L’humeur de Probst
La France est en ébullition. Le Kaiser Sarkoko, futur président du G20, n’a pas encore choisi sa future équipe. Où est le problème ? De toute façon, le vrai Premier ministre, c’est lui. Et comme l’a dit Nathalie Kosciusko-Morizet dans sa naïveté toute polytechnicienne, même si Jean-François Copé arrivait à la tête de l’UMP, Sarko resterait le boss.
Drôle de démocratie. Notre République est une République de clans, de fratries. Qui nous assaillent et nous gavent. Il suffit de regarder les frères Bogdanoff, Debré, Duhamel truster les médias ou encore la famille Drucker, Marie et Michel, l’inamovible comique troupier du service public qui sert à la soupe à Mélenchon…
Après les fratries dégoulinantes, les frères ennemis ! Pour Dominique de Villepin, Sarkozy est un problème de la France. Tout à sa stratégie gaulliste, l’ex-Premier ministre s’en va, non pas à Londres, mais dans son coin. Villepin s’isole et coupe les liens avec ses anciens amis, devenus sarkozards. En faisant le buzz, comme l’a dit Xavier Bertrand, qui a plus l’habitude de faire sa buse, l’ancien secrétaire général de Jacques Chirac est entré dans un véritable marathon politique. Et il ne s’arrêta plus. Reste une question : Villepin fera-t-il aussi mal à la droite que Balladur ou Jacquot en leur temps ? Affaire à suivre…
Après les retraites, le retraitement. Le passage d’un train rempli de résidus nucléaires a soulevé cette question : que faire des déchets radioactifs ? Comme à son habitude, la France a mis un cataplasme sur une jambe de bois. Retraitons à La Hague et on verra plus tard. Il est triste que les frères Bogdanov ne se penchent pas sur la question. Histoire d’éviter un Tchernobyl puissance mille un de ces jours !
Il nous faut du renouveau ! Pendant qu’Obama et Hu Jintao raflent tous les marchés, la France passe pour un vilain petit canard. Villepin a raison, la voix de notre pays n’est plus écoutée. La faute à Kouchner qui, après le remaniement, aura tout son temps pour apprendre à nouer les nœuds de cravate. Espérons un remplaçant moins problématique. Revers ultime : le monde rit de nous autant qu’il rit de Berlusconi !
Après le limogeage de Christiane Vulvert de cette institution qu’est France-Soir, je conclus en me disant qu’à Bakchich nous avons raison d’être une équipe moderne, jeune, indépendante et libre ! Amen