Bonjour,
Autant nous avons fait auparavant notre propre grève en Guyane et avons obtenu provisoirement la baisse du carburant, autant je pense que la revendication des 200€ est complètement illusoire, même dangereuse pour la suite. Les prix des produits de base seront nécessairement relevés par la suite et on sera de nouveau perdant.
L’objectif de ces mouvements était de relevé immédiatement le pouvoir d’achat des DOM/TOM. Cela a été fait avec les carburants, mais ce n’est pas suffisant. A mon avis, le seul domaine que l’on devrait attaquer (itou en France Métropolitaine) et qui ne touchera pas les prix des matières de base, ce sont les loyers et les terres.
Une baisse immédiate de 25% des loyers (limité à 300€ ) avec en sus un gel de trois à cinq ans, permettrait une rehausse rapide du pouvoir d’achat. Pour les terres, il faut exiger que, pour les terrains acquis depuis cinq ans et pour les cinq années suivantes au minimum, la revente se fasse au même prix. Objectif : limiter la spéculation qui pourrie notre société.
Comment ?? Au journal officiel ou par décret, peu importe. Une simple multiplication et les locataires ferons leur compte. Application immédiate, pas de poursuite. Les loueurs mettront leur gestion à jour plus tard.
Qui sera bénéficiaire ?? Une très très grande majorité de la population.
Qui sera impacté ?? Les spéculateurs en tout genre qui ont fait que les prix sont devenus exorbitants. Ils toucherons un peu moins ! Et alors …
L’économie du pays ne peux que mieux respirer, et ce, sans que l’état, ni les patrons, ni la région ne déboursent un sous ! pardon, un Euro. Point de blocage actuel. Je pense que c’est dans cette direction qu’il faut s’orienter. A approfondir avec des économistes apolitiques bien entendu.
On peut attaquer également les montants des prêts à la consommation. Quand on voit ce qui est pratiqué, quand on sait à quel taux les banques ont l’argent de la banque centrale et leur bénéfice de cette année, l’état peut exiger un plafond à 5% pour les 3 années à venir. Je rappelle que les banques ne donnent pas à manger. Ce sont les "petites mains" qui font le nécessaire…..mais plus pour longtemps !
Encart : ceci dit, les Français ont bien voulu une politique libérale, non !?