Exclusif : Arnaud Teullé laisse sa place à Jean Sarkozy. Le candidat dissident aux municipales de Neuilly, Arnaud Teullé, retire sa candidature pour les cantonales à Neuilly sud. Son remplaçant, le fil du Président, Jean Sarkozy, devait déposer sa liste à la préfecture à 15h30 ce mercredi 20 février. Indice d’un deal entre le président de la République et Teullé pour que ce dernier laisse la place au fils Sarkozy, « Dadou », la mère de Nicolas, viendra assister au meeting que donne ce soir à 20h30 Arnaud Teullé. Qui maintient donc sa liste aux municipales contre Jean-Christophe Fromantin, le candidat officiel de l’UMP, soutenu par Devedjian.
Christine Ockrent nommée à la tête de France Monde ? L’hypothèse la plus probable qui court ce matin pour la tête de France Monde : la journaliste Christine Ockrent, madame Bernard Kouchner à la ville, main dans la main avec Alain de Pouzilhac, patron de France 24. C’est ce soir 20 février que sera annoncée la décision prise à l’Elysée.
Emmanuelle Mignon à Bercy ? Dans les couloirs du ministère de l’Economie et des finances, on évoque l’arrivée prochaine de la dircab de Super Sarko, Emmanuelle Mignon, à la tête de la nouvelle structure regroupant la Direction générale des impôts et la Direction de la comptabilité publique, qui constituera l’un des plus beaux postes de la haute administration. Mignon, diplômée de l’Essec et de l’Ena, a toutes les compétences requises, selon des habitués de Bercy qui diffusent cette hypothèse, mais son caractère bien trempé faire craindre le pire, alors qu’il faudra négocier la réorganisation de ce "machin" avec les puissants syndicats.
L’ancien patron du Royal Monceau décoré. L’homme d’affaires syrien, Osmane Aidi, ancien patron du Royal Monceau à Paris et d’autres établissements à Nice et à Biarritz, sera décoré ce mercredi 20 février au soir par le général patron de la Légion d’Honneur. Pour la petite histoire, la DGSE a longtemps été forte présente dans le palace d’Aïdi, où nombre de chambres étaient en permanence équipées de caméras et micros… Récipiendaire de la distinction de commandeur grâce à la bonne volonté de Jacques Chirac, quelques semaines avant que ce dernier quitte l’Elysée, Aïdi, mis en examen par la juge Xavière Siméoni pour « corruption d’agents publics étrangers », a ramé pour trouver quelqu’un qui accepte de lui remette la décoration. Même Sarko n’était pas du tout chaud…
Colloque, excellences et bavardages. Tout le gotha énarquo-économique français s’est donné rendez-vous le 13 février dernier pour festoyer les 30 ans du CEPII, un centre de recherches français spécialisé dans l’économie internationale. Que du beau monde : Michel Camdessus, ex-patron du FMI, Pascal Lamy, directeur de l’OMC, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères… Et respectivement en guest-star pour les discours d’ouverture et de fermeture de ce somptueux colloque : Eric Besson, secrétaire d’Etat d’ouverture en charge de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques ainsi que Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat responsable des Affaires européennes. Petit hic, lorsque les deux éminences gouvernementales ont pris la parole, l’assemblée n’a pas jugé utile de cesser de papoter. Parmi ces bavardages, quelques piques bien senties sur la politique économique et européenne de la France. Par contre, aucune des éminences présentes n’a jugé utile de revenir, en bien ou en mal, sur les exploits maritaux de Nicolas Sarkozy. Sans doute pas dignes d’une assemblée de ce niveau.
