Valls/Aubry
Il semble que personne n’ait relevé jusqu’à présent que, étonnamment (mais si, mais si !), la très grande majorité des esprits critiques qui passent leur temps à taper sur le Parti socialiste actuellement, sont tous d’anciens soutiens de Ségolène Royal au moment de la présidentielle, comme lors du dernier congrès. Et, anecdotiquement, très majoritairement d’anciens rocardiens… Rocard qui prend goût à la soupe sarkozyste !
Valls, Peillon, Collomb, entre autres, ont en effet tout intérêt à affaiblir considérablement le groupement majoritaire actuel pour le discréditer progressivement aux yeux des militants et, ainsi, dans un peu moins de deux ans, présenter Ségolène Royal (ou un(e) autre candidat(e) de leur choix) comme le recours permettant de sauver le Parti socialiste de la débâcle !
Valls a même écrit : « Parti socialiste, c’est daté. Ça ne signifie plus rien. ». On peut s’étonner qu’il souhaite encore faire partie d’un « truc » qui s’appelle Parti socialiste après ça ! A moins que ce qu’il sous-entend, ce soit que « Désirs d’Avenir » soit un nom qui lui convienne mieux ? Quant à Collomb, après qu’il ait dit : « Je vais tuer le Parti socialiste », qu’y a-t-il à rajouter ? Si ce n’est que ces deux-là n’ont guère de suite dans les idées : que font-ils encore dans un parti auquel ils ne croient pas, ou veulent tuer ? Ah, si ! La soupe y est bonne, apparemment…
Seule ombre à ce calcul si politique, le risque est évident que chacun de ces fins calculateurs n’en vienne à jouer pour lui-même plutôt que pour le collectif, maladie si répandue au Parti socialiste ! Ce qui, comme cela se passe actuellement, ne sauvera pas Martine Aubry, mais laissera juste le Parti socialiste en encore plus mauvais état (si, si, c’est possible) !