autre groupe ou d'un front d'abattage ou d'un arrêt-barrage concentré ; - arrêt-barrage de quartier réparti : succession de groupes, caractérisée par la charge de chaque groupe et l'espacement entre deux groupes successifs ; - arrêt-barrage déclenché : arrêt-barrage pour lequel le produit d'extinction est mis en œuvre par un dispositif détecteur d'explosion. |
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Domaine d'application La présente section s'applique aux travaux souterrains
des mines de charbon dont les poussières sont reconnues inflammables
conformément aux dispositions de l'article 7.
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Les travaux doivent être conçus et réalisés de manière à limiter le nombre de chantiers en activité dans chaque quartier indépendant. |
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Sources d'inflammation 1. L'emploi de matériels et l'exercice d'activités susceptibles d'enflammer les poussières, non réglementés en application du code minier, sont interdits sauf autorisation par le préfet lorsque les conditions locales le justifient. 2. L'exploitant doit prendre des mesures destinées à lutter contre le risque d'inflammation des poussières lorsqu'il utilise des matériels ou exerce des activités susceptibles de faire apparaître des surfaces à températures élevées. |
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Interdictions 1. I1 est interdit de fumer dans les travaux souterrains et d'y apporter du tabac à fumer ainsi que les accessoires de fumeur correspondants. 2. Les agents assermentés et ceux qui sont dûment mandatés par l'exploitant sont autorisés à visiter, à tout moment, les vêtements, les sacs, etc., des personnes qui sont appelées à pénétrer ou se trouvent dans les travaux souterrains pour constater que celles-ci ne sont pas en possession d'objets interdits. |
CHAPITRE II
Personnel
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Dossier de prescriptions Un dossier de prescriptions doit rassembler tous les documents utilisés pour communiquer au personnel intéressé, de façon pratique et opérationnelle, les instructions générales qui le concernent, et notamment sur les points ci-après : - sensibilisation du personnel au risque d'inflammation
des poussières ;
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CHAPITRE III
Classement des travaux
Catégories de classement L'indice de matières volatiles, la forme et l'importance
du dégagement grisouteux, la teneur naturelle des poussières
en humidité et en éléments incombustibles solides,
sont les principales caractéristiques susceptibles d'influer sur
le classement.
- toute manifestation anormale de dégagement grisouteux
;
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Catégories de classement Sauf si le document de sécurité et de santé établit que les veines mises à nu ne produisent pas de poussières susceptibles de propager des explosions, les travaux de recherche et d'exploitation sont classés : - soit à poussières inflammables
;
L'exploitant est tenu de porter à la connaissance du directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement les caractéristiques des couches exploitées susceptibles d'entraîner le classement. |
Classement Le classement porte, en principe, sur l'ensemble d'un
siège d'extraction ; mais la possibilité de classer par quartier
indépendant permet de tenir compte des cas particuliers.
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Classement Le classement est prononcé par le préfet,
sur proposition du directeur régional de l'industrie, de la recherche
et de l'environnement, compte tenu des règles formulées aux
articles
9 à 11 et après consultation de l'exploitant,
du délégué à la sécurité des
ouvriers mineurs et du comité d'hygiène, de sécurité
et des conditions de travail.
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Classement à poussières inflammables Le classement des exploitations repose en grande partie sur l'indice de matières volatiles ; cet indice est en pratique une caractéristique commerciale bien connue du gisement ; dans les cas limites, il doit être déterminé, à partir d'un échantillonnage représentatif, conformément au mode opératoire prévu par les dispositions normatives ; l'indice à retenir est l'indice de matières volatiles en pourcentage de masse de l'échantillon sec exempt de cendres et corrigé, si besoin est, pour tenir compte de la perte en dioxyde de carbone. |
Classement à poussières inflammables 1. Sont classés à poussières
inflammables les travaux dans lesquels une couche exploitée
au moins a un indice de matières volatiles supérieur à
:
16 p. 100 dans les autres mines.
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Classement à poussières peu inflammables Certaines exploitations que la seule considération
du classement grisouteux et l'indice de matières volatiles classerait
à poussières inflammables par application de l'article
9 peuvent être classées à poussières peu
inflammables si les conditions d'exploitation et de gisement permettent
de penser que le risque d'allumage et de développement d'un coup
de poussière est très faible. Cette décision peut
être justifiée par une forte humidité naturelle, l'absence
de grisou, et surtout par une teneur naturelle élevée en
éléments incombustibles solides ; en cas de doute, une étude
en station d'essais peut précéder la décision, la
source d'inflammation retenue pour les essais devant être choisie
en tenant compte du régime grisouteux de l'exploitation et des conditions
dans lesquelles l'explosif peut y être utilisé.
- à la présence du grisou, par des mesures
efficaces de contrôle du dégagement grisouteux, ou de télémesure
des teneurs ;
Si les conditions d'exploitation ne permettent pas d'écarter
la possibilité d'une inflammation violente, il convient de prendre
les mesures nécessaires pour arrêter sa propagation le plus
près possible du point où elle peut prendre naissance.
