Notre bon maire, Gérard Collomb, est en train de batailler dur avec ses promesses de mandat ! En effet, pour bien préparer sa réélection, il lui a fallu mettre les bouchées doubles… Mais, il lui a fallu embaucher pour ça (à moins que ce ne soit l’augmentation générales des adjoints, doublée des places accordées aux copains), et du coup : les caisses sont vides ! Alors il va lui falloir choisir : plus d’impôts (et il renie sa promesse aux lyonnais !), ou moins de projets (et il renie sa promesse aux lyonnais !). Au point que certains adjoints ruent dans les brancards ! Finalement, le modèle lyonnais dont il a fait son cheval de bataille pour prendre le PS ressemble beaucoup à des modèles bien classiques. A moins que son ancien adjoint aux finances ait été plus efficace que Richard Brumm, avocat UMP ?
Un autre aspect des choses, est que les heurts se font de plus en plus violents à la mairie et au Grand Lyon. En effet, Gérard Collomb ne supporte toujours pas qu’on lui résiste. Hors, sa motion est bien partie pour être minoritaire ! Alors, des larmes dans la voix, Collomb exhorte les élus à le soutenir, sans quoi « il se retrouvera affaibli face à son opposition de droite »… Que n’y a’il pas pensé avant de s’embarquer à vouloir faire l’ « axe central du Parti » ? Toujours est-il que maintenant, il refuse, repousse, tout crédit aux maires qui n’ont pas signé sa motion, et que les pressions sur adjoints, élus, et même militants se font massives… Toujours le même concept de la démocratie pour Collomb. Ceci étant, c’est bien justement la « méthode Collomb » qui nuit à Collomb. En effet, à force de fait du prince, et de ne donner les places qu’à ses amis (et encore faut-il être en grâce à ce moment là), Collomb a bien fait comprendre à ceux qui n’étaient plus dans ses petits papiers qu’il n’y avait rien à espérer, définitivement… Alors !