Le Parisien, il vaut mieux l’avoir en journal. D’un côté, la proprio, Marie-Odile Amaury, mandate la banque Rothschild pour réfléchir à l’avenir du titre. De l’autre, la Société des journalistes (SDJ) rend public un questionnaire soumis aux gratte-papiers où affleurent les mots « pressions » et « censure »… Et des divisions apparaissent.
Ainsi, au moins six personnes ont démissionné de la SDJ pour se désolidariser du questionnaire. Dans un communiqué interne, les scribouillards du service politique affirment ne pas avoir été confrontés « à des cas de censure ni même à des pressions politiques ». Gênée aux entournures, la SDJ a ensuite précisé que « dans l’ensemble des réponses apportées, ce thème est minoritaire ».
Le 22 avril pourtant, la SDJ s’était émue qu’une contre-enquête sur les méthodes d’investigation de l’équipe de Haute Définition (TF1), à Tremblay-en-France, n’ait pas été publiée. Et les journalistes de regretter, dans un communiqué interne que Bakchich s’est procuré, que la non-publication de cette enquête « a contribué à semer le doute sur l’indépendance de notre titre à l’égard d’un grand média ». Avant de déclarer à Bakchich, à l’unisson du patron du service enquête, qu’il n’y avait « pas suffisamment d’éléments probants » dans l’article trappé.
Un événement a sans doute troublé les plumitifs… Un coup de fil d’Emmanuel Chain à la direction du journal, « à titre amical et préventif », précise à Bakchich le présentateur de Haute Définition. Avec ou censure ?