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LUTTES / Bakchich Spécial crise aux Antilles

On ne la fait pas à Domota

Interview / jeudi 26 février 2009 par Anaëlle Verzaux

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Forum

  • On ne la fait pas à Domota
    le vendredi 27 février 2009 à 11:54, Obamarre a dit :

    Domota le « boucher », oui ! Pour vivre cette crise depuis 28 jours « in situ », je ne vois pas de révolutionnaires dans les foules bêlantes qui suivent leur boucher à l’abattoir. En observant ces hommes et ces femmes qui prétendent avoir éveillé leur conscience, marcher « debout », je ne vois qu’un peuple qui a encore des chaînes dans la tête, trottant vers l’avenir, la tête tournée vers le passé. Je croyais pourtant que l’exemple de leur voisin américain leur montrait la voie.

    Le seul mérite de Domota et ses séides est d’avoir mis en évidence les dysfonctionnements d’un système soigneusement, entretenu par l’État, les élus et la bourgeoisie locale depuis des décