On entend beaucoup les partisans de Jean-Louis Borloo. Mais on entend moins ceux que la perspective de le voir entrer à Matigon fait braire en silence.
Comme les préfets qui, cela va de soi, font corps contre ce non-énarque. « On ne veut surtout pas de Borloo à Matignon, explique ce membre de la préfectorale. Avec lui, au bout de quelques semaines, ce serait la fin du Premier ministre, il serait complètement dépassé et écrasé par Sarkozy ».
Au moins, il donnerait raison à Fillon qui avant la présidentielle de 2008 avait théorisé la fin de la fonction de Premier ministre.