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Classement à poussières peu inflammables 1. Les travaux visés au paragraphe 1 de l'article 9 peuvent être classés à poussières peu inflammables lorsque les produits extraits ont des caractéristiques qui rendent les poussières peu inflammables dans les conditions d'exploitation et de gisement. 2. Les travaux exclus du champ d'application du paragraphe 1 de l'article 9, mais dans lesquels une couche exploitée au moins a un indice de matières volatiles supérieur à 9 p. 100, peuvent être également classés à poussières peu inflammables si la mise en œuvre d'un certain nombre de mesures est nécessaire pour éliminer le risque lié à la présence d'une source d'inflammation potentielle puissante. 3. La décision de classement fixe et adapte, s'il y a lieu, parmi les dispositions des chapitres IV à IX, celles qui doivent être appliquées dans les travaux classés à poussières peu inflammables. |
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Déclaration des modifications des caractéristiques
L'exploitant est tenu de porter à la connaissance du directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement les modifications des caractéristiques susceptibles d'entraîner une modification du classement des travaux, notamment l'indice de matières volatiles des couches exploitées. |
CHAPITRE IV
Mesures générales de protection
Objectifs et coordination des mesures de protection Les paragraphes 2, 3 et 4 de l'article 12 précisent
les actions à mener pour aboutir aux objectifs à atteindre
cités au paragraphe 1 de cet article. Ces paragraphes sont développés
dans la plupart des articles et chapitres suivants. En ce qui concerne
le premier tiret du paragraphe 2, les mesures à prendre pour éliminer
les sources d'inflammation sont définies par des dispositions réglementaires
relatives au contrôle du grisou, à l'emploi des explosifs,
à l'emploi de l'électricité, à l'autorisation
d'emploi de certains matériels et à la lutte contre les feux
et incendies.
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Objectifs et coordination des mesures de protection 1. L'exploitant doit mettre en œuvre un ensemble de mesures ayant pour objectif de s'opposer : - à l'inflammation initiale des poussières
;
2. Pour lutter contre le risque d'inflammation initiale de poussières inflammables, il doit s'efforcer, indépendamment de l'humidification ou de la neutralisation : - de supprimer les sources d'inflammation ;
3. Pour réduire le risque de propagation de l'inflammation, il doit : - neutraliser les poussières par augmentation de
leur teneur en éléments incombustibles ou par leur fixation,
ou simultanément par ces deux procédés lorsqu'ils
sont compatibles ;
4. Pour éviter le franchissement par l'inflammation de certaines limites, il doit définir des sections isolées pourvues à leurs extrémités d'arrêts-barrages d'isolement ayant pour objet d'arrêter, avec des moyens puissants, toute inflammation de poussières qui les atteindrait. |
Emissions des poussières et enlèvement
L'enlèvement des accumulations ponctuelles de poussières n'est exigé que dans la mesure où c'est nécessaire pour respecter les règles de neutralisation mais peut être utile pour faciliter les opérations ultérieures ou s'imposer pour d'autres raisons. En particulier : - les poussières fixées sur l'infrastructure
d'un convoyeur à bande peuvent être considérées
comme neutralisées ; mais leur accumulation au contact des rouleaux
peut déboucher sur un échauffement dangereux ;
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Emissions des poussières et enlèvement
1. Afin de respecter les règles de neutralisation, les quantités de poussières formées et mises en suspension dans l'atmosphère doivent être réduites, si nécessaire, par des mesures appropriées. 2. Les accumulations ponctuelles de poussières doivent être enlevées, notamment aux endroits tels que : - le voisinage des points de transfert ou de chargement
;
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Humidification des produits dans
les chantiers
Pour l'application de cet article, le creusement d'une
voie au rocher recoupant une veine doit être assimilé à
celui d'une voie en veine dans les conditions où la réglementation
du tir conduirait, si on utilisait les explosifs, à considérer
qu'il s'agit d'une volée au charbon.
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Humidification des produits dans
les chantiers
Dans tout chantier d'abattage au charbon,
de creusement de voie en veine, ou de creusement de voie au
rocher lorsqu'elle coupe une veine, les produits doivent être
maintenus humides pendant leur abattage, s'il est mécanique, et
leur chargement.
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Lieux à neutralisation obligatoire Le terme «surfaces» cité dans cet article
se rapporte aux parties neutralisables non seulement des parements, couronne
et sole des voies, mais aussi des soutènements, garnissage, matériels
et installations placés d'une manière permanente dans ces
voies, à l'exclusion de ceux qui doivent être protégés
pour leur bon fonctionnement.
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Lieux à neutralisation obligatoire La neutralisation est obligatoire dans
tous les ouvrages sur toutes leurs surfaces, sauf dans les cas prévus
par l'article 16.
- par schistification ;
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Lieux à neutralisation non obligatoire Les puits débouchant au jour ou les puits intérieurs
parcourus par de l'air empoussiéré sont dispensés
de neutralisation par l'article 16, sous réserve
d'un nettoyage périodique ; la poussière peut en effet se
déposer sur les moises et l'armement des puits en quantités
suffisantes pour transmettre une inflammation ; il est recommandé
de procéder à ce nettoyage par arrosage, éventuellement
par aspiration, mais non par soufflage à l'air comprimé,
'afin de ne pas mettre les poussières en suspension dans l'atmosphère.
