L’humeur de Probst
Pendant que le Pakistan est noyé sous les eaux, la Russie, pour son malheur s’embrase et se trouve au bord d’une catastrophe effroyable. Mitterrand ne croyait pas à la chute du mur de Berlin et n’envisageait pas la réunification allemande, puisque, comme Mauriac, il aimait tellement l’Allemagne qu’il préférait quand elles étaient deux. Le père de Gaulle fut non seulement résistant mais aussi visionnaire. Favorable à l’Europe des Etats, le général était néanmoins celui qui, à juste titre, pensait qu’il fallait bâtir une nouvelle Europe de l’Atlantique à l’Oural.
Certes il y a bien l’Europe des 27 Etats, des Barroso et Rompuy mais le Kaïser Sarkoco, le Duce Berlusconi, la chancelière et Cameron ne dominent guère la situation. Zapatero, lui, a du mal avec ses Basques et ses Catalans. L’Europe Orientale, comme la Grèce, pataugent dans les difficultés économiques et sociales.
En Russie, Medvedev et Poutine merdoyent autant que Brejnev et Staline. Ne serait il pas temps de refonder une grande Europe fonctionnant sur deux piliers, Paris et Moscou : allumons le feu, mais le bon, celui qui rendrait enfin à nos peuples le vrai bonheur, l’envie du futur, loin de Gazprom et Bettencourt !