Carla Bruni déjà craque pour Séguéla. Dans l’univers ouaté des salons de beauté , on parle déjà du « transfert de l’année ». Carla Bruni vient en effet de quitter le salon de beauté dirigée par Anna Carlotta à Neuilly et dont elle était pourtant une fidèle cliente depuis des années, pour passer à la concurrence : chez « Bleu comme bleu » salon de beauté et restaurant tout aussi chicos, avenue Hoche. Et surtout dirigée par Sophie Séguéla, épouse de l’inusable publicitaire et comme chacun sait, organisateur du fameux dîner qui a permis à Carla et Nicolas de se trouver. Comme quoi un bienfait n’est jamais tout à fait perdu. Parmi les autres VIP qui ont leurs habitudes chez « Bleu comme bleu », on peut citer par exemple Bernard Tapie. Nanar est un client régulier des « private cabines » de l’établissement, lesquelles permettent par exemple de se faire faire en toute discrétion une petite…. « coloration ». Ceci sans que toute la clientèle cancannante de la maison aille raconter dans tout Paris que X se fait teindre les cheveux…
J’ai un doute… n’est pas le petit Jean qui fut poursuivi en son temps pour délit de fuite alors qu’il chevauchait son scooter ? Le dernier épisode de "Sarkoland, ton univers impitoyable" nous présente le fils ( un nouveau papamadit ?) qui guigne le trône de papa, sans le soutien de sa grand mère qui préfére donner sa voix à Arnaud, l’ancien chevalier rétrogradé au titre de vassal.. Pendant ce temps, papa resserre son contrôle des médias en nommant des gens pas très objectifs aux postes clés, tout en cherchant à eliminer son 1er ministre depuis que son miroir magique lui a annoncé qu’il était plus-meilleur que lui aux yeux du peuple d’en bas… Ouf, en fin dépisode, on apprend le mariage pour bientôt de Cécilia, (l’ex)avec son Richard…
Diable, qu’est ce que je suis contente de m’être exilée…
Christine Ockrent nommée directrice générale de France 24 : non, ce n’est pas une blague ! Publié le mercredi 20 février 2008 à 19h32 | LE FIL TéLéVISION | Tags : news TV audiovisuel public
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Personne n’osait y croire, mais c’est officiel ce soir : la reine Christine (Mme Kouchner à la ville) prend les rênes du fleuron de notre audiovisuel extérieur. Des pratiques dignes d’une république bananière, qui ne manqueront pas de ravir nos partenaires francophones, qui craignaient que TV5 Monde ne soit la “voix de la France”… Ils l’ont vraiment fait. Après plusieurs jours de rumeurs, l’Elysée a officialisé ce soir la nomination de Christine Ockrent au poste de directrice générale de France Monde, holding qui coiffera désormais l’audiovisuel extérieur français (France 24, TV5 Monde, RFI). Oui, oui, Christine Ockrent, à la ville Mme Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères. Un Kouchner qui a évidemment plus que pesé dans la nomination de sa compagne à ce poste stratégique. Car si aujourd’hui France 24 n’est pas sous la tutelle du Quai d’Orsay, le vaste projet de réforme de l’audiovisuel extérieur voulu par Nicolas Sarkozy prévoit le rattachement de l’ensemble de la holding. Même si certains planchent aujourd’hui pour qu’au final il dépende de Matignon, histoire de sauver la face et de masquer un évident conflit d’intérêt.
En tout cas, le mal est fait, et on voit d’ici les railleries qui ne manqueront de fleurir dans la presse étrangère – et, on l’espère, française – dans les prochains jours. Fort marris de ne pas avoir été associés à cette réforme, les actionnaires francophones (belges, québécois, suisses) de TV5 Monde s’inquiétaient du risque que cette chaîne ne devienne uniquement la voix de la France, et non plus celle de la francophonie. Avec la compagne du ministre français des Affaires étrangères aux commandes, on peut dire que c’est mal parti. Surtout, la France devrait se voir reprocher des pratiques digne d’une république bananière.
Et il y a le reste. Car celle qui fut un temps appelée la « reine Christine » est aussi la reine des ménages (1), pratique qui ne fait pas franchement bon ménage, justement, avec la déontologie journalistique. La liste de ses prestations s’avère d’ailleurs longue comme le bras : animation de la dernière université du Medef, lancement de Microsoft Windows Vista, « forum retraites » de la Caisse des dépôts, soirée SFR… Une activité parallèle et effrénée qui a ému la Société des journalistes de France 3, dont Ockrent est salariée pour son émission du dimanche soir Duel sur la Trois, réclamant des sanctions à la direction de la chaîne. Finalement, elle n’en aura pas eu le temps, même si on a pu remarquer le peu d’empressement des dirigeants à prendre des mesures.
Last but not least, le site du Point a révélé il y a quelques semaines que dame Christine émargeait aussi à 120.000 euros par an pour une chronique hebdomadaire bilingue sur France 24, chaîne qui désormais sera sous sa responsabilité. Un chiffre qui a, on peut s’en douter, suscité plus que de l’émoi chez les jeunes salariés de la chaîne d’infos internationale. La nomination d’Alain de Pouzilhac, président de cette dernière, à la tête de France Monde apparaît du coup presque anecdotique.
Richard Sénéjoux (1) pratique de certains journalistes qui consiste à monnayer leur notoriété pour l’animation de débats, conférences et autres activités commerciales en tous genres.
L’information est tombée sur le site du nouvel obs
cANTONALES Jean Sarkozy annonce qu’il sera "le candidat de la majorité présidentielle" aux élections des 9 et 16 mars à Neuilly-sud
Il a 22 ans, la place doit-être bonne…