Par ailleurs, l'article 17, paragraphe 1, demande que
ces ouvrages soient séparés des autres travaux par des arrêts-barrages
d'isolement.
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Lieux à neutralisation non obligatoire La neutralisation n'est pas obligatoire : - dans les puits et dans les bures ; mais ceux-ci doivent
être nettoyés périodiquement s'ils sont parcourus par
de l'air empoussiéré ;
Dans les ouvrages énumérés au deuxième tiret, les produits ainsi que les poussières déposées doivent être maintenus humides aussi efficacement que le permettent la configuration des lieux et l'encombrement par les matériels ; l'exploitant doit veiller à ce que ces conditions soient remplies, notamment avant la reprise de l'activité de l'exploitation après un arrêt prolongé. |
Lieux d'installation des arrêts-barrages 1. Les sections isolées doivent
être pourvues à leurs extrémités d'un arrêt-barrage
d'isolement conformément aux dispositions du paragraphe 4 de
l'article
12.
2. L'accord préalable du préfet relatif
aux mesures compensatoires prévues par l'exploitant est subordonné
à la justification de leur efficacité et à la possibilité
de leur mise en œuvre. Elles peuvent porter notamment sur
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Lieux d'installation des arrêts-barrages 1. Les ouvrages suivants doivent se trouver dans une section isolée : - puits ou bure traversés par de l'air empoussiéré
ainsi que tout ou partie de leurs recettes ;
2. Un système d'arrêts-barrages de quartier doit équiper la totalité des ouvrages inclus dans une section isolée de quartier à l'exception : - des chantiers d'abattage au charbon
;
Dans les trois derniers cas, les mesures compensatoires prises par l'exploitant sont soumises à l'accord préalable du préfet. 3. Des arrêts-barrages doivent aussi être installés dans les lieux suivants situés en dehors d'une section isolée de quartier : - voies équipées d'un convoyeur transportant
du charbon ;
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Dérogation Si l'exploitant est conduit à présenter une demande de dérogation aux règles édictées par le présent titre, le dossier justificatif qu'il doit fournir à l'appui de sa demande doit comporter entre autres une étude détaillée des différentes étapes de la formation du risque. |
CHAPITRE V Neutralisation par schistification
Caractéristiques du matériau utilisé Les caractéristiques du matériau de schistification utilisé sont définies qualitativement par le règlement ; elles peuvent être, si besoin est, précisées comme suit : - teneur en silice libre inférieure à 3
p. 100 ;
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Caractéristiques du matériau utilisé Le matériau utilisé pour neutraliser les surfaces par schistification doit être incombustible, à faible teneur en silice libre, et d'une finesse telle qu'il soit dispersé facilement par le souffle d'une explosion, sans être emporté par le courant d'air. |
Limites d'emploi En principe, le matériau de schistification
doit pouvoir être dispersé facilement par le souffle d'une
explosion éventuelle ; il est donc clair qu'il n'y a pas lieu de
traiter par schistification des surfaces traitées
pour fixer les poussières ; en particulier s'il est procédé
à la schistification d'une surface antérieurement
traitée au sel, il se peut que la fixation du matériau de
schistification
ne soit pas immédiate, mais se manifeste, l'humidité aidant,
après quelques heures ou quelques jours.
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Limites d'emploi 1. Lorsque la neutralisation à l'eau ou aux sels est pratiquée sur la couronne ou les parements d'une voie, la schistification est interdite à la sole. 2. La pulvérisation d'eau est autorisée pour abattre les poussières dans les voies schistifiées. 3. A la suite d'une schistification de surfaces antérieurement traitées parles sels, il y a lieu de s'assurer pendant plusieurs jours que le matériau de schistification n'est pas fixé. |
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Conditions de mise en œuvre La quantité de matériau mis en œuvre et l'intervalle entre. deux opérations de schistifcation sont déterminés de façon : - que le taux de schistification reste
partout et en permanence supérieur à la limite définie
à l'article 22 ;
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Taux de schistification 1. La valeur minimale de base du taux de schistification,
défini comme la teneur de la poussière en éléments
incombustibles solides sur sec exprimée en pourcentage pondéral,
est fixée à :
4. A la sole des voies équipées d'un arrêt-barrage
de quartier, les valeurs limites définies aux paragraphes 1
et 2 ci-dessus sont réduites de :
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Vérification du taux de schistification Le nuage poussiéreux susceptible d'être soulevé
dans une galerie par une explosion éventuelle dépend essentiellement
des caractéristiques locales de cette explosion ; celle-ci peut
ne mettre en suspension que les fines poussières sèches fraîchement
déposées ; elle peut aussi soulever et sécher les
poussières agglomérées, ou fouiller profondément
derrière le garnissage. Il n'existe donc pas d'échantillon
réellement représentatif, et le mode opératoire décrit
ne peut que définir une méthode conventionnelle permettant
d'apprécier quantitativement par des vérifications périodiques
le respect des dispositions réglementaires.
