L’humeur de Probst
C’était une belle chanson d’après-guerre de Mouloudji, cette ode à « mon pote le gitan ». Après les totalitarismes et les folies meurtrières du 20ème siècle, on aurait pu croire, surtout en Europe, qu’on ne se jetterait pas tête baissée vers les communautarismes mesquins !
Chaque ethnie, chaque peuplade, chaque région ou chaque autonomie veut cuire sa petite soupe, aujourd’hui, sur son petit feu. Chaque association, toutes les sectes, philosophies ou religions veulent faire croître égoïstement leur fromage et « last but not least » voilà que le Kaïser Sarkoco montre du doigt, stigmatise pêle-mêle : roms, tsiganes ou gitans comme s’ils étaient tous gens du voyage au bout de l’enfer…
Confusion des genres : Maistre et Woerth croisent Bettencourt, Banier fut maltraité par son père hongrois, le père Pal hongrois, papa du petit Nicolas, n’a pas maltraité notre futur Kaïser… le charmant mari de « la Bruni », comme on dit en italien, tel le Balkany moyen, sont des français, de souche, heureux, tandis que Devedjan se lance à l’assaut de la Haute Assemblée et le petit Jeannot Sarkoco à la poursuite du maillot rose du septuagénaire Dédé Santini.
Conflit d’intérêt, y en a pas : Sophie Huet du Figaro, alias Madame Neuwirth de la pilule devient officier de la légion du mérite, c’est bien normal quand on a connu les tranchées et la dure loi de la guerre dans les couloirs du Sénat et du Palais Bourbon. Vive la France Libre ! Calixte Belaya, elle, un peu comme Christine Ockrent est moins proche du ministre Raincourt que de Nanard Kouchner et des exactions en Afrique…
A propos de nos frères africains qui défilent sur les Champs Elysées, je pense qu’ils partagent notre peine de l’assassinat d’un citoyen français au Sahel, Michel Germaneau qui y faisait grand bien. J’espère enfin qu’ils communieront à la tristesse de la disparition du frère Guy Penne, mitterrandien et néanmoins africaniste !