Curieuse friture sur les ondes de France-Inter… L’émission de France-inter Interception a été victime d’une « censure technique » sur les ondes de RFO Tahiti. Dimanche dernier, les auditeurs métropolitains de France Inter ont pu entendre une remarquable enquête de Benoit Collombat sur les conditions mystérieuses de la disparition, en Polynésie française, du journaliste d’investigation Jean-Pascal Couraud. RFO a bien commencé la diffusion de l’émission, prévue dans sa grille de programmes, mais après 20 minutes, les auditeurs ont eu la mauvaise surprise de ré-entendre le générique de début suivi de la répétition de ce qu’ils venaient d’entendre… Hasard ? La partie non-diffusée à Tahiti de l’émission mettait en cause via un témoignage inédit Gaston Flosse, le patron du territoire pendant 30 ans, et son ami Jacques Chirac, tout en faisant une allusion appuyée à un fameux compte japonais…
Les voyages de Jean-Christophe Mitterrand. Le fils de feu Tonton, qui sera jugé dans l’affaire des ventes d’armes à l’Angola, demandait lundi 17 décembre au tribunal la levée de son contrôle judiciaire, la restitution de son passeport et l’autorisation de voyager plus que loin que l’Europe, qu’il peut déjà arpenter sans problème. Son avocat imaginatif Jean-Pierre Versini avait essayé de passer en force sur ce dernier point : il avait demandé à ce que Jean-Christophe Mitterrand puisse voyager partout dans le monde, sauf là où la justice lui interdirait expressément de mettre les pieds. Mais Benoit Parlos, le magistrat qui présidera les débats de l’affaire à la rentrée de septembre 2008, a recadré le débat. Seule la Chine pourra accueillir le fiston. Ce dernier avait annoncé avoir la possibilité de travailler dans les « relations publiques » pour une grande société.
La BNP Comores toujours condamnée. La filiale locale de la BNP aux Comores, la BIC, a de nouveau été condamnée par la cour d’appel de Moroni, le 12 décembre dernier, dans l’affaire qui l’oppose à une entreprise de cimenterie locale (cf. l’hebdo de Bakchich °57). Et ce alors même que le plaignant, l’homme d’affaires Samir Kamoula, est en cabane depuis le 30 novembre, sur ordre du ministre de la Justice comorienne. Ministre de la Justice qui, il est vrai, avait déjà essayé de publier un décret permettant à la BNP de passer outre sa condamnation… et l’amende qui allait avec. En attendant, l’exécution provisoire de la saisine des avoirs de la BIC à Paris, soit huit millions d’euros, est devenue définitive. Une paille en comparaison des pertes de la banque dans la crise des « subprimes » ; mais quand même.
J’ai écouté cette émission. Très intéressante. Mais pourquoi personne n’en parle ? La corruption à haut niveau n’intéresse personne ? Un compte japonais ? Des comptes de la campagne présidentielle 2002 truqués, du pipeau ?
Et pendant ce temps on met en prison des gamins qui ont volé des carembars à Villiers-le-Bel …
Hasard ? La partie non-diffusée à Tahiti de l’émission mettait en cause via un témoignage inédit Gaston Flosse, le patron du territoire pendant 30 ans, et son ami Jacques Chirac, tout en faisant une allusion appuyée à un fameux compte japonais
Les "voix" de RFO sont impénétrables…