A : ouvrages ou parties d'ouvrages situés à
proximité des sources d'émission de poussières, et
dans lesquels les dépôts de poussières sont importants
et irréguliers :
B : ouvrages ou parties d'ouvrages situés à plus grande distance des sources d'émission de poussières et dans lesquels les dépôts de poussières sont plus faibles et plus uniformes : - B 3 : dans une voie de quartier à plus de 300
mètres d'un chantier d'abattage en activité ;
A noter d'ailleurs, les pieds de taille étant dispensés
de neutralisation, que les sources d'empoussiérage
importantes à considérer pour la définition des ouvrages
A 1 sont essentiellement les points de déversement d'un convoyeur
sur un autre, les broyeurs, les points de chargement en berlines, les culbuteurs,
les freins ou portes d'aérage traversés par des convoyeurs
à charbon, dans la mesure où les dispositions prises ne peuvent
pas éliminer suffisamment et constamment la mise en suspension des
poussières dans l'atmosphère.
- la distance 1 entre deux prises successives ; - l'intervalle T entre deux vérifications.
- 1 que les deux échantillons peuvent être mélangés.
La dispense de vérification par analyse d'échantillons prévue par le troisième alinéa concerne des galeries dans lesquelles l'apport de poussière combustible est nul ou très faible, du fait de l'éloignement des chantiers et de l'absence de transport de charbon ; s'il n'est pas nul, la dispense peut être accordée moyennant l'obligation de réaliser une schistification donnant certainement toutes garanties par sa fréquence et la quantité de matériaux mis en œuvre, après étude des quantités de poussières déposées. L'échantillon à analyser résulte
de la réduction d'un prélèvement global, constitué
par la réunion d'un certain nombre de prélèvements
élémentaires, ou prises, qui doivent recueillir les poussières
pouvant intervenir dans la propagation d'une explosion éventuelle
; il s'agit donc des poussières les plus fines, et l'analyse au
laboratoire porte conventionnellement sur le passant au tamis de 250 µm.
- brosser légèrement les surfaces horizontales ou peu inclinées pour constituer l'échantillon représentatif de la couronne ou des parements revient à donner, à juste titre, un poids plus grand aux poussières qui sont le plus facilement mises en suspension, par rapport à celles qui sont fixées sur les parois à peu près verticales ; - la même méthode est valable à la sole, si celle-ci est recouverte d'une couche de poussière sèche ; mais il ne faut pas éliminer du prélèvement les agglomérats susceptibles d'être soulevés, séchés et dispersés par une explosion éventuelle ; c'est pourquoi il est demandé, si la sole est consolidée par l'humidité ou la circulation, de recueillir le dépôt superficiel au moyen d'une curette métallique, sans dépasser 1 centimètre de profondeur, en ne rejetant que les grains, ou la fraction qui ne pourrait pas passer par pression modérée à travers un tamis à maille de 3 millimètres environ. L'expérience montre que le respect du mode opératoire ainsi défini conduit à une teneur en matières combustibles des échantillons recueillis sensiblement plus élevée que lorsqu'ils étaient constitués, conformément aux instructions antérieures, par des prélèvements sur toute la périphérie de la galerie, et en éliminant les agrégats. La possibilité donnée au directeur régional
de l'industrie, de la recherche et de l'environnement d'augmenter l'intervalle
de temps entre deux vérifications successives sur échantillons
a été prévue, en particulier pour tenir compte de
certaines recherches en cours, visant par exemple :
- ou à définir les règles de schistification à partir d'une évaluation méthodique des quantités de poussières charbonneuses déposées.
- tamisage sur un tamis à maille de 250 µm ; - chauffage d'un échantillon de 1 gramme environ dans un four à moufle dont la température est portée en soixante minutes à 490 °C ± 10 °C ; - maintien de cette température jusqu'à ce que la masse soit devenue constante à 1 milligramme près ; - expression du résultat en pourcentage, avec un chiffre après la virgule.
