L’humeur de Probst
Que d’étranges changements autour de nous. Rachida Dati, autrefois ministre de la Justice et chouchoute du Kaiser Sarkoko, avait commis quelques erreurs. Nicolas l’avait alors envoyée à Bruxelles, jouer à la députée européenne. Aujourd’hui maire du VIIe arrondissement parisien, Dati voit une fois encore la roue tourner : elle est en train de se faire évincer des structures de l’UMP à l’initiative du squatteur de l’Élysée et de François Fillon. Qui parient sur le jeune et sémillant Dominique Tiberi, fils de Jean, pour contrer les ambitions de Mlle Dior.
La roue tourne aussi à gauche. Najat Vallaud-Belkacem, la porteparole de Royal, a bien raison d’afficher un beau et large sourire. Elle a compris que Ségolène irait jusqu’au bout, quoi qu’en disent les Montebourg, Valls, DSK et compagnie. De toute façon, ce bazar qu’on appelle « primaires à gauche » est une véritable usine à gaz, une idée qui n’a pu germer que dans la tête de technocrates bien éloignés des Français.
La roue tourne surtout à l’international, en Côte d’Ivoire. Obama, le Kaiser Sarkoko et ce machin ONU viennent de se rendre compte que même eux ne pouvaient pas manipuler le vote des millions d’Ivoiriens. À qui peuvent-ils encore faire croire qu’Alassane Ouattara a gagné ? Le véritable héros de cette salade restera M. Youssouf Bakayoko, président de la commission électorale indépendante bien dépendante, qui a annoncé les résultats en faveur de Ouattara avant de s’enfuir à l’hôtel. Sarkozy, pour changer, a démontré toute son incompétence en se déclarant pro-Ouattara. Une position qui risque tout simplement de sécréter une haine des Blancs sur place.
Enfin, puisqu’il faut bien rire un peu, la France est tellement généreuse qu’elle a désormais deux concours de Miss : France et Nationale. Mais je veux surtout rendre hommage au footballeur et acteur Éric Cantona. Il a mis les banquiers, ces voleurs malades, au supplice de la roue en appelant le peuple à retirer ses économies. Et puis, bonne nouvelle : François-Marie Banier devrait rembourser Bettencourt, je suggère donc à Éric Woerth de rembourser la moitié de ce que Liliane a donné au Kaiser Sarkoko et à l’UMP.
Le 6 décembre, nous fêtions les Nicolas. Le nôtre est revenu d’Inde avec plein de belles promesses économiques. Comme la dernière fois, en somme. Vivement demain !