Femmes enceintes, enfants en bas âge, et personnes immuno-déprimées : Le Comité des familles au sein duquel je milite accueille trois publics vulnérables, souvent issus de familles pauvres vivant parfois dans des conditions insalubres.
C’est pourquoi les familles de l’association avaient écrit le 1er septembre 2009 à la Direction générale de la Santé, à l’Institut national pour la prévention et l’éducation à la santé (INPES) et au Groupement régional de santé publique (GRSP) Ile-de-France, expliquant qu’« il nous semble important de faire une action de préparation et d’information auprès des personnes séropositives et de leurs familles ».
En guise de réponse, le Comité — qui accueille plus de 500 adultes et enfants — a reçu quelques affiches expliquant comment se laver les mains et un lot de 50 masques chirurgicaux, « à récupérer à l’accueil de la DASS (Direction de l’action sanitaire et sociale) ». La demande de liquide hydro-alcoolique est restée sans suite. La DASS de Paris et l’INPES ont déclaré qu’ils ne disposent d’aucun financement spécifique pour aider les personnes vulnérables à se préparer à la grippe, malgré les moyens considérables déployés pour la communication grand public !
En misant tout sur le vaccin, Roselyne Bachelot semble avoir oublié les leçons de l’histoire du sida : on ne peut traiter une épidémie en marginalisant les plus vulnérables qui se retrouvent sur le front de la maladie !