Albert Frère, le papy flingueur du capitalisme franco-belge et Augustin de Romanet, patron de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), sont cités comme témoins par Jean-Marie Kuhn, dans le procès en diffamation que lui intente, ainsi qu’à Rue89, la société Quick.
La chaine de restauration rapide, une société belge, jadis propriété d’Albert Frère, fut vendue à la CDC dans des conditions qu’a constamment contestées M. Kuhn. Notre confrère Rue89 est également poursuivi pour avoir, selon la plainte de Quick, « manqué de distance dans son traitement » des accusations de M. Kuhn à l’encontre d’Albert Frère et des appuis dont il bénéficierait au plus haut niveau de l’Etat français.
La XVIIe chambre du tribunal de Paris, le 11 juin, aura une nouvelle fois l’occasion de mordre dans l’épais dossier Quick. La défense de M. Kuhn demande aussi que soit produit à l’audience l’acte de cession de Quick à la CDC, 1100 pages.