0 GENERALITES

AFRIQUE SUR INTERNET

BIBLIOGRAPHIE AFRIQUE

Table pays Min. Affaires étrangères

LA CIA: Guide to Country Profiles

1 CHRONIQUES

LE CONSTAT: L'AFRIQUE EST MAL PARTIE

COMPARAISON AVEC L'ASIE DU SUD-EST APRES LA DECOLONISATION: (depuis 1960) analogies de départ : milieu tropical, densité de population, histoire coloniale dispersée, pas de différence sensible sur la qualité du travail: l'Asie orientale a également connu l'esclavage). Au début des années 60:  Myrdal publie "Asian Drama". alors qu'on espère dans l'Afrique post-coloniale qui s'est libérée , du moins en Afrique Noire, dans des conditions moins dramatiques, moins portée à la surpopulation et dont l'agriculture est auto-suffisante Aujourd'hui:  l'Asie a réussi malgré des politiques pas forcément idéales autosuffisance agricole (révolution verte du riz) et produit aussi des cultures d'exportation (oléagineux, bois...).  Pas de différences économiques entre anciens colonisés (Malaisie, Pilippines , Indonésie...) et les autres (Thailande) industrialisation rapide et niveau de vie élevé dans les dragons (Corée, Taiwan, Singapour, Hong Kong) mais aussi dans les tigres (Thailande, Malaisie, Indonésie, Philippines) Modèle économique pas forcément "idéal": ( démocratie+libéralisme+marché) mais "valeurs asiatiques" :intervention et protection. Existence d'une bourgeoisie d'affaires (souvent d'origine chinoise) Modèle politique pas vraiment démocratique (forte corruption) L'Asie a moins été aidée par le Japon que l'Afrique par l'Europe L'Afrique n'a pas réussi malgré l'aide et les conseils depuis 40 ans, croissance nulle ou négative, inférieure à celle de l'Asie Effondrement économique ou politique de grandes unités territoriales autrefois florissantes: Zaire, Nigeria, Rouanda-Burundi, Guinée, Libéria, Côte d'ivoire, Somalie, Ethiopie Pas de décollage à partir de l'économie rentière (matières premières) Pas de réseau industriel ou bancaire autonome Dépenses publiques excessives: armée (le plus élevé du monde avec 3,5% PIB) , monuments symboliques, clientélisme et corruption longue absence de discipline monétaire (zone franc) démographie et état sanitaire déplorables: épidémies diverses et SIDA Médiocre réussite de la coopération interafricaine

2 GEOGRAPHIE

3 POLITIQUE

LES CONFLITS AFRICAINS

Depuis la fin de la guerre froide, les conflits ravagent l'Afrique

Ces conflits s'expliquent parfois par la misère, souvent par le fait que la prédation est plus rentable que la production. Les Occidentaux (marchands d'armes, exploitants miniers) y trouvent souvent leur compte. Les armées ne sont plus considérées comme vecteurs de sécurité.

Si les conflits se maintiennent ,le développement et l'aide seraient absorbés par la charge de l'action humanitaire, de l'accueil aux réfugiés et, bien sûr, des dépenses liées aux combats. 

L'intervention des soldats occidentaux n'est plus souhaitée ou possible.

L'intervention préventive ou a posteriori passe à la charge des pays voisins, ce qui empêche leur propre développement. Déclaration du Caire 1993 sur la prévention par les pays de l'Organisation de l'Unité Africaine:

cellule de veille, diplomatie transfrontalière, équipement des armées africaines au nom e l'ONU et de l'OUA.

4 INTERNATIONAL

5 ECONOMIE

6 SECTEURS

7 SOCIETE

LA POPULATION AFRICAINE ET SES BESOINS

POPULATION:  D'ici 2050, la population africaine pourrait tripler pour atteindre 1,4 milliards d'habitants. En 2025, on dénombrera 250  millions de Nigérians, 150 millions Ethiopiens, 120 millions Egyptiens, autant de Congolais et davantage de Maghrébins.  situation sanitaire en voie de dégradation,  par manque d'équipements locaux et par manque de devises pour acheter la pharmacie  (coût annuel d'une trithérapie: 5.000 $) exode rural vers les villes côtières: aggrave déracinement et conflits ethniques

BESOINS il faudrait multiplier par 4 les rendements agricoles

8 OPINIONS

Afro-pessimisme (sources: http://geoconfluences.ens-lsh.fr)

