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0 GENERALITES
Roumanie Roumanie
Roumanie sur Internet |
Romania
Monographie de la librairie du Congrès
La Roumanie (anciens elèves roumains de l'ENA): ENA hors les murs decembre 2005
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1 CHRONIQUES
- HISTOIRE
Comme tout le monde balkanique, la Roumanie a connu l'influence religieuse et artistique de Byzance et le joug ottoman. Mais elle est restée Latine depuis Trajan, avec un attrait privilégié pour la France
XIX° siècle: Unification des principautés de Transylvanie et de Moldo-Valachie, et progressive indépendance.
Alliée de la France en 1914-18( notamment par hostilité envers la Bulgarie) puis membre de la Petite entente. En 1940 se rapproche de l'Allemagne (après occupation soviétique de la Bessarabie)
Occupée par l'Armée rouge en 1944, la Roumanie reçoit un régime de type soviétique. Collectivisation des terres, Parti Ouvrier Roumain qui veut une industrie lourde, soutien à Moscou contre Tito puis contre les révoltés de Budapest, russification de la culture.
Ceaucescu succède en 1965 à Gheorghiu-Dej. Il met en avant l'intérêt national .L'industrie lourde est privilégiée avec déplacement des populations des campagnes.. La Roumanie devient l'alliée rebelle de l'U.R.S.S et un bon interlocuteur économique pour l'Ouest. Le culte de la personnalité se développe envers le Conducator, "fils le plus aimé de la nation" et "resplendissant militant révolutionnaire".
Mais la Roumanie s'est lancée dans l'industrialisation sans disposer des ressources énergétiques suffisantes et avec une faible productivité du travail. Elle subit de plein fouet les deux chocs pétroliers des années 1970. Le régime pratique la fuite en avant: et le contrôle de la population. Le nationalisme est exacerbé et plonge le pays dans un isolement "exemplaire".
Après 1985, la Roumanie veut ignorer le choc de la perestroïka. La popularité de Gorbatchev aux États-Unis, accroît par contraste l'impopularité de Ceausescu. Celui-ci décide la destruction du vieux Bucarest et veut développer les "agrovilles". Les investissements sont sacrifiés à la volonté obsessionnelle d'éliminer l'endettement extérieur
Révolution de décembre 1989. En une semaine le régime est abattu après les manifestations de Timisoara en faveur d'un pasteur hongrois, Laszlo Tökes.. Le chef de l'État roumain, qui a tenté de contrôler la situation en s'adressant directement à la foule le 21 décembre, est arrêté avec sa femme puis exécuté. Le rôle d'Ilescu, de la Securitate, de l'armée et peut-être des Soviétiques (Gorbatchev?) reste ambigü.
Depuis la chute de Nicolae Ceausescu en décembre 1989, le Front de salut national (F.S.N.) dirige le pays.
L'époque Iliescu 1989-96
nouvelle Constitution en décembre 1991(garantit l'économie de marché), élections présidentielles et législatives en mai octobre 1992, puis en novembre 1996.
conflit qui oppose Iliescu et ses fidèles au chef du premier gouvernement.Petre Roman passe donc à l'opposition
dures grèves des mineurs de la vallée du Jiu
Victoire de l'opposition en novembre 1996 Emil Constantinescu remporte l'élection présidentielle |
Roumanie : la "revolution" de 1989, par Catherine Durandin, historienne. Au vu de la recherche historique, les "evenements" de decembre 1989 en Roumanie sont a relire avec une grille integrant la notion de complot, en partie exterieur. Si l'intervention du KGB sovietique ne fait pas de doute, il reste a preciser l'investissement occidental, notamment de la CIA et du Departement d'Etat. http://www.diploweb.com/p5duraca1.htm
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2 GEOGRAPHIE
Une grande plaine danubienne aux pieds des Carpathes ouverte vers le monde germanique et hongrois, et par-delà, vers la civilisation occidentale..
Située en Europe Orientale, la Roumanie, dont la superficie est de 237.500 km², est bordée, à partir de l'Est, par l'Ukraine, la Moldavie, la Hongrie, la Serbie et la Bulgarie. La Roumanie posséde un débouché maritime sur la Mer Noire (245 km de côtes). Le pays compte plusieurs villes de près de 300.000 habitants : Constanta, Brasov, Timisoara, Cluj-Napoca, Oradea et Iasi. En 1996, la Roumanie avait une population de 22,7 millions d'habitants, en légère régression depuis 1990. La population active représente 11,2 millions de personnes.
La Roumanie dispose de ressources naturelles importantes. Le sous-sol renferme des gisements de pétrole, de gaz naturel, de charbon, de minerais (fer, cuivre, plomb) et de sel.
Les terres agricoles occupent 40% de la surface du pays, les forêts 28% et les pâturages 20%. Les terres de Valachie, souvent constituées du fameux "tchernosium" ukrainien, profondes et légères, sont les plus riches d'Europe. Les plaines de l'Ouest du pays, notamment dans le Banat, bénéficient également de sols fertiles. Les plateaux de Moldavie et de Transylvanie, moins favorisés, permettent néanmoins de pratiquer une agriculture diversifiée. La montagne (le tiers de la surface du pays), d'altitude généralement modérée, est propice à l'élevage et à la sylviculture. Le climat est continental, surtout au sud et à l'est de l'Arc Carpatique. Enfin, les chaleurs élevées de l'été et l'irrigation permettraient d'obtenir d'excellents rendements.
Dimensions Totale : 237 500 Km ; Terre : 230 340 Km
Limites :
Frontières : 2 508 Km
Pays frontaliers : Bulgarie (608 Km), Hongrie (443 Km), Moldavie (450 Km), Serbie et Monténégro (476 Km), Ukraine au nord (362 Km) et à l'est (169 Km).
