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Pervers pépère « apprend à nager »

27 novembre 2008 à 12h40

Remis en liberté sous contrôle judiciaire pour « préparer sereinement sa défense », Robert, 58 ans, devait comparaître libre ce mardi devant la 23e chambre de Paris pour « agression sexuelle ». Or pour la deuxième fois consécutive, Robert ne s’est pas présenté. L’affaire avait déjà été renvoyée à la demande du Président pour creuser les expertises psychologiques. Vu la gravité des faits, la partie civile espérait que le prévenu «  aurait le courage de venir s’expliquer sur ses actes ». Toujours pas de Robert. On le jugera sans lui.

Les faits sont déjà anciens. En début d’après-midi le 23 juillet 2008, Robert se rend à la piscine des Amiraux (Paris 18e) pour suivre son sixième cours de natation. Il « n’aime pas particulièrement nager », mais il a « décidé de s’y mettre ». L’homme a déjà été remarqué par divers employés de la piscine pour son faible envers « les petits jeunes et le maître-nageur » et pour faire « de réguliers allers-retours entre le bassin et les douches ». Or à 15h15 ce jour-là, le maître nageur justement, remarque « quatre pieds sous la porte des WC  ». Il prévient la surveillante technique qui déboule aussitôt. La Police est rapidement appelée sur les lieux. On vient de découvrir Robert en érection dans une cabine avec un jeune attardé mental. Celui-ci aurait subi des attouchements.

« Son truc était tout dur »

Jamel, 22 ans, a rassemblé « tout son courage » pour venir avec ses deux parents. Son père cependant ne supporte pas de réentendre les faits et préfère quitter la salle. Attardé mental à plus de 80 %, Jamel souffre de psychose infantile déficitaire : il a aujourd’hui la maturité d’un enfant de six ans. D’où l’importance des expertises psychiatriques : dans le cadre de la loi effectivement, Jamel est une personne « particulièrement vulnérable ».

Le Président du tribunal relit le PV de Police où Jamel avait à l’époque donné sa version de l’histoire : « C’est sous la douche de la piscine que j’ai rencontré un monsieur qui m’a fait signe de venir vers lui. Je lui ai dit : “Non je ne viens pas, je ne te connais pas”, et je suis sorti de la douche pour aller faire mes besoins ». L’homme l’aurait suivi jusqu’aux toilettes et se serait glissé dans la cabine avant de refermer la porte à clef derrière eux. « Il m’a dit “déshabille-toi”. J’ai refusé. Il m’a caressé mon truc. Il s’est caressé son truc et puis il m’a demandé de lui caresser. Il m’a montré comment, son truc était tout dur. Il a mis mon truc dans sa bouche. Je l’ai repoussé. J’étais furieux. C’est un problème pour moi, parce que je suis musulman. Une dame nous a trouvé et la police est arrivée pour mettre les menottes au méchant. J’étais content ».

Les waters, « plus tranquilles »

Entendu par la police, Robert conteste. S’il va régulièrement prendre des douches, « c’est pour (se) réchauffer, parce que l’eau de la piscine est froide ». Ce jour-là, c’est Jamel qui l’aurait dragué : « J’avais croisé son regard une première fois, puis une deuxième, il ne cessait de me regarder fixement ». C’est même Jamel qui, selon le prévenu, aurait entamé le jeu de caresses et proposé « d’aller aux waters pour être plus tranquille ». Pour Robert, cette relation était «  librement consentie » et le plaisir « mutuel ». Il ne comprend d’ailleurs pas ce qu’il « fait chez la Police » et s’étonne qu’un attardé mental ait pu se trouver seul à la piscine, sans surveillance. « Bien évidemment », il n’avait « pas réalisé que le jeune homme était handicapé ».

L’avocate de la partie civile rejette catégoriquement cette ligne de défense : « Tous les témoins interrogés à la piscine indiquent clairement que le handicap de Jamel était flagrant. Vous-même, Monsieur le Président, quand vous l’avez vu à la barre, vous lui avez tout de suite proposé de se rasseoir. On remarque son handicap quand il est debout, assis, quand il marche, quand il parle. Il n’y a que Monsieur X. pour ne pas le constater au premier coup d’oeil ».

Une « méprise »

Le retentissement psychologique de cette agression est « sévère » pour Jamel. Depuis, le jeune homme fait des cauchemars et n’a plus d’appétit. Il dit être « triste » et avoir « peur ». Les faits auraient augmenté ses angoisses et son repli sur lui-même. Lui qui manquait d’autonomie en a dorénavant encore moins : « Il ne quitte plus son père d’une semelle ».

En l’absence du prévenu, le Président tente de retracer son parcours à partir de ses auditions. Son casier judiciaire est vide, on sait qu’il a été photographe, puis surveillant dans un internat privé avant de perdre son emploi. On sait qu’il a été expulsé fin avril de son appartement et qu’il vit du RMI dans un hôtel, près de la gare du Nord. Célibataire et sans enfant, l’homme recherche habituellement des relations sexuelles dans les saunas masculins – d’où sa « méprise », dit-il, car Jamel lui aurait envoyé les « mêmes codes homosexuels ». Selon les experts psychiatres, Robert ne serait ni psychopathe, ni pervers et l’injonction de soins serait de fait « non opportune ».

