Certains y voient un effet de l’hypercentralisation du pouvoir aux mains de Claude Guéant, du secrétaire général de l’Elysée sans qui rien ne se fait. Depuis des mois maintenant, le petit milieu de l’industrie ferroviaire attend la nomination du futur patron du gendarme du ferroviaire, l’ARAF, équivalent de l’autorité de régulation de l’énergie, la CRE, ou de l’ARCEP pour les télécoms. « On s’est dépêché de voter la loi l’an passé pour ne pas se faire taper sur les doigts par Bruxelles et pour ne pas se prendre une plainte des concurrents de la SNCF, mais à présent Guéant a sans doute d’autres dossiers plus importants à traiter » imagine ce haut fonctionnaire. Il faut dire aussi que les candidats à cet organisme qui sera installé au Mans ne courent pas les rues.
Candidat du sous-ministre des transports Bussereau, l’ex commissaire européen Jacques Barrot s’est débiné, il y a quelques mois. Aujourd’hui, parmi d’autres, le nom de plusieurs victimes du suffrage universel comme Gilles de Robien ( ex maire UDF d’Amiens) ou de Bernard Bosson (ex maire UMP d’Annecy) reviennent en boucle.
Quand Guéant aura cinq minutes…