un territoire encore sous peuplé (au regard des densités de l'Asie ou de l'Europe)

des espaces pour l'agriculture de masse

des réserves minérales, notamment pétrolières 

pas de destructions majeures par les guerres depuis la Guerre de Secession

des ressources humaines de qualité importées depuis le milieu du XIX°siècle (60 millions d'immigrants européens)

importance de l'exode des cerveaux en provenance d'Europe et d'Asie

démocratie de marché, 

concurrence et liberté d'entreprise

le "soft power" de la diplomatie américaine

le facteur travail: flexibilité du corps social (les restructurations libèrent des ressources humaines pour les créations)

le facteur capital: le financement par les capitaux étrangers, la Bourse, le capital-risque (financement des start-up de la Silicon Valley)

le facteur productivité: 

	l'importance du management
	les Nouvelles Technologies de l'information et de la communication. Diffusion dans l'entreprise; accompagnement de l'investissement informatique par organisation et ressources humaines

la consommation des particuliers, 

	soutenue par une énorme dépense publicitaire
	par les gains en Bourse
	par un niveau élevé d'endettement privé et une "desépargne" . L'épargne supérieure à 10% du revenu en 1984 est aujourd'hui négative (consommation alimentée par les ventes d'actions)

la dépense publique: malgré sa doctrine monétariste, la présidence Reagan avait en fait largement joué la carte keynésienne du "deficit spending" 

	l'effort d'armement et la diplomatie mondiale
	le financement de la recherche universitaire

dépenses des entreprises

	pour suivre la demande de consommation américaine
	pour conquérir les marchés étrangers
	la course à la puissance (fusions, OPA...) facilitée par la concurrence et la dérégulation (télécom)
	la course à la rentabilité financière imposée par les "marchés"

le rôle de Greenspan à la Réserve Fédérale. Le "soft landing" : comment ralentir la machine sans dégâts. Pour éviter la récession, l'Amérique dispose de deux outils: les taux d'intérêt (décidés par la FED) et le niveau des impôts (que M.Bush pense réduire). Une réappréciation de l'euro donnerait aussi une marge de manoeuvre...

les faillites dans le système financier (caisses d'épargne...)

excès de valorisation et anticipation boursière: la "bulle" (Nouvelle économiesubit un fort ajustement depuis le printemps 2000)

"L'ancienne économie" subira-t-elle aussi des pertes en bourse?

demandé par le républicain Reagan, réalisé par le démocrate Clinton (grâce à la croissance)

un gros endettement public, récemment résorbé

Equilibres commerciaux

Balance des paiements courants très déficitaire,

Les apports de capitaux étrangers et l'endettement de l'état financent les entreprises

Dette extérieure excessive: 400 milliards $ (4% du PIB)

15% en dessous du seuil de pauvreté: l'Amérique du Tiers Monde

l'emploi dans les travaux précaires et sous -qualifiés

l'éducation élémentaire et secondaire

la santé: un système de protection incomplet et inégalitaire

les infrastructures publiques

la consommation futile, moteur de l'économie ("entertainment"); le temps à passer à consommer

les excès de la consommation (obésité)

la consommation alimentée par les gains boursiers

l'argent ou le profit valeur primordiale

l'endettement des particuliers: épargne négative (on consomme les gains boursiers)

Endettement du consommateur américain

l'automobile

la position vis à vis du protocole de Kyoto (réchauffement de la planète)

le modèle de la démocratie de marché imposé à tous

les contraintes macroéconomiques imposées aux pays débiteurs

le soutien à certains pays peu démocratiques (royaumes pétroliers, l'appui à Pinochet...)

le poids de la dette extérieure américaine 

le rôle des paradis fiscaux dans la stratégie des firmes américaines

les résistances à l'impérialisme économique et culturel (et à la MONDIALISATION) 

le faible coût des matières premières importées

le travail importé à bas prix