Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, est il un témoin capital dans l’affaire Boulin ?
Au cours de la conférence de presse tenue jeudi 25 mars par Me Olivier Morice, l’avocat de Fabienne Boulin-Burgeat, l’examen des cahiers de permanence et autres registres de présence aux ministères de la Justice, de la Défense et de l’Intérieur pendant la nuit du 29 au 30 octobre 1979 est présentée comme utile à l’élucidation du décalage entre la première découverte du cadavre de Robert Boulin, vers 1 h, et sa découverte officielle à 8 h 40.
Claude Guéant était à l’époque conseiller technique au cabinet du ministre de l’Intérieur Christian Bonnet.
Me Morice, répondant à une question, a fait état d’informations selon lesquelles "Claude Guéant était de permanence la nuit du 29 au 30 octobre 1979" Place Beauvau.
De son côté, Christian Bonnet avait précisé qu’il avait été réveillé cette nuit-là entre 1 et 2 h du matin par le conseiller technique de permanence à son ministère, qui lui avait annoncé "la découverte du cadavre de Robert Boulin, suicidé".
L’ancien ministre gaulliste Jean Charbonnel, participant à la conférence de presse, a détaillé les circonstances dans lesquelles Alexandre Sanguinetti, leader historique du mouvement gaulliste, lui avait confié les noms des deux principaux responsables de l’assassinat de Robert Boulin.
Jean Charbonnel entend donner ces noms à un magistrat instructeur.
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Il suffit de se remémorer la carrière de Claude Guéant dans le Neuf-deux pour deviner un des noms confiés par Alexandre Sanguinetti à Jean Charbonnel.
Claude Guéant serait-il Secrétaire Général de la Présidence de la République s’il n’avait été de permanence cette nuit du 29 au 30 octobre 1979 ?