Au sein de l’état-major frontiste tendance Marine, les pronostics vont bon train. Et les espoirs aussi. Depuis que des sondages donnent à la fille de Jean- Marie Le Pen la troisième place derrière les candidats de droite et de gauche à la présidentielle, son entourage se prend à rêver.
Récemment, son bras droit, Louis Aliot, conseiller régional de Midi- Pyrénées, a défini une stratégie devant quelques-uns de ses amis. En position d’arbitre, Marine Le Pen appellera au second tour ses électeurs à voter pour Nicolas Sarkozy, tournant ainsi le dos à la ligne édictée par son père, « ni gauche, ni droite ». Ce qui permettrait au Front national de négocier son entrée au gouvernement. Un scénario à l’italienne. Et qui remplirait le mieux cette fonction de négociateur ? Louis Aliot, bien sûr.
Ces assertions sont fausses et relèvent d’une pure invention et cela à plusieurs titres :
Je ne suis pas conseiller régional de Midi-Pyrénées mais de Languedoc-Roussillon
Je n’ai pas d’amis qui « bavent » à votre « canard », mais surement des ennemis qui, sous couvert d’anonymat (ha les courageux !) veulent nuire pour nuire et tenter de semer la zizanie, ce que tout le monde a bien compris.
Mon engagement au FN s’est précisément concrétisé parce que je considère que nous ne sommes ni à gauche, ni à droite et que celles-ci sont les responsables impardonnables de la décadence morale, sociale, économique et identitaire que nous subissons.
Le FN est une alternative au système et ses idées premières, la préférence nationale et la redéfinition d’une autre Europe respectueuse des peuples et des souverainetés, sont des éléments qui ne sont pas négociables.
Autant dire qu’une alliance avec l’UMP et Sarkozy serait une véritable trahison de notre combat au service du peuple français.