"L'Afrique noire est mal partie" ! Ce titre de René Dumont, datant de 1962 , est repris à l'envi au fil de bien des ouvrages, articles et propos divers concernant le continent.
La perception des réalités africaines est bien souvent catastrophiste et revient régulièrement sur les "malédictions" qui frappent le continent (famines et pénuries, épidémies, guerres et guerillas, catastrophes et aléas naturels de toute nature, etc.) et sur les nombreux déficits (éducatifs, démocratiques, de gouvernance, etc.) qui le pénalisent.
L'afro-pessimisme radical de certains est nourri de l'idée qu'il y a des blocages entretenus par les Africains eux-mêmes, qu'aucune aide au développement ne suffira à surmonter. Violences, conflits, mauvaises gestions, corruption, trafics illicites et mafieux feraient partie d'une africanité indépassable. Les sociétés africaines ne seraient pas faites pour la démocratie, ni pour le respect des droits de l'homme, ni pour bénéficier d'un État de droit équitable dans les domaines politique, économique et social ! L'afro-pessimisme peut aussi reposer sur le cliché d'une acceptation fataliste des africains à leur propre sort.
Ces différentes formes d'afro-pessimisme aboutissent à abandonner le continent à son propre sort ou aux simples intérêts à court terme de ceux qui en exploitent les hommes et les ressources (factions au pouvoir, entreprises peu scrupuleuses, etc.). La marginalisation du continent noir dans les échanges économiques et culturels mondiaux en est la conséquence.

À cet afro-pessimisme tente de s'opposer une vision plus positive des réalités africaines, sur la base de l'énergie, des capacités créatives, imaginatives et d'adaptation des sociétés africaines. Le processus de mondialisation qui bénéficie actuellement au développement de nombreux pays de la planète, pourrait, sous certaines conditions d'accompagnement et d'aide, bénéficier aussi à l'Afrique subsaharienne.
La situation des populations vivant de la pêche dans les étendues d'eau douce de l'est africain, plus particulièrement celles du lac Victoria, a fait l'objet d'un film documentaire aux tonalités apocalyptiques : "Le cauchemar de Darwin" d'Hubert Sauper. Un article du East African Standard* se fait l'écho des sérieuses réserves exprimées par le Dr Alice Kaudia (directrice régionale de l'IUCN pour l'Afrique orientale) quant à l'image négative que donne le film sur la situation (dégâts écologiques, dissémination de la prostitution, du HIV/Sida, financement de trafics d'armes), omettant les effets positifs des pêcheries sur le développement de la région. De son côté, Thomas Maembe, directeur de l'Organisation des pêcheries du lac Victoria dénonce, dans une lettre adressée à Hubert Saupper, une vision européenne stéréotypée sur l'Afrique ("There were better sides of the story, but the documentary preferred to confirm the stereotypical image of Europe towards Africa ... the documentary does not depict how East Africa gains from the export of fish").
Selon une formule de Sylvie Brunel, l'Afrique peut-elle être pensée comme "un continent en réserve de développement" ? Le pari est engagé, le débat est ouvert.

Less is Better: an Agenda for Africa. Policy Brief. December 2000. (CEIP Policy Briefs; Volume 1, Number 2)

Carnegie Endowment for International Peace.Ottaway, Marina.http://www.ceip.org/admin/publications/PolBrief2.pdf 'In the 1990s, the Clinton Administration led the international community in pursuit of a grand vision of reforming African countries into modern free-market democracies. That vision, however, was a poor match for the reality of conflict and stagnation on the ground. U.S. resources fell short of the rhetoric, and the policy yielded few results. The next U.S. administration should acknowledge that immediate transformation of the continent is impossible. It should work first to create a better environment by providing debt relief, streamlining conflicting and unfunded financial-community mandates, concentrating assistance on stable countries, and assessing the negative impacts of single-interest NGOs. Africa will be helped most by a narrower U.S. policy focused on realistic goals.' Contains copyrighted material.

9 PERSPECTIVES

QUELQUES PERSPECTIVES OPTIMISTES: 

Depuis la fin de la Guerre Froide, l'Afrique prend conscience de sa perte d'influence et doit prendre en mains sa destinée.

Dans certaines régions d'Afrique (Maghreb, Côted'Ivoire, Union Sud Africaine, Marché Commun d'Afrique de l'Est) on voit apparaître espois de développement

DEMOCRATIE  à l'occidentale, complétée par formes africaines de dialogue nécessité de maintenir l'Etat nécessité de transparence et "bonne gouvernance" retrouver identités linguistiques et modes de pensée.

DYNAMIQUE DU DECOLLAGE:  début  de croissance et maitrise progressive de l'inflation quand l'actuelle redistribution politique des ressources sera remplacée par  le marché, l'Afrique deviendra favorable à l'investisseur et à l'entreprise rôle possible du "commerce silencieux" , troc, solidarité non monétaire espérances placées dans les biotechnologies pour l'agriculture et la santé les espérances placées dans Internet (?): universités virtuelles, communication politique, échanges économiques... besoin d'infrastructures intrafricaines pour commercialiser. Eventuel développement des échanges avec Asie?prise en mains par l'assistance chinoise?

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