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Vérification du taux de schistification Sur les surfaces neutralisées par schistification, le taux de schistification doit être vérifié périodiquement par analyse d'échantillons dans les conditions définies ci-après : - les voies à échantillonner sont partagées en tronçons d'échantillonnage d'autant plus courts qu'on se trouve plus près des sources d'émission de poussières et que les dépôts de poussières sont plus importants ; - le directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement peut dispenser l'exploitant de la vérification du taux de schistification par analyse d'échantillons dans les voies éloignées des chantiers au charbon ; - un échantillon résulte de la réduction d'un prélèvement constitué par un certain nombre de prises, à peu près également réparties le long d'un tronçon d'échantillonnage, à des intervalles d'autant plus courts que la longueur du tronçon d'échantillonnage est plus faible ; - les prises doivent être effectuées par brossage léger sur les surfaces peu inclinées des parements et de la couronne et, à la sole, sur une épaisseur inférieure au centimètre avec un instrument adapté à la nature du dépôt ; elles doivent être réparties sur toute la surface à échantillonner ; toutefois, elles n'ont pas à être faites sous un convoyeur si la hauteur disponible est inférieure à 0,25 mètre environ, ou si des bacs à eau sont mis en place sous le convoyeur, à raison d'au moins un bac de 80 litres tous les 30 mètres ; - dans chaque tronçon d'échantillonnage, les prises effectuées à la sole d'une part, sur les parements et en couronne de l'autre, doivent constituer deux prélèvements distincts ; toutefois, ces deux prélè-vements peuvent être regroupés en un seul dans les tronçons d'échantillonnage éloignés des chantiers en activité d'abattage ou de creusement ou des sources d'empoussiérage importantes ; - la fréquence des vérifications sur échantillons doit être fixée de façon à respecter en permanence les taux de schistification réglementaires, sans que l'intervalle entre deux vérifications puisse dépasser un mois dans un tronçon d'échantillonnage proche d'un chantier en activité d'abattage ou de creusement ou comportant une source d'empoussiérage importante, ou trois mois dans les autres tronçons ; le directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement peut augmenter les intervalles ci-dessus définis, jusqu'à trois mois au lieu de un mois, et neuf mois au lieu de trois mois, lorsque les conditions de dépôt des poussières, ou des méthodes efficaces de surveillance, permettent de garantir le maintien des taux de schistification réglementaires ; - l'échantillon réduit est séché à 105°C, avec détermination éventuelle de l'humidité ; la teneur en éléments incombustibles solides est déterminée par chauffage à 490°C ; toute autre méthode d'analyse peut être autorisée par le préfet si elle donne des résultats équivalents après étalonnage, et sous réserve d'une vérification périodique de celui-ci. |
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Surveillance et vérification La surveillance à vue des surfaces schistifiées, notamment des surfaces peu inclinées sur lesquelles se déposent préférentiellement les poussières, doit compléter la vérification périodique sur échantillons pour prévenir la formation de dépôts superficiels dangereux de poussières inflammables. |
CHAPITRE VI Neutralisation par sels hygroscopiques
Lieux d'utilisation Les dispositions retenues dans ce chapitre sont conformes à la pratique des mines de la République fédérale d'Allemagne et aux informations diffusées par l'organe permanent pour la sécurité et la salubrité dans les mines de houille et autres industries extractives ; les matériaux actuellement utilisés répondent approximativement aux caractéristiques ci-après : - les paillettes sont utilisées surtout pour le traitement de la sole ; elles sont constituées par 76 p. 100 de chlorure de calcium et 2 p. 100 d'agent mouillant, à quoi s'ajoute l'eau de cristallisation ; livrées en sacs en papier protégés contre l'humidité, elles sont répandues à la main ou au moyen d'un appareil de projection mécanique ou pneumatique, à raison de 1 à 4 kilogrammes par mètre carré de sol nettoyé ; - la poudre, constituée de 85 p. 100 de chlorure de calcium, de 3 p. 100 d'agent mouillant et d'eau de cristallisation, à grains très fins et fortement hygroscopique, absorbe l'humidité de l'air et se transforme en solution tensioactive de chlorure de calcium ; 1 kilogramme de poudre fixe de 3 à 7 kilogrammes de poussières ; elle peut être projetée sur les parois, à l'air comprimé, à raison de 300 à 500 grammes par mètre cané dans un premier traitement, de 200 à 300 grammes par mètre carré dans les traitements ultérieurs ; - les pâtes, riches en eau, contiennent 22 p. 100 de magnésium ou 28 p. 100 de chlorure de calcium, 2 p. 100 d'hydroxyde de magnésium et 1 p. 100 d'agent mouillant ; 1 kilogramme de pâte neutralise environ 1 kilogramme de poussières ; elles sont appliquées sur les parois en couches de 2 à 5 millimètres d'épaisseur, soit 2 à 4 kilogrammes par mètre carré, au moyen d'un appareil de projection. L'emploi des sels est à éviter dans les zones où se trouve une importante concentration de matériels, en couronne des galeries équipées d'un fil de trolley ou d'un monorail et au voisinage d'un câble de traînage. |
Lieux d'utilisation Dans une atmosphère assez humide pour que les solutions
salines ne cristallisent pas, les surfaces empoussiérées
peuvent être neutralisées par application, projection ou épandage
de sels hygroscopiques sous forme de pâtes, de
poudres ou de paillettes.
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Surveillance et vérification La capacité de fixation des sels diminue lorsque augmentent la finesse de la poussière et sa teneur en carbone ; au bout d'un certain temps, quatre à six semaines par exemple, la poussière fraîchement déposée n'est plus fixée et se soulève au souffle : il faut retraiter. C'est pourquoi, la surveillance de l'efficacité du traitement incombe d'abord au personnel d'encadrement, dans le cadre des instructions qui lui sont données par application de l'article 6. Mais une surveillance systématique, les surfaces traitées étant testées au moyen d'un appareil approprié à des intervalles d'autant plus courts que se rapproche la date probable d'un nouveau traitement, permet de définir dans chaque chantier type les règles à suivre quant à la périodicité du traitement et aux quantités de sels à mettre en œuvre. II y a lieu de s'assurer lors de la vérification que la surveillance est bien faite et que les traitements successifs sont effectués avant que l'efficacité des sels ne devienne faible. L'attention est attirée sur le fait que la fixation de la poussière par les sels ne cesse pas progressivement, mais souvent assez brutalement. |
Surveillance et vérification La surveillance et la vérification de l'efficacité de la neutralisation par les sels doivent être faites par soufflage sur les surfaces empoussiérées ; la neutralisation est à renouveler lorsque ce test montre que la poussière n'est plus intégralement fixée. |
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Protection du personnel 1. Toutes précautions doivent être prises pour que le personnel soit protégé contre l'action irritante et corrosive des sels. 2. L'emploi des sels à la sole des ouvrages inclinés est subordonné à la mise en place de dispositions pour faciliter la circulation du personnel. |
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Protection du matériel Toutes dispositions doivent être prises pour que le matériel électrique ne soit pas endommagé par les sels. |
CHAPITRE VII Neutralisation à l'eau
Lieux autorisés L'efficacité de la neutralisation
à l'eau est d'autant plus grande que le mouillage des poussières
est meilleur ; les conditions sont particulièrement favorables lorsque
les parois sont humides en permanence et sur toute leur surface par des
venues d'eau naturelles, même si un arrosage complémentaire
est nécessaire pour atteindre les teneurs requises.
