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"Tout est Loi" Moïse"; "Tout est amour" Jesus; "Tout est Capital" Marx"; "Tout est sexe" Freud
"Tout cela est bien relatif" Einstein
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Généralités
- Les réponses au QUOI? (l'essence du monde) au POURQUOI? (la causalité) sont construites par chacun de nous (ou chaque groupe humain ou chaque nation etc...) au sein de sa vérité , compte tenu de la réalité des choses ou de ses intentions
- Depuis le XX° siècle, les certitudes sont destabilisées.
- Le réel est-il vrai?
- Qui peut assurer la vérité du réel?
- Les grands mouvements de pensée, la science aussi incitent au relatif.
Devant cette incertitude, les réponses au POUR QUOI? (la finalité), qui relèvent plutôt de l'éthique, fondent largement l'action humaine et notamment l'action internationale.
La pensée contemporaine est marquée par un desenchantement à l'égard des religions, philosophies ou idéologies totalisantes qui ont longtemps placé Dieu, la société, l'histoire ou la nation bien au-dessus de l'individu .
L'intérêt pour les "choses ", les structures ordonnées, les explications rationnelles s'estompe au profit des "relations" entre les acteurs et les entités.
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TABLE BIBLIOGRAPHIES
Métaphysique moderne et métascience Application au questionnement métaphysique de la théorie des ensembles, de la sémiotique et la systémique afin de dépasser le clivage de la croyance et de la connaissance.
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Histoire
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Les fondements traditionnels des idees:
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UN SIECLE A LA RECHERCHE DES FONDEMENTS:
- A- LES CERTITUDES DU XIX° SIECLE
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- 1°) ACQUIS ET VALEURS DU XIX°SIECLE
- 2°) MAINTIEN DES CERTITUDES JUSQU'AU MILIEU DU SIECLE
- B- LA MONTEE DES INCERTITUDES
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- 1°) Dans la première moitié du siècle:
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- La mort de Dieu (Nietzsche)
- Déclin de la raison triomphante
- 2°) Dans la deuxième moitié du siècle
- C- LA RECHERCHE DE NOUVEAUX FONDEMENTS
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- des connaissances provisoires et partielles?
- des "paris" temporaires?
- des utopies?
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Absurde
Derrida
Gilles Deleuze |
Géographie: la diversité géographique des fondements
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Géographie de la modernité?
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Dossier:Laicité
L'Opium des intellectuelsRaymond Aron, 1955, rééd. Hachette, coll. « Pluriel », 2002. |
Organisation contemporaine des fondements d'idees (en Occident)
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I-LES FONDEMENTS PHILOSOPHIQUES DU RELATIF
- 1- Nietzsche et le nihilisme:
Dieu est mort. Le Dernier Homme, avili par la civilisation moderne recherche un bonheur médiocre. L'homme vrai affirme sa vocation créatrice de valeurs
- Sartre Le monde est absurde, sans justification rationnelle, l'existence précède l'essence. L'homme est un être qui se projette et crée ainsi ses propres valeurs
- Camus et le héros absurde (Sysiphe, La Peste...)
- Deleuze: le désir est une volonté de puissance (Anti-Oedipe) Désordre, quotidienneté
- Critique du désir: Lacan. L e sujet n'est ni fixe ni transparent. Le langage détermine qui nous sommes, comment nous entrons en relations avec autrui ou nous échouns à le faire. Nous communiquons pa r des "http://www.geoscopies.net/sources/INTERNET/signifiants" (mots: par ex.le vocabulaire juridique). Le langage ne se contente pas de représenter le sujet, il le structure. Les mots ne sont ni fixes, ni totalement intelligibles pour autrui. Il faut une répression pour assimiler les règles d'un langage, d'un ordre symbolique.
- La communication n'est jamais claire ni complète, les moi sont à la fois rapprochés et séparés par le langage.Le sujet est en outre soumis à des désirs inscrits dans l'ordre symbolique où l'individu est intégré
- Quand il analyse un texte, Lacan regarde au-delà du sens apparent des mots pour évaluer les objets de désir, besoin ou peur incorporés dans notre ordre symbolique.
- II-FONDEMENTS IDEOLOGIQUES DU RELATIF
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- 1-Déclin des grandes idéologies du sens? R13: la fin des idéologies qui structurent le sens
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- Le marxisme Marxisme
- Le christianisme
- Le libéralisme
- 2- Remise en question des valeurs universelles?
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- l'ordre n'est plus une valeur créatrice de progrès mais un obstacle à la créativité, voire à la simple exopression de soi. Il persiste localement en tant qu' " ilôt rare
- La raison
- Le progrès
- La modernité: une des versions du progrès ."La modernité, c'est le mouvement plus l'incertitude" (G.Balandier)
- L'humanisme:Pour les post-modernes (Deleuze, Baudrillard, Lyotard), la valeur absolue donnée à l'individu interdit l'unification sociale par le sens.
COURANTS D'IDEES: de l'incertitude à la modernité
Relativité de la Réalité: fondements scientifiques et philosophiques des incertitudes |
La Pensée 68. Essai sur l'antihumanisme contemporainLuc Ferry et Alain Renaut, rééd. Gallimard, coll. « Folio essais », 1988.
Génération, t. I : Les Années de rêves ; t. II : Les Années de poudreHervé Hamon et Patrick Rotman, 1987, rééd. Seuil, 1998. |
Relations
Relations entre les systèmes d'idees
Pensées uniques
La tolérance
Idées et relations internationales
Théories des relations internationales
Géopolitique et géostratégie |
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Economie
- L'offre des fondements d'idees:
- La circulation des fondements d'idees
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Secteurs
CONTEXTES Les fondements varient-ils selon les secteurs d'application?
