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AFRIQUE POLITIQUE

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AFRIQUE SUR INTERNET

BIBLIOGRAPHIE AFRIQUE

L’État-nation en Afrique subsaharienne

image 1 CHRONIQUES

  • HISTOIRE: HERITAGE AFRICAIN

Le continent africain a produit dans l'Antiquité deux empires "autochtones" : l'Egypte et l'Abyssinie-Ethiopie, nés en bordure du continent après le desertification du Sahara . Les autres grandes entités proviennent de l'extérieur Empire Romain, islamisation et arabisation .

En Afrique Noire, au Sud du Sahara l'islamisation des autochtones et le commerce transaharien (ainsi que le trafic d'esclaves animistes) sont à l'origine des empires du Ghana et du Mali, un peu comparables aux dominations turco-mongoles de l'Est européen et du Moyen Orient.

Les structures pré-coloniales n'étaient pas propices à la construction de grands états, comme ceux de l'Europe, de l'asie pacigfique, de l'Amérique pré-coloniale.

Bon nombre de pays connaissent encore au minimum sur leur territoire une division Nord -Sud avec les oppositions anciennes de mode de vie entre les chasseurs-cueilleurs nomade(steppe et savane) , souvent musulmans et les agriculteurs sédentaires (foret-galerie, littoral) longtemps dominés par les premiers et soumis aux razzia de main d'oeuvre en direction de l'Empire Romain puis du monde arabe pendant tout le Moyen Age

Recoupant partiellement la coupure des modes de vie, celle des ethnies . Dans le cadre des frontières actuelles, la diversité ethnique est un obstacle à la formation de l’unité nationale et favorise l'instabilité régionale lorsque des groupes ethniques sont en position transfrontalière (ne serait-ce que par semi-nomadisme)

  • HERITAGE COLONIAL:

L'organisation territoriale actuelle de l'Afrique est très largement celle qui resulte des colonisations et, notamment de l'eviction de l'occupation ottomane (Egypte, Maghreb) des partages intervenus vers la fin du XIX° siècle (Conférence de Berlin en 1884-85) et remaniés après les rivalités franco-anglaises(Fachoda 1898) puis l'éviction des Allemands après 1918 (Togo, Cameroun, Namibie, Tanganyika, Rouanda-Burundi ) .

La decolonisation a commencé après la Deuxième guerre Mondiale (conférence de Brazzaville 1944, indépendance de l'Afrique française et du Congo Belge en 1960 )

Frontières, régimes constitutionnels, structures et méthodes administratives n'ont guère été modifiées, souvent par prudence, ou pour faire plaisir aux bailleurs de fonds occidentaux qui souhaitent, à tort ou à raison, maintenir en Afrique un idéal de démocratie de marché.

Histoire de l'Afrique

image 2 GEOGRAPHIE

  • Frontières, États et territoires
    La détermination des frontières africaines, issue de la colonisation, a pu paraître arbitraire, mais ne s'était pas faite sans une certaine logique, celle des bassins hydrographiques.
  • La délimitation, perpendiculaire à la côte, du territoire de certains pays littoraux devait drainer les richesses vers les ports et à faire déboucher les zones sahéliennes vers la mer (Bénin, Gambie, Togo). Ces "espaces couloirs", de petite taille et sans réelle homogénéité, sont fragiles et les États du Sahel, vastes et peu peuplés ont des difficultés à freiner les velléités indépendantistes.
  • Les "frontières chaudes" conflictuelles ne sont pas générales en Afrique et ne sont pas une spécialité de ce continent: l'Europe, l'Asie , l'Amérique latine, la Russie y sont au moins aussi sensibles.
  • Plus encore que le tracé des frontières, c'est le modèle étatique d'encadrement de l'espace naturel et de la société ethnique qui pose problème.On rencontre souvent des espaces vides, sans fonctions, où l'État est peu présent ainsi que des espaces transfrontaliers perméables aux échanges licites ou illicites. Mais les groupes ethniques transfrontaliers ne constituent pas, le plus souvent tout au moins, une remise en question du contour des États.
  • Les frontières africaines en général ne sont pas globalement contestées .Elles sont désormais stabilisées, à la suite d'une Conférence de l’OUA de 1964.
  • Les frontières étatiques, en Afrique comme ailleurs, sont en partie subverties par les logiques de la globalisation, par les flux "invisibles" licites et illicites et par les impératifs d'actions d'ingérence aux contours discutés.