|
Lieux autorisés La neutralisation à l'eau est autorisée : - dans toutes les voies des exploitations qui ne sont
pas classées franchement grisouteuses ;
En dehors de ces cas la neutralisation à l'eau peut être autorisée par le préfet si tout autre procédé de neutralisation s'avère impraticable ou inefficace, notamment dans les voies au charbon en couche puissante ou dans les voies parcourues par des engins sur pneus. |
Taux d'humidité Les taux d'humidité relatifs et les teneurs en
éléments incombustibles solides exigés à l'article
30 peuvent être obtenus naturellement ou par arrosage ou par épandage
de fines poussières incombustibles ou par les deux opérations
à la fois.
|
Taux d'humidité Le taux d'humidité relatif de la poussière doit dépasser : 12 p.100 dans les exploitations qui ne sont pas classées franchement grisouteuses ; 12 p.100 dans les exploitations classées franchement grisouteuses si la teneur en éléments incombustibles solides de la poussière humide dépasse 35 p.100 ; 20 p.100 dans les exploitations classées franchement grisouteuses si la teneur en éléments incombustibles solides de la poussière humide ne dépasse pas 35 p.100. |
Vérification La vérification des caractéristiques de
la poussière humide dans une voie neutralisée à l'eau
se fait par analyse d'échantillons, suivant un mode opératoire
analogue à celui qui est prévu pour le contrôle de
la schistification, au dernier tiret de
l'article 23.
- la détermination de l'humidité se fait
à 105°C sur un prélèvement brut de poussière
humide constitué au fond dans un récipient étanche,
sans introduction d'eau en excès non fixée à la poussière
;
Le taux d'humidité ainsi trouvé ne caractérise pas l'humidité des fractions les plus fines, sur lesquelles est déterminée la teneur en incombustible solide, mais l'humidité d'une poussière plus grossière qui est à prendre en considération au passage d'une flamme. |
Vérification Les caractéristiques de la poussière humide
dans une voie neutralisée à l'eau doivent êtres vérifiées
par analyse d'échantillons obtenus à partir de prises faites
tous les 10 mètres environ, dans des tronçons d'échantillonnage
de 200 mètres de long au plus.
- un mois à moins de 300 mètres des chantiers
en activité d'abattage ou de creusement ;
|
Surveillance L'humidité de saturation de la poussière
est atteinte lorsqu'une poignée de poussière pressée
dans les mains garde sa forme et laisse les mains humides, sans excès
d'eau ; elle varie avec la nature et la granulométrie de la poussière
et peut se situer entre 10 p. 100 pour une poussière grossière,
et 20 p. 100 ou 26 p. 100 pour des poussières fines ou très
fines.
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Surveillance Dans une zone neutralisée à l'eau, il y a lieu en outre de surveiller l'efficacité de la neutralisation en appréciant : - au toucher et au souffle, l'absence de poussières
charbonneuses sèches et non fixées ;
Lorsque, du fait de la nature des poussières déposées et des taux exigés, cette surveillance peut être considérée comme suffisante, le préfet peut dispenser l'exploitant des vérifications sur échantillons prévues à l'article 31, ou en réduire la fréquence. |
Reprise de l'activité après un arrêt prolongé A l'issue d'une période de congés, et sauf dans le cas de venues d'eau naturelles permanentes suffisantes, il est nécessaire de compléter la neutralisation à l'eau avant la reprise de l'activité, par arrosage et mise en marche des pulvérisateurs ; cela peut être également nécessaire après un arrêt de plusieurs jours, voire un arrêt de fin de semaine. |
Reprise de l'activité après un arrêt prolongé Avant la reprise de l'activité après un arrêt prolongé, la neutralisation à l'eau, y compris du charbon non évacué avant l'arrêt, doit être complétée si besoin est en vue d'obtenir l'humidité requise. |
CHAPITRE VIII
Mise en place des arrêts-barrages
Dispositions générales Les plates-formes à utiliser pour les arrêts-barrages
à stériles, constituées de planches simplement posées
sur un cadre, doivent être disloquées par un souffle aussi
faible que possible ; le cadre support des planches doit avoir une largeur
au plus égale au tiers de celle de la plate-forme et présenter
perpendiculairement à l'axe de la voie une surface verticale pleine
d'une quinzaine de centimètres de hauteur au moins ; la largeur
des plates-formes ne doit pas dépasser 60 centimètres et
la hauteur du chargement 25 centimètres.
