Se tenait lundi soir à Paris, la réunion de début d’année d’Anticor, une association de lutte contre la corruption. Adhérente, l’euro-députée du Modem Corinne Lepage veut lancer une enquête au niveau du parlement européen sur la manière dont les agences européennes ont géré l’épidémie de la grippe A. « Il nous faut 180 signatures, le quart du Parlement, c’est énorme ! Mais qui n’essaye rien n’a rien ».
elle rajoute : « Je voudrais savoir comment les décisions ont été prises au niveau européen ; comment les feux verts ont été donné d’autant plus que nous avons constaté, nous, députés, des avis totalement opposés entre des agences européennes. A savoir en l’espèce, celle de la prévention de la maladie et celle du médicament qui nous ont dit exactement le contraire sur l’utilisation du vaccin à quinze jours d’intervalle… Incontestablement il y a un problème. » Conflit d’intérêt ? « Je ne veux pas préjuger, je veux comprendre »
Sur l’état général de la corruption, Corinne Lepage ne mâche pas ses mots « Je pense qu’il y a une "mafiosisation" rampante de la société, en France et en Europe, une confusion des intérêts publics et privés » C’est pas l’affaire Proglio qui va la faire démentir.
voir sur Bakchich.TV, reportage et témoignage sur Anticor