Bientôt la rentrée, cartables et agendas ne vont pas tarder à envahir le pays. Mais la rentrée, c’est aussi une ribambelle de nouveautés technologiques confondantes. « Ce soir sur le web » a fureté dans les moindres recoins de la Toile pour dénicher les dernières prouesses de la technique.
La dernière trouvaille du Goliath informatique Microsoft est un procédé de transformation d’images vidéo étonnant. Une technologie appelée « unwrap mosaics », qui permettra bientôt de retoucher une vidéo aussi facilement qu’une photo.
La figure du robot continuera de hanter la littérature et le cinéma jusqu’à ce que la machine, toujours plus intelligente, nous dépasse. Tel est le fantasme des uns et la crainte des autres. Quoiqu’il en soit, les décennies passent, et le double humain sans cœur ni raison, de fer et de fils vêtu, est toujours plus parfait.
Ce que prouve le dernier concept de Jake Loniak, élève de l’illustre « Art Center College of Design », une motocyclette squelette… Plus précisément, il s’agit d’un « exo squelette », composé de 36 muscles pneumatiques qui contrôle le moteur électrique, commandé par les mouvements de son conducteur. L’invention n’est pas encore au point, mais elle possède d’ores et déjà un nom, la « Deus Ex Machina ».
On pourrait clore cet épisode sur ces images fascinantes, et admirer l’idée écologique d’un véhicule hyper moderne. Mais la technologie peut aussi être l’art de la destruction ; en regardant la vidéo qui suit, on doute soudainement de l’optimisme de Voltaire, qui à l’époque disait dans Le Mondain :
« Regrettera qui veut le bon vieux temps,
Et l’âge d’or, et le règne d’Astrée, (…)
Moi, je rends grâce à la nature sage
Qui, pour mon bien, m’a fait naître en cet âge
Tant décrié par nos tristes frondeurs :
Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
J’aime le luxe, et même la mollesse, (…)
Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,
Tout sert au luxe, aux plaisirs de ce monde.
Ô le bon temps que ce siècle de fer !
Le superflu, chose très nécessaire,
A réuni l’un et l’autre hémisphère. »
Cinq cibles abattues, à un peu plus de 200 mètres, en cinq secondes…
Construire et détruire, détruire et construire, tel le moteur qui fait marcher l’humanité. Mais que l’on soit technophobe ou technophile, on ne peut ignorer les avancées de la technique. Reste à savoir, l’usage qui en est fait.