Dossiers Laporte : Eric Woerth promet de ne rien étouffer. Selon le ministre du Budget Eric Woerth, Bernard Laporte, le nouveau secrétaire d’Etat aux Sports, n’a pas grand chose à craindre des enquêtes fiscales qui le visent. « J’ai regardé de près mais cela ne me parait pas casser trois pattes à un canard, raconte le ministre en privé. Cela dit, il est hors de question que j’intervienne ou que j’étouffe l’affaire. De toute façon, si je le faisais, cela se saurait aussitôt ». C’est faire beaucoup d’honneur à la presse.
Libération trouve les patrons de presse mal payés. Le 5 octobre dernier, Libé trouvait l’indemnité de licenciement de Jean-Marie Colombani faible par rapport à ce qu’il aurait eu le droit de toucher s’il était dans un autre secteur d’activité ; dans ce cas, le journal estimait son indemnité à 1,6 million d’euros, contre 950 000 euros effectifs. Le week-end dernier, le même journal estimait que le salaire de Patrick de Carolis, président de France Télévision (240 000 euros par an plus les primes) est une « misère vis à vis de ses concurrents ». Laurent Joffrin prépare-t-il sa prochaine négociation salariale ?
Les patrons tunisiens préfèrent… l’Algérie. Pour éviter de se faire plumer par les clans Trabelsi, Matari et tutti quanti qui sévissent dans le beau pays du président à vie Ben Ali, de plus en plus d’entreprises tunisiennes migrent vers l’Algérie. Le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur et s’apparente maintenant à un exode. On recense en effet pas moins de 680 boites tunisiennes enregistrées en Algérie. Un record ! Cette transhumance ne va pas sans créer quelques tensions dans les milieux d’affaires algériens. Certains patrons voient d’un (très) mauvais œil ces réfugiés économiques d’un nouveau genre et leur reprochent de rouler des mécaniques. Leur argument ? « Ils arrivent en Algérie en nous disant que nous avons le pétrole et eux les idées ». Ambiance…
Le Directeur de Cabinet de Christine Lagarde a eu un contrôle fiscal de 660 000 euros, cela ne l’empêche pas d’être au gouvernement.
Stéphane Richard Le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie s’est acquitté d’un redressement pour un montant de 660.000 euros, du temps où il était président de Nexity
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20071027.OBS1750/redressement_fiscal_pour_le_directeur_de_cabinet_de_lag.html
Un "compromis" peu avant la nomination
Selon le magazine, la DGI aurait découvert que Stéphane Richard ainsi qu’ un autre dirigeant de Nexity auraient placé "dans des plans d’épargne en actions (PEA), bénéficiant d’une fiscalité très allégée, près de 900.000 euros qui auraient dû être, selon elle, assimilés à des revenus, assujettis à une fiscalité beaucoup plus lourde". Sept autres dirigeants de Nexity sont visés par l’enquête de la DGI, poursuit Marianne qui évoque également des "négociations" entre Stéphane Richard et l’administration fiscale au terme desquelles un "compromis" aurait été trouvé le 15 mai 2007, soit quelques jours avant la nomination de ce dernier à Bercy intervenue le 22 mai.