Simple comme un coup de fil
vendredi 7 juillet 2006
Depuis quelques semaines, le président centrafricain François Bozizé est un peu tendu. Le nord de son pays est « quasiment sous occupation » s’est-il affolé le 3 juillet dernier.
En effet, la guéguerre entre ses deux voisins, le Tchad et le Soudan, déborde sur ses plates-bandes. Les si poétiques rebelles tchadiens du Fuc (Front uni pour le changement), armés par le Soudan, ont installé leur base arrière au Nord du Centrafrique. Une sorte de dommage collatéral pour Bozizé, fidèle soutien de Idriss Déby, le président tchadien.
Heureusement, la France veille. Et Jacques Chirac a même décroché son téléphone, jeudi soir, pour rassurer son ami africain. L’armée tricolore fera le nécessaire, comme elle l’a déjà fait au Tchad, pour que les importuns déguerpissent.