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Miroir

Quand Collomb, le Sarkozy du pauvre, fait le grand écart

30 juillet 2009 à 12h45
Raconter tout puis son contraire n’est pas un problème pour Gérard Collomb, qui ressemble de plus en plus à Sarkozy… en moins bien !

Gérard Collomb : l’as du grand écart !

Dans une interview complaisamment commise par Mag2Lyon, le nouveau journal mis en place par l’ancienne équipe de Lyon bague, et notamment par un grand ami de Collomb, qui avait très gentiment placé la femme du rédacteur en chef comme tête de liste pour les cantonales sur le sixième arrondissement il y a quelques années, Gérard Collomb commentait les résultats des européennes. Comme toujours, avec un grand humour !

En effet, Gérard Collomb, toujours égal à lui-même, y allait de sa fine analyse politique, en notant que c’était le fond qui avait manqué sur la campagne des européennes, et que le Parti socialiste n’avait pas assez fait campagne sur la politique européenne elle-même.

En soi, l’analyse n’est pas idiote, loin de là, et le succès d’Europe-Ecologie est là pour le prouver, comme le notait Gérard Collomb lui-même.

Mais que ce soit celui qui a fait scandale pour tenter d’imposer Thierry Philip, en arguant du fait qu’il fallait positionner un élu local ayant fait ses preuves sur de la politique locale comme tête de liste pour les européennes, qui tienne ces propos, c’est bien une preuve que notre jugé est un magnifique porte-parole de notre humour lyonnais !

Le maniement de la novlangue de « 1984 » (affirmer avec aplomb l’inverse de la réalité) n’est absolument pas un mystère pour Gérard Collomb

Collomb : le Sarkozy du pauvre ?

Comme je le signalais déjà dans un de mes articles précédents, Collomb confirme de plus en plus ses ressemblances avec Sarkozy.

Mainmise sur les médias, activisme forcené pour faire oublier ses propres contradictions, affirmer le lendemain l’inverse de ce que l’on dit le jour même, débauchage dans les autres partis de notables appâtés par le gain pour déstabiliser l’opposition, menaces à peine voilées sur les quelques membres de son parti qui osent ne pas plier devant lui… Presque tout y est !

Ne manquent à la panoplie que quelques éléments pourtant primordiaux : un charisme réel et une maîtrise de la communication politique inégalée en France actuellement.

En effet, Sarkozy maîtrise ces deux points, sur lesquels Collomb est plutôt faible. Voilà ce qui en fait le Sarkozy du pauvre !

OL et LOU dans la tambouille affairiste lyonnaise Les régionales à venir : le bûcher des vanités ?

4 Messages de forum

  • Quand Collomb, le Sarkozy du pauvre, fait le grand écart

    31 juillet 2009 18:41, par Année érotique
    Collomb a bien raison de critiquer la gestion actuelle du PS. Un parti à la dérive. Collomb sur ce point me semble précieux pour l’avenir du parti tout comme Valls et la nouvelle vague. J’ai lu son analyse dans Mag2lyon, très bon journal comparé au reste de la presse lyonnaise, et je la trouve plutôt pertinente bien que je ne sois pas du tout convaincu de son avenir. Car en tant que maire il a tout de même fait de bonnes choses pour Lyon mais je lui prédis une année 2009-2010 chaotique. Notamment avec le projet d’Aulas de Grand stade OL Land que Collomb soutient. Et il y a anguille sous roche. Mais au Grand Lyon, Collomb est de plus en plus hai par son attitude méprisante et quasi autocratique.
  • Ce que vous appelez interview est en fait une tribune. Vous devez être nouveau dans le journalisme vous, euh pardon dans le blog…En tout cas vos analyses ne volent pas bien haut mais bon ce n’est pas grave c’est pour un blog. Mais la médiocrité a droit à la parole sur le net et ailleurs.
  • Je suis bien d’accord, ça ne vole pas bien haut… Je ne vois pas ou est la contradiction dans la position de Collomb. Un candidat local ne peut-il pas parler d’Europe ? On peut vouloir une campagne plus européocentrée et un candidat local pour mener cette campagne. Il aurait mieux valu un élu local qui parle d’Europe plutôt que ces hommes à la dimension nationale qui n’ont parlé que du local, c’est à dire de la France !