Après délibérations, le tribunal condamne Robert à 18 mois fermes et 7300 euros à titre de dommages et intérêts. Un mandat d’arrêt est demandé, tout comme l’inscription au Figes, le fichier national des délinquants sexuels.

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3 Messages de forum

  • Si il ne s’est pas présenté à l’audience 1, il n’a donc pas eu connaissance de la date de l’audience 2 car on ne l’a pas cité à nouveau.

    Il est assez bizarre que les juges n’ait pas ordonné sa comparution en delivrant un mandat d’arret comme le leur permet l’article 410-1 du code de procédure pénale : "Lorsque le prévenu cité dans les conditions prévues par le premier alinéa de l’article 410 ne comparaît pas et que la peine qu’il encourt est égale ou supérieure à deux années d’emprisonnement, le tribunal peut ordonner le renvoi de l’affaire et, par décision spéciale et motivée, décerner mandat d’amener ou mandat d’arrêt."

    Car ici le jugement a donc été rendu par défaut. Quand ce jugement par defaut lui sera signifié il pourra faire opposition, ce qui entrainera un 2e proces au tribunal de grande instance de Paris puis si il est condamné appel, un 3e proces à la cour d’appel de Paris.

    La delivrance d’une citation puis d’un mandat d’arret aurait permis la comparution du prevenu et son droit au proces equitable aurait été respecté et aurait evité que la partie civile ait a subir un 2e proces en opposition.

  • Pervers pépère « apprend à nager »

    28 juillet 2009 18:49, par glycer2
    Il m’est arrivé quelque chose de similaire sauf que ce sont les maitres nageurs qui m’ont pris pour un pedophile et qui ont tout fait pour favoriser le passage a l’acte.Cela a commencé lorsque des jeunes filles de 12 et 16 ans n’arretaient pas de plonger sous l’eau mettant bien en évidence leur arriere train lorsque en nageant je passais aupres d’elles.Puis, elles sont sortient de l’eau et ont fait mine de m’attendre.j’ai trouvé cela tres suspecte. De plus, lorsque je sortais de l’eau, les maitres nageurs, assis, bougeaient frénétiquement les jambes comme s’ils etaient excités. Une autre fois, alors que la piscine étaient quasimment vide,seuls 2 gamins plus moi nageaient,le maitre nageur fait un signe aux enfants et ceux ci viennent nager juste a coté de moi pendant 5 minutes puis s’éloignent. Une autre situation,alors que j’avais envie de me moucher, je sors de la piscine et je tombe, aux vestiaires, sur des gamins en maillot de bains ou qui se déshabillaient.Ceux ci utilisaient l’appareil a code pour accéder aux vestiaires.j’attendais donc mais on avait l’impression qu’ils faisaient expres de faire durer comme s’ils attendaient quelque chose.Je suis reparti dans l’eau.Ils sont a leur tour arrivés a la piscine et la maitre nageuse leur a fait un signe de la main. Enfin, le plus troublant, alors que je nageais, j’avais remarqué des gamines de 16, 14 et 6 ans environ sur le bord de la piscine me regardaient et qui semblaient attendre que je les suivent.Je me suis mis a sourire dans l’eau car ca commencait a devenir un peu gros comme piege , a ce moment la les maitres nageurs ont tous tourné la tete et m’ont regardé eux aussi.En sortant de la piscine, alors que je prenais mes affaires dans le vestiaire, la gamine de 16 ans arrive et, du coin des vestiaires femmes, commence a gueuler : VOUS LA BAS OUI VOUS elle n’avait pas du tout l’air contente elle me dit quelque chose que je ne comprends pas je m’approche pour entendre et plus je m’approche plus elle parle doucement comme pour m’attirer vers elle je finis par comprendre ce qu’elle dit : ma copine (d’environ 14 ans qui est a cote d’elle) voudrait savoir si vous avez du feu(je suis en maillot de bain), je réponds non puis je vais dans une cabine en fermant la porte.J’entends alors des gamins arriver derriere ma porte et dire : oh il a fermé sa porte. j’ai également retrouvé un jour mon vestiaire bloqué comme si on avait changé mon code. Je ne pense pas du tout que j’allucine.Il s’est bien passé quelque chose d’anormal.En tout cas, mieux vaut en parler a un maximum de personnes , je me demande si je ne vais pas aller voir la police pour leur signaler car j’ai bien l’intention de retourner a la piscine.
    • Je suis retourné a la piscine et j’ai l’impression que les ennuis recommencent.Mardi 23 septembre, au retour d’une seance a la piscine,je retrouve une vis dans mon pneu.Mercredi, apres avoir nagé, je vais aux toilettes, je m’enferme puis je sors et j’apercois deux types, un grand noir et un autre gros.Le type noir me gueule apres et me dit : pour pisser on va aux pissotieres. A mon avis, il pourrait bien s’agir de manoeuvres d’intimidations a moins bien entendu que je me trompe. C’ est bizarre mais il n’y a pas beaucoup de monde actuellement a la piscine , c’est peut etre à cause de la grippe A.