Côtes maritimes : 225 Km
Climat: Tempéré, Hivers froid et pluvieux avec fréquement de la neige et du bouillard. Eté ensoleillé, avec des orages et des éclairs.
Structure Bassin central de transylvanie séparé à l'est d'une part par les montagnes des carpathes (Plaine de Modalvie) et d'autre part au sud par les alpes transylvanienes (Plaine Walachian).
Environnement: Dégradation et érosion du sol, pollution de l'eau et pollution de l'air au sud du aux rejets toxiques des complexes industriels.
La Roumanie est le 7 e pays le plus peuplé de l’Union européenne,
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Danube
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3 POLITIQUE
L'Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR), formation politique de la minorité hongroise, fait partie de la coalition qui gouverne la Roumanie depuis fin 1996. |
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4 INTERNATIONAL
Relations avec l'Union européenne:En fin 1993, la Roumanie est admise au Conseil de l'Europe.
Le 11 mai1994, la Roumanie conclut un accord d'association, qui entre en vigueur le 1er février 1995.
Le 22 juin 1995, la Roumanie dépose sa demande d'adhésion à l'Union européenne.
Relations avec l'OTAN:
En 1993 la Roumanie s' engage dans la voie de l'intégration européenne et atlantique.Rapprochement roumano-américain
Le 26 janvier 1994, la Roumanie est le premier pays de l'ex-bloc socialiste à signer le Partenariat pour la paix avec l'O.T.A.N. (consistant à associer les pays membres de l'ancien pacte de Varsovie à certains exercices militaires de l'O.T.A.N. et à des opérations de maintien de la paix en échange de leur adhésion aux valeurs des démocraties occidentales).
En avril 1994, Ion Iliescu se rend en visite officielle à Paris, rompant ainsi l'isolement de son pays. Il rappelle son opposition aux raids aériens de l'O.T.A.N. sur la Bosnie contre les forces serbes, invoquant les "liens historiques" unissant son pays au "peuple serbe".
Le 16 septembre 1996, la Roumanie signe un traité d'amitié et de coopération avec la Hongrie, consacrant ainsi la normalisation des relations difficiles entre ces deux pays .
les relations avec les proches voisins de l'Est- russe, moldave et ukrainien - sont plus incertaines. Bucarest entend obtenir de l'Ukraine et de la Russie une condamnation du pacte Ribbentrop-Molotov
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5 ECONOMIE
Roumanie economique
Les réformes:
1992: programme de libéralisation en 4 ans. Le pays s'ouvre au capital étranger.
Evolution "à petits pas" vers l'économie de marché. En 1992, 25 p. 100 des subventions concernant les prix des produits et services de base sont éliminés. Mesures de libération des taux d'intérêt et du marché des changes sont prises. Le gouvernement s'efforce d'accélérer les privatisations. Les bons résultats économiques de l'année valent à la Roumanie la faveur des institutions multilatérales.
Loi de dédommagement des personnes dont les terres avaient été confisquées par le précédent régime. En mars1992, le gouvernement accorde une certaine indépendance à la banque centrale . En avril, un impôt sur le revenu des ménages est créé. En juillet, une loi sur les privatisations est adoptée.
En 1994, le gouvernement s'engage plus résolument dans les réformes économiques en liaison avec un prêt du F.M.I. de 700 millions de dollars. Les investissement étrangers sont encouragés, le processus de privatisations est accéléré ainsi que la liquidation des entreprises non rentables.
La conjoncture:
Le gouvernement de Petre Roman ne peut moderniser un appareil de production démodé. La monnaie est dévaluée, de 75 p. 100. Les prix augmentent plus que les salaires; la production industrielle paraît encore en pleine désorganisation. Le mécontentement populaire se nourrit de ces difficultés. Après la révolte des mineurs en septembre, un gel des prix est annoncé pour les produits de première nécessité. La ligne de réformes à marche forcée prônée par Petre Roman est abandonnée.
En 1993, la récession amorcée à la fin du régime communiste se termine et la croissance devrait s'affirmer en 1994. . En octobre, le Congrès des États-Unis rétablit au profit de la Roumanie la clause de la nation la plus favorisée, supprimée en 1988 en raison des atteintes aux droits de l'homme.
La croissance se maintient en 1994, quoique à un niveau faible, et l'inflation diminue. Toutefois, la baisse du niveau de vie provoque des mouvements sociaux.
En 1995, des mesures de rigueur n'empêchent pas l'inflation et le déficit extérieur. D'où le gel de l'aide des institutions financières multilatérales. Le programme de privatisations de masse est lancé en juillet.
En 1997, négociations avec le F.M.I. L'accord conclu définit un programme de stabilisation et de réformes du secteur public en échange de 430 millions de dollars de crédit qui génèrent, dans l'année, 2 milliards de prêts internationaux. Le déficit budgétaire diminue, mais l'inflation reste élevée et le P.I.B. régresse.
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European Bank for Reconstruction and Development information on 23 countries: from Albania to Uzbekistan.
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6 SECTEURS |
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7 SOCIETE
Ethnies:
Roumaine : 84,5 %
Minorité Hongroise : 8,9 % de la population totale (la plus importante)
Minorité Romes : 4,6%
Minorité Allemande : 0,4 %
Langues :
Roumain, hongrois, allemand
L'individu, les groupes, la société :>
Les Roms de Roumanie quittent le pays pour aller demander l'asile à l'étranger.
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8 OPINIONS -CULTURE
Le roumain est la langue officielle |
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9 PERSPECTIVES
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