Zilina-OM. 4e journée de Ligue des champions. 0-7
Genre. Pétanque sur gazon. Terrain dur. Carreaux à volonté.
Casting. Fanny, Christophe Josse, André-Pierre Gignac, le jus d’orange
Un score de pétanque. De mauvaise pétanque. D’ordinaire la partie se joue jusqu’à 13. Sauf à inscrire 7 points quand la doublette adversaire, trop pressée d’aller boire un jaune ou anxieuse que les glaçons fondent dans la mauresque, s’active pour lâcher la partie. En riposte, elle doit aligner la tournée, et donner un baiser à l’arrière-train de Fanny. Point de goujaterie en ce terme, même si les demoiselles au seyant prénom ont depuis des lustres belle réputation là où chantent les Cigalons. Non, Fanny est une image…
Et une légende aux multiples origines qui a apparemment traversé l’Europe pour arriver en Slovaquie. Pas même le temps de déposer son barda à la rentrée du boulot, se servir un verre, allumer la télé, Et se brancher sur Canal + (malgré la voix de Christophe Josse), déjà 3-0. Et Gignac qui nous rejoue le gros bébé, pouce en bouche pour célébrer ses buts. Match plié, promesse de jeu fermé… Le reste sera une purge à n’en pas douter. Du tout ! Les buts s’enchaînent. Et un et deux et trois zéro ne sied qu’aux footix et aux rigolos. Quand le plus grand club du monde s’y colle, il faut apprendre à compter. Et 4, et 5, et 6 et 7-0. Même pas lassant.
L’excuse du froid colle aux joueurs de Zilina, champion slovaque pour ne pas avoir pu dégotter de Fanny, ou à défaut de séant fanniesque à embrasser. En revanche, le dur climat d’Europe centrale n’a pu leur faire craindre que les glaçons de leur pastis fondent. Si pastis, en ces lointaines contrées, peut être trouvé. Demeure le jeu marseillais. Pour une fois léché. Un entrejeu précis. Des attaquants efficaces, face à une mélasse verte et jaune qui cavale fort peu, rate le moindre contrôle et joue de malchance. A l’instar du match aller, vrai purge footballistique (1-0).
Et des souvenirs de ressurgir, quand l’OM écrasait l’Europe du ballon rond, fessant Slovaque encore tchèque, Italien, Belge…et Russe. Passer un carton au Spartak, lors du prochain match de Ligue des champions, relève désormais de la saine ambition. Et permettrait de griller les moscovites sur la route des huitièmes de finale. Un passage à l’orange. Avec quel jus !