L'application des idees: Cyberscope
Les idees de l'entreprise: Managinter
Les idees du secteur public: Geopublic
APPLICATIONS |
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Société
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III Fondements sociaux de la relativité
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- IV l'INDIVIDU, FONDEMENT PHILOSOPHIQUE DU RELATIF
La prise de concience d'une relativité des fondements place l'individu au centre des valeurs, qu'il s'agisse d'affirmer la dignité et les droits de l'homme ou d'affirmer le caractère créateur de son existence individuelle (Nietzsche, Sartre).
L'ordre devient un "ilôt rare".
- 1- La philosophie des droits de l'Homme:
les libertés individuelles et politiques limitant le pouvoir des grandes entités
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a- Nietzsche: Dieu est mort. Le Dernier Homme, avili par la civilisation moderne recherche un bonheur médiocre. L'homme vrai affirme sa vocation créatrice de valeurs
b- Existentialisme:
Sartre Le monde est absurde, sans justification rationnelle, l'existence précède l'essence. L'homme est un être qui se projette et crée ainsi ses propres valeurs
Camus et le héros absurde (Sysiphe, La Peste...)
c- Post-modernisme R20
Deleuze: le désir est une volonté de puissance (Anti-Oedipe)
- 3-L'ethique individuelle, fondement du relatif
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La Construction sociale de la réalitéPeter L. Berger et thomas Luckmann, 1966, trad. fr. 1986, rééd. Armand Colin, coll. « Références », 1997.
ETHIQUE Vocabulaire de l'éthique
Les idees des individus
l'individu |
Opinions
La vérité sur Internet
- II- LES FONDEMENTS SCIENTIFIQUES DE L'INCERTITUDE ET DU RELATIF:
Epistemologie
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- Intérêt croissant pour les relations et non pour les choses, surtout dans les mathématiques et l'art
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- abstraction, structuration de la pensée plus que de ses objets
- importance accordée aux relations
- aléatoire, complexité, imprédictibilité
- des espaces de pensée inédits: en mathématiques, dans les sciences du vivant, dans le pouvoir d'agir sur la nature humaine
- LE PRAGMATISME
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- CS.Peirce (1839-1914) la signification d'un concept réside dans ses conséquences d'action possibles
- W.James (1843-1910): le critère de vérité est une confirmation par la pratique
- John Dewey (1859-1952): la connaissance sert à maîtriser des situations et résoudre des problèmes pratiques
- La pensée craint beaucoup les sophismes, non-sens déguisé en pensée sophistiquée. Depuis le début du XX° siècle, les positivistes ont proposé une "philosophie analytique" : seules les propositions qui peuvent être vérifiées par les sens ont une signification. Le reste est non seulement faux mais aussi sans signification (par ex. la présence d'un éléphant rose dans la chambre). A cet égard, l'essentiel de la métaphysique, la théologie et l'éthique doivent être exclus de la philosophie. Cependant le principe de vérification comme critère du sens a échoué car il ne permet pas de formuler clairement ce qu'il est supposé permettre ou exclure. En outre il ne peut être lui-même vérifié par l'expérience et serait donc un non-sens selon ses propres critères.
- La testabilité est cependant une propriété remarquable des théories scientifiques. Rejet des hypothèses non vérifiables depuis Newton.Cependant il est impossible de vérifier les lois scientifiques de la nature (ex. E=MC2)
- Pour Karl Popper une bonne théorie scientifique est celle qui peut être "falsifiée", c'est à dire testée, réfutée par l'expérience puis remplacée par une autre hypothèse et ainsi de suite...
- Cependant les courants plus récents (Wittgenstein, Quine , Kuhn) montrent que la vérification n'a de sens qu'à l'intérieur d' un corps déjà accepté de concepts, croyances et pratiques. En outre, si la testabilité est intéressante dans les sciences elle est moins évidente dans l'éthique.
CITATIONS |
Si le positivisme n’est plus qu’un souvenir du 19ème siècle, en revanche le scientisme est très présent, au point d’altérer la perception de la science et de ses rapports avec l’homme ; la science a beau être « en fête » pendant une certaine période de l’année, il n’empêche que son accès par les voies de l’intellect souffre bien souvent du décalage entre la théorie scientifique et la réalité de nos sens ; ajoutons à cela que la science a aussi parfois la présomption hâtive de passer du modèle descriptif au modèle inférentiel, perdant en cela la modestie qui devrait la caractériser. Non, je ne suis pas tombé sur la tête, je ne vis pas non plus une crise existentielle, mais je partage bien des points de vue présents dans deux livres récents, écrits par des scientifiques qui ne sont pas aigris, mais qui se sont sans doute souvenu des pensées de Montaigne (sans parler de philosophes plus récents) quand ils plaident « pour une science plus humaine et plus modeste » (comme le disait Michel Alberganti dans Le Monde). Je vous donne ci-dessous les deux références :
François Lurçat, « De la science à l’ignorance », éd. du Rocher.Olivier Rey, « Itinéraire de l’égarement. Du rôle de la science dans l’absurdité contemporaine », éd. du Seuil.
Theories
La Structure des révolutions scientifiquesThomas S. Kuhn, 1962, trad. fr. 1983, rééd. Flammarion, coll. « Champs », 1992.
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