 

image 3 POLITIQUE

  • Le pouvoir en Afrique :
    • les militants de la decolonisation (Sekou Touré, Houphuet-Boigny, Senghor etc...)ont aujourd'hui disparu
    • les remplaçants sont souvent des généraux ou des chefs révomutionnaires
    • quelques pays ont des processus pleinement démocratiques (ex: Sénégal...)
  • Gouvernance et corruption

    Dans son rapport 2005, l'organisation non gouvernementale Transparency International (TI) relevait que les pays les plus corrompus au monde sont aussi parmi les plus pauvres, "deux fléaux qui s'alimentent réciproquement, enfermant les populations dans le cycle de la misère". Selon l'organisation, qui évalue un "Indice de perception de la corruption", la corruption et ses conséquences alimentent la violence, du niveau supérieur de l'État à ses échelons locaux.
    Parmi les 70 pays où l'ONG considère que la corruption atteint un niveau grave (indice inférieur à 3 sur 10, 10 représentant l’absence de corruption) figurent bon nombre d'États africains : Tchad, Côte d'Ivoire, Guinée Equatoriale, Nigeria.
    Selon TI, la corruption a augmenté en Afrique entre 2000 et 2004 et les pays pétroliers riches, tels que l'Angola, la Libye, le Nigéria et le Tchad, affichent les indices de corruption les plus élevés.
    TI fait observer que "la corruption dépouille les pays de leur potentiel" et que "les pays riches en pétrole comme l'Angola, la Libye, le Nigéria, le Soudan, le Tchad affichent tous des scores extrêmement bas. Dans ces pays, la passation de marchés publics dans le secteur pétrolier est corrodée par la disparition des revenus qui aboutissent dans les poches des dirigeants de sociétés pétrolières occidentales, d’intermédiaires et de fonctionnaires locaux".
    Selon un calcul du FMI, 4,22 milliards d'USD auraient disparu des caisses de la Banque centrale d'Angola entre 1997 et 2002, soit 9,25% du PNB du pays. Et certaines recettes n'apparaissent pas du tout dans les comptes publics, celles du diamant par exemple.
    Par ailleurs, entreprises et groupes qui investissent en Afrique, souvent pour en exploiter les ressources, conditionnent rarement leur présence à des garanties de bonne gouvernance et n'y appliquent pas toujours les règles de "Responsabilité sociale et environnementale".
    De plus en plus d'institutions et organisations internatianales, bailleurs d'aide à destination de l'Afrique subsaharienne, conditionnent leurs financements à des garanties de bonne gouvernance et de transparence quant à leur utilisation. Si certains y voient une ingérence supplémentaire des puissants et des riches à l'égard des plus pauvres, les populations concernées ne peuvent qu'en bénéficier.

    Pous compléter et prolonger, voir dans le corpus documentaire de ce dossier (des cartes, des graphiques) : La croissance et le développement : à quelles conditions ?
La corruption

image 4 INTERNATIONAL -SECURITE

  • Les conflits

Les conflits - surtout internes- continuent à faire plus de victimes en Afrique que dans toutes les autres guerres réunies à travers le monde. ils compromettent gravement le développement , la démocratie et les droits de l'HommeLes conflits tendent à diminuer en nombre, avec de moins en moins de massacres et de moins en moins de morts.La fin des guerres coloniales et de la Guerre froide a permis à l’ONU et aux nombreuses ONG de multiplier les missions de paix en liaison avec certaines organisations régionales.

Malgré l es catastrophes (Somalie, Rwanda), l'intense activité diplomatique a permis d'engranger des succès en Namibie, au Burundi, par exemple. Certains processus de reconstruction et de réconciliation post-conflits paraissent encourageants : en Angola, en Guinée-Bissau, en Sierra Leone et au Libéria

Réconciliation et pacification

Des processus de réconciliation et de résilience se sont efforcés de mettre un terme à des conflits particulièrement meurtriers et de réduire le niveau de conflictualité en Afrique subsaharienne. Différents exemples peuvent être analysés et comparés.

Le défi judiciaire du génocide des Tutsis au Rwanda est exemplaire. On estime que 760 000 Hutus sont responsables du massacre de plus de 800 000 tutsis en trois mois (du 6 avril au 4 juillet 1994). Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) siège à Arusha en Tanzanie depuis novembre 1994 mais ne juge que "les échelons suprêmes" de l'élite qui gouvernait le Rwanda à l'époque du génocide.
Les "génocidaires" hutus réfugiés dans l'Est du Congo ont été invités, par le régime du président Paul Kagamé, à rentrer dans leur pays où ils sont accueillis dans des ingandos ("camps de solidarité"). Leur sont alors dispensées, en chanson, les vertus de la réconciliation nationale. Des juridictions gacaca ("tribunal sur gazon"), des tribunaux populaires traditionnels jugent, localement, les Rwandais qui ont participé aux massacres de 1994. Composé d'une douzaine de pays et de représentants des Nations unies, de l'UE et de l'UA, le Comité international d'accompagnement de la transition (CIAT) a appelé à "une collaboration totale des autorités rwandaises et congolaises pour assurer le bon déroulement des opérations de rapatriement". Mais ce processus de réconciliation peut avoir un goût amer aux yeux de ceux qui considèrent que le procès des "génocidaires" reste inachevé : des "impunis", bénéficiant d'influence et de réseaux, n'ont pas eu à s'expliquer sur leurs actes. Certains observateurs (ONG, experts internationaux) jugent ce processus de pacification insuffisant pour garantir une cohabitation sereine.
De son côté, le Burundi avait plongé, en 1993, dans un cycle de coups d'État et de massacres politico-ethniques entre Hutus et Tutsis. Douze années de guerre civile ont fait plus de 300 000 morts. En août 2000, sous l’autorité du président sud-africain Nelson Mandela, un accord de paix était signé à Arusha en Tanzanie. La première traduction, dans les faits, de cet accord a été l’intégration de quelques 3 000 soldats rebelles à l’armée régulière. Le processus de pacification, garantit par les États voisins, (Ouganda, Tanzanie et Rwanda), repose sur le retour à une vie constitutionnelle normale et sur un programme électoral (voir l'entrée ethnie du glossaire).

