Le président américain ne cesse de hanter les pensées du locataire de l’Elysée.
Devant un parterre d’architectes, Sarkozy s’est lancé l’autre jour dans une défense de ses visionnaires travaux pour l’Ile-de-France.
S’appuyant sur la maquette de ce qui n’est encore qu’un projet – pas même un chantier –, il a vanté sa vision du Grand Paris de l’an 2030. Et de conclure sur un inexplicable parallèle entre lui et… Barack Obama, sous les yeux ébahis des professionnels qu’il a pris à témoin ! « Ce n’est pas ce président américain qui aurait eu une telle vision pour son pays », a-t-il assené.
Déjà, à l’Assemblée générale de l’ONU , qui réunissait tout le gratin des chefs d’État de la planète, Nicolas Sarkozy avait piqué une colère en constatant que la délégation de ses homologues chinois et américains était cinq fois plus importante que la sienne. Il a eu beau rameuter le ban et l’arrière-ban français, rien n’y a fait.
De colère, il n’a pas posé pour la photo traditionnellement prise à la sortie du bâtiment officiel au terme des débats. Et c’est par une porte dérobée que lui et ses quelques collaborateurs ont pris le large. La grandeur de la France (et celle de Sarkozy) méritait bien cette retraite.