- les bacs ne doivent pas être défilés
par rapport à la section de la voie ; déplacé parallèlement
à l'axe moyen de la voie, un bac doit rester à l'intérieur
de toutes les sections sur une quinzaine de mètres de chaque côté
de son emplacement ;
|
Dispositions générales 1. Les bacs utilisés dans les arrêts-barrages
à eau non déclenchés doivent être d'un modèle
soit conforme à une norme européenne harmonisée, soit
autorisé par le ministre chargé des mines en fonction de
règles techniques fixées par lui après avis de la
commission des recherches scientifiques et techniques sur la sécurité
et la santé dans les industries extractives, ou, à défaut
de telles règles ou lorsque celles-ci ne sont pas entièrement
respectées, sur l'avis favorable de ladite commission aux conditions
qu'elle fixe. L'autorisation doit préciser, le cas échéant,
les conditions spéciales d'utilisation du matériel.
2. Lorsque l'agent d'extinction est de la poussière
incombustible, celle-ci doit pouvoir être dispersée dans la
totalité de la section de la voie par le souffle d'une explosion
aussi faible que possible.
3. Les bacs à eau, ou les plates-formes à poussière incombustible et leur chargement, ne doivent pas être défilés dans une surélévation de la couronne, ou placés trop près de cette couronne, ou masqués par des obstacles ou des éléments voisins trop rapprochés. 4. L'ensemble constituant un arrêt-barrage
déclenché doit être d'un modèle autorisé,
soit conforme à une norme européenne harmonisée, soit
autorisé, au regard notamment des conditions de son utilisation,
par le ministre chargé des mines dans les formes prévues
aux deux premiers alinéas du paragraphe 1.
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Types et réalisation des arrêts-barrages d'isolement 3. La distance à respecter entre la bifurcation et le premier élément d'arrêt-barrage d'isolement rencontré à partir de celle-ci est fonction des conditions locales et généralement comprise entre 50 et 75 mètres en cherchant à se rapprocher le plus possible de la limite de 50 mètres. 4. La possibilité de réduire la charge d'un
arrêt-barrage d'isolement à eau est la suite logique des commentaires
de l'article 34 : un entassement inconsidéré
des bacs dans une section droite ou un rapprochement excessif suivant l'axe
de la voie réduiraient certainement l'efficacité de l'arrêt-barrage,
malgré l'augmentation de la charge..
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Types et réalisation des arrêts-barrages d'isolement 1. Les arrêts-barrages d'isolement peuvent être à eau ou à poussière incombustible. 2. Une même section isolée peut contenir un ensemble de puits et de bures trop proches pour qu'il soit possible de les séparer les uns des autres par des arrêts-barrages d'isolement. 3. Tous les ouvrages d'une section isolée
de quartier doivent, sauf impossibilité, appartenir à
un seul quartier indépendant au point de vue de
l'aérage.
4. Un arrêt-barrage d'isolement
à eau doit contenir au total au moins 400 litres d'eau par mètre
carré de section de la voie dans laquelle il se trouve ; sauf impossibilité,
sa longueur ne doit pas dépasser 80 mètres.
5. Un arrêt-barrage d'isolement à poussière incombustible doit porter au total au moins 400 litres de poussière par mètre carré de section de la voie dans laquelle il se trouve. |
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Types d'arrêts-barrages de quartier Les arrêts-barrages de quartier
peuvent être répartis ou concentrés ; ils contiennent
de l'eau comme charge d'extinction.
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Réalisation des arrêts-barrages
de quartier répartis
Les règles édictées dans cet article ne sont applicables que dans la mesure où la voie considérée n'est : - ni dispensée d'arrêt-barrage
de quartier par le paragraphe 2 de l'article 17
;
En général, la violence d'une explosion
est atténuée au passage d'une bifurcation de voie ; la distance
du premier groupe de bacs à une bifurcation ne doit pas être
trop faible, sous peine de laisser passer une explosion devenue trop molle
; elle ne doit pas être trop grande, pour ne pas permettre à
l'explosion de se renforcer excessivement ; elle doit normalement se situer
entre 15 et 35 mètres.
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Réalisation des arrêts-barrages
de quartier répartis
Lorsqu'il est utilisé dans une voie à l'exclusion
de tout arrêt-barrage concentré, un arrêt-barrage
de quartier réparti doit être mis en place conformément
aux règles ci-après :
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Réalisation des arrêts-barrages de quartier concentrés Les règles édictées dans cet article ne sont applicables que dans la mesure où la voie considérée n'est : - ni dispensée d'arrêt-barrage
de quartier par le paragraphe 2 de l'article 17
;
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Réalisation des arrêts-barrages de quartier concentrés Lorsqu'il est utilisé dans une voie à l'exclusion de tout arrêt-barrage réparti, un arrêt-barrage de quartier concentré doit être mis en place conformément aux règles ci-après : - il doit contenir au total au moins 200 litres d'eau
par mètre carré de section de la voie dans laquelle il se
trouve ; sa longueur ne doit pas dépasser 40 mètres ; la
distance entre deux arrêts-barrages de quartier concentrés
successifs ne doit pas dépasser :
400 mètres dans les autres voies ;
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Implantation d'un arrêt-barrage déclenché L'autorisation du préfet de ne pas installer un
arrêt-barrage déclenché peut être fondée
sur une étude montrant qu'il n'existe pas, en l'espèce, de
risque d'inflammation par les pics de la machine d'abattage.