Dans l’Afrique du Sud tout juste libérée de l’apartheid (Nelson Mandela avait été libéré en 1990, les trois dernières lois de l’apartheid abolies en 1991), la création, en 1993, de la Commission "Vérité et réconciliation" (CVR / Truth and Reconciliation Commission TRC) a contribué à éviter l'affrontement direct entre victimes (en majorité noires) et bourreaux (blancs pour la plupart) du régime de discrimination raciale. La personnalité de Mgr Desmond Tutu, archevêque anglican de Johannesburg et prix Nobel de la paix, qui l’a présidée, n’est pas étrangère à la réussite de cette expérience originale sur le plan juridique. Mais le processus s'inspire aussi de l'esprit d'"Ubuntu", mot d'origine africaine qui désigne une forme d'harmonie, de fraternité, d'humanité commune, prenant en compte l'humanité totale de l'individu et de ses rapports avec la collectivité au lieu de s'attacher exclusivement à ses actes illicites.
Destinée à juger les infractions aux droits de l'Homme commises pendant le demi-siècle de l'apartheid, le principe en était simple : bénéficieraient d’une amnistie tous ceux qui viendraient devant la CVR reconnaître leurs exactions à condition que le requérant "expose tous les faits" et qu’il prouve que ses crimes étaient "politiquement motivés". L'objectif était de faire jaillir la vérité en révélant des événements passés, première étape du processus de réconciliation. Les déposants étaient surtout des membres de la police qui avaient torturé, et parfois tué, des militants des mouvements de libération noirs, principalement du Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela.
Le 15 avril 1996, la Commission tenait sa première audience publique et, au fil des dépositions, elle a réussi la catharsis réparatrice espérée en explorant les "peurs" et les "douleurs" du régime d'apartheid. Évitant le piège de cycles de vengeance sans fin, la révélation des sévices infligés par les bourreaux a facilité la réconciliation entre les communautés, pour les actes commis dans le passé. En 1998, le rapport final de la CVR avait recensé 21 000 victimes, dont 2 400 ont témoigné en audiences publiques. Sur les quelque 7 000 demandes d’amnistie reçues, la plupart ont été accordées. Cependant, l’expérience de la CVR n’a pas été sans heurts. Beaucoup de blancs, en particulier Afrikaners, y ont vu une chasse aux sorcières qui prenait pour cible leur communauté. Pourtant, la CVR s'est également intéressée aux violations des droits de l’Homme perpétrées par les mouvements de libération. Son impartialité à cet égard apparaît clairement dans son rapport et constitue en elle-même une importante contribution à la réconciliation.




image 5 ECONOMIE

Le risque politique de conflits a un effet dissuasif sur les investissements étrangers ce qui alimente le cercle vicieux de la pauvreté du continent.
La région cumule les facteurs générateurs de guerre : pauvreté, instabilité d'institutions politiques inéquitables, discrimination ethnique, effets de contamination d'autres guerres.

Les tensions territoriales sont aggravées en Afrique subsaharienne par les problèmes d'insécurité et par les obstacles à la circulation ("coupeurs de route" ) sur les routes ou les pistes.Ceci entrave les mobilités, les échanges et les investissements licites mais fournissent des opportunités de large secteur informel (racket, contrebande, trafic des êtres humains) .

 

Autour du lac Tchad, intégrations et désintégrations - dossier de Politique africaine dossier réalisé avec le soutien du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest / OCDE, n° 94, juin 2004 :
www.politique-africaine.com/numeros/094_SOM.HTM

D'après Janet Roitman (CNRS-MALD) - "La garnison-entrepôt, une manière de gouverner dans le bassin du lac Tchad" - Centre d'études et de recherche internationales, Sciences Po - Critique internationale, n°19, avril 2003 : www.ceri-sciencespo.com/publica/critique/article/ci19p93-115.pdf et
www.ceri-sciencespo.com/cerifr/publica/critique/criti.htm

image 6 SECTEURS

 

 

 

 

image 7 SOCIETE

Génocide

Le continent africain a connu deux génocides au XXe siècle, et c'est sur son sol qu'est née cette pratique nouvelle du meurtre de masse.Le premier est le massacre de rebelles Herero par les troupes allemandes en Namibie en 1904.Le dernier génocide du XXe siècle se déroule au Rwanda, sous les yeux de la communauté internationale, avec l’extermination, en trois mois, du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, de 800 000 personnes d’ethnie tutsie, soit 1/10e de la population du pays.Le machete y est devenu une arme de destruction massive...

 

image 8 OPINIONS

 

image 9 PERSPECTIVES

L'avenir de l'Afrique passe par des formes de concertation et d'organisation régionales supra-nationales.

 
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