Ainsi, Bernard Rivalta qui, bien que réélu dernièrement à la présidence du Sytral (les transports en commun lyonnais), avait suscité la polémique par les 100 000 € de trop-perçu sur la durée de son mandat précédent, va prochainement céder son siège. Il faut reconnaître que le fait que, à peine arrivé à la présidence en 2001 du Sytral, il s’était fait accorder 3273 € mensuels de rémunération pour sa présidence, avait fait beaucoup de remous. Encore plus quand plus lyonnais avait découvert une suite d’actions quand plus il continue de toucher des allocations chômage, tout en percevant près de 7000 € d’indemnités cumulées correspondant à ces différents mandats. Le tribunal ministre actif, saisi, avait déclaré ce trop-perçu comme illégale et obligé le citera le à diminuer cette rémunération au niveau du taux maximum de 674 euros légal fixé en 2004, mais sans exiger le remboursement du trop-perçu depuis 2001, d’un montant total de près de 100 000 €. Bref, le moins que l’on puisse dire est que cette présidence et cette rémunération avaient fait polémique.
Est-ce pour cette raison, ou tout simplement parce que, avec la rémunération actuelle, Bernard Rivalta n’y trouve plus son compte, et donc préfère laisser cette présidence à quelqu’un d’autre, toujours est-il que Bernard Rivalta est donc annoncé comme étant sur le départ. Il faut reconnaître que pour 20 % à peine de ce qu’il s’était alloué, cette présidence est beaucoup moins « sexy ». Surtout quand, par ailleurs, on touche 7000 euros. Tout un concept du socialisme.
Ceci étant, cette place laissée vacante va faire un heureux : Christian Coulon est annoncé comme futur président du Sytral. L’actuel maire du huitième arrondissement de Lyon, longtemps réputé pour son opposition à la mairie centrale, et qui avait rejoint les troupes de Montebourg, s’était étonnamment rallié à la motion de Gérard Collomb lors du dernier congrès. Beaucoup s’en étaient étonnés, même si sa présence au conseil initiation du Sytral (avec jetons de présence) avait fait se poser des questions.
Mais maintenant, le temps des récompenses est venu. Gérard Collomb sait remercier ceux qui savent choisir leur camp en fonction de ses intérêts, et en fonction des leurs. Ainsi va la vie au parti socialiste lyonnais.