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Implantation d'un arrêt-barrage déclenché Le premier arrêt-barrage rencontré à partir du front, soit d'un chantier en activité de creusement de voie en veine par abattage mécanique, soit d'un chantier en activité d'abattage au charbon dont l'arrêt-barrage de quartier le plus proche est du type concentré et se situe à plus de 90 mètres du front, doit être, sauf autorisation du préfet, un arrêt-barrage déclenché dont le premier disperseur est situé à moins de 60 mètres dudit front. |
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Pose d'un arrêt-barrage de quartier entre deux chantiers 1. Entre deux chantiers d'abattage au charbon ou de creusement de voie en veine, un arrêt-barrage de quartier réparti comportant trois groupes au moins, un arrêt-barrage de quartier concentré ou un arrêt-barrage déclenché doit être mis en place sauf autorisation du préfet. 2. Les dispositions du paragraphe 1 ne sont pas applicables aux cas d'exception prévus au paragraphe 2 de l'article 17. L'exploitant doit arrêter, en accord avec le préfet, les mesures destinées à s'opposer à la propagation d'une explosion de poussières d'un chantier à l'autre. |
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Arrêts-barrages de quartier de types différents dans une même voie Des arrêts-barrages de quartier concentrés, des arrêts-barrages de quartier répartis et des arrêts-barrages déclenchés peuvent se succéder dans une même voie, dans les conditions ci-après : - l'arrêt-barrage de quartier réparti
doit comporter au moins trois groupes ;
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Utilisations particulières des arrêts-barrages 3. Les difficultés dues à la configuration des lieux peuvent résulter d'un manque de place dans la galerie ou d'une longueur de galerie disponible insuffisante, conduisant à installer l'arrêt-barrage en contradiction avec les principes énoncés à l'article 34. Dans ces conditions, la charge peut être réduite sous réserve d'appliquer les mesures prévues pour abattre, capter ou fixer les poussières. |
Utilisations particulières des arrêts-barrages 1. Les arrêts-barrages visés au paragraphe 3 de l'article 17, installés dans les voies équipées d'un convoyeur utilisé pour le transport du charbon en dehors des sections isolées de quartier, doivent être mis en place à des distances n'excédant pas 1 000 mètres, la charge doit être déterminée suivant les dispositions des paragraphes 4 et 5 de l'article 35. 2. Dans les voies d'accès à certains ouvrages susceptibles de provoquer d'importantes émissions de poussières ; visés au deuxième tiret du paragraphe 3 de l'article 17, les arrêts-barrages doivent être chargés à 200 litres par mètre carré de section de voie. Si la configuration des lieux ne le permet pas, toutes dispositions doivent être prises pour abattre, capter ou fixer les poussières. 3. Des arrêts-barrages ayant les mêmes spécifications que les arrêts-barrages de quartier peuvent être mis en place en dehors des sections isolées de quartier ; leur présence dans une voie permet de réduire le taux de schistification comme il est indiqué aux paragraphes 3 et 4 de l'article 22. |
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Surveillance et vérification 1. La surveillance des arrêts-barrages
constitués de bacs à eau ou de plates-formes à poussière
incombustible doit porter notamment sur la tenue des bacs, des plates-formes
et des supports, sur le chargement des plates-formes et le remplissage
des bacs à eau.
2. La surveillance et la vérification des arrêts-barrages déclenchés doivent faire l'objet de dispositions fixées par l'exploitant, adaptées aux particularités du modèle autorisé en application de l'article 35, paragraphe 4. |
CHAPITRE IX
Dispositions complémentaires
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Dispositions concernant l'aérage Dans une mine dont un quartier au moins est classé à poussières inflammables, quel que soit son classement du point de vue du grisou : - l'aérage principal doit être assuré
par un ou plusieurs groupes moto-ventilateurs ;
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Plan L'emplacement des arrêts-barrages et les formules de neutralisation retenues dans chaque voie doivent être indiqués sur un plan à l'échelle du plan d'aérage. |
Registres Il n'est pas demandé de mentionner dans les registres les opérations de neutralisation à l'eau, trop fréquentes et trop dispersées ; elles doivent être organisées dans le cadre du dossier de prescriptions mentionné à l'article 6. I1 est souhaitable que cette instruction prévoie l'inscription sur le registre de circonstances exceptionnelles qui n'auraient pas permis de pratiquer normalement cette neutralisation, par exemple panne de machine ou défectuosité du matériel. |
Registres Les opérations ci-après doivent être enregistrées à leur date : - opérations de neutralisation
par schistification ou de neutralisation par sels
hygroscopiques, avec indication de la quantité et de la qualité
des matériaux utilisés ;
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Contrôles Le directeur régional de l'industrie, de la recherche
et de l'environnement peut, à tout moment, prescrire à l'exploitant
de faire vérifier tout ou partie des mesures mises en œuvre contre
le risque d'inflammation des poussières par un vérificateur
qu'il aura désigné.
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