Conjoncture japonaise:
Faiblesse structurelle et conjoncturelle de l'économie japonaise En 2001, le Japon ne parvient pas à s'extraire de sa crise de langueur. Les prévisions de croissance sont ramenées de 0,6 à 0,2% en 2001 et de 1,5 à 0,5% pour le prochain exercice.
Le chômage atteint en juillet 2001 le taux de 5%, record historique . Le Ministre des Finances Masajuro Shiokawa reconnaît que le gouvernement de Junichiro Koizumi parie sur un yen plus faible pour faciliter la restauration de l'économie. Le yen a passé la frontière symbolique de 120 au dollar.
Une possible évolution en baisse du dollar - surévalué- diminuerait encore la compétitivité japonaise à l'extérieur.
Mais rien ne se fera sans les indispensables réformes structurelles. 10% de la main d'oeuvre se focalise sur la construction et 60% aux services, pourcentage très inférieur à la moyenne des pays avancés. Malgré les subventions aux entreprises qui embauchent des chômeurs, la culture traditionnelle de l'emploi à perpétuité freine toutes manoeuvres de réallocation du capital vers les secteurs productifs d'avenir. manque de l"gislation facilitant la mobilité professionnelle et la formation La nécessaire éradication des créances bancaires douteuses et de la fiscalité pourrait aggraver encore le chômage. Certaines études évaluent entre 390 et 600.000 le nombre de chômeurs potentiels liés aux seules créances douteuses.
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