Malgré les dénégations de Christine Lagarde et de François Baroin, les tenanciers de choc de Bercy, assurant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, la situation économique est alarmante. Même Jean-Claude Trichet, le patron de la Banque centrale européenne, a l’air préoccupé.

Quand on voit la danse des canards entamée par l’Irlande, l’Espagne, l’Italie et bientôt la France, dans un esprit à la fois festif et mélancolique, on se dit que seules l’Allemagne et l’Angleterre peuvent rester des îlots de prospérité dans l’Europe des 27. Et le pays d’Angela Merkel d’être le seul État solide dans l’Eurogroupe, l’Europe des 16.

Un espoir : Pierre Lellouche. Le nouveau ministre du Commerce extérieur fera-t-il mieux qu’Anne Idrac et Christian Estrosi réunis ? Pas compliqué. La donne est simple : si on ne trouve pas de recettes supplémentaires, on ne rééquilibrera pas la balance commerciale.

Ségolène Royal a démarré sec. Tout comme Arnaud Montebourg et Manuel Valls. Évidemment, cela fait pleurer les commentateurs grognons qui n’avaient pas vu le coup venir, comme Duhamel et Aphatie. Mais la vraie question est de savoir ce qui va désormais se passer à gauche. Seule certitude : celui qui fera renaître l’espoir aura la faveur des Français.

Après la Guinée-Conakry et la Côte d’Ivoire, ce sera au tour du Cameroun d’élire son président, l’année prochaine. Condé en Guinée, Gbagbo ou Ouattara en Côte d’Ivoire, ils vont devoir se retrousser les manches pour réconcilier les ethnies de leur pays. L’Europe et le continent noir devraient enfin coopérer et lancer une campagne de grands travaux. Espérons que les dirigeants français se préoccupent sérieusement de l’avenir de l’Afrique.

Grands travaux mais surtout grandes infrastructures ! En France, au lieu d’essayer de vendre les Rafale d’un Dassault qui se fait voler son ordinateur dans sa voiture, des sous-marins qui provoquent des scandales, ou des armes, il faut revenir aux fondamentaux : travaux publics, aménagements, technologies simples pour éviter dorénavant les déconvenues comme celle de l’Eurostar.

Après le fiasco de l’équipe de France de rugby face à l’Australie (16-59), il ne faudrait pas que François Fillon finisse comme Marc Lièvremont : en se prenant une énorme raclée !

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