Caluire est une ville qui gagne à être connue. Bourgeoise voisine de Lyon, fief de droite quasi imprenable, elle a été il y a quelques temps dirigée par Alain Jeannot, de 1997 à 2008, pour être exact.
Alain Jeannot (UMP) a une carrière exemplaire, jalonnée de coïncidences qui méritent d’être racontée.
En 1995, Bernard Roger-Dalbert, le maire UDF, est réélu, avec Alain Jeannot comme directeur de campagne, qui devient son adjoint. Et, un beau jour, Etienne Tête (élu Vert de la ville) reçoit un beau dossier complet (anonyme, bien sûr), montrant que Roger-Dalbert avait utilisé des photos de son journal municipal pour sa campagne… Ce qui fait invalider son élection ! Et qui se présente, et embarque la mairie ? Alain Jeannot, en 1997. Certaines mauvaises langues avaient eu l’audace de trouver qu’il y avait beaucoup de coïncidences, et qu’il suffisait de voir à qui profite le crime… De la médisance, assurément. En tout cas, moi j’en suis convaincu.
2001, Jeannot est réélu. Collomb est minoritaire de 4 voix pour être président du Grand Lyon (et oui !). Et pourtant, Collomb devient président du Grand Lyon, et 4 élus de droite deviennent Vice-Présidents, dont… Alain Jeannot ! Encore une coïncidence, ça, c’est sûr, j’en suis absolument convaincu encore… Bon, à mi mandat, les 4 en question ont préféré démissionner de leur vice-présidence… pour préparer l’élection suivante.
Alors, quand Philippe Cochet a voulu la mairie de Caluire en 2008, Jeannot a essayé de résister, mais, après une petite explication de texte entre 4 yeux, a lâché la mairie… pour prendre le poste de Conseiller Général à … Roger-Dalbert, qui a hurlé à la double trahison ! Il faut quand même reconnaître que ça tombe souvent sur lui !
Et dire qu’il y en a qui osent critiquer et médire sur une carrière exemplaire, juste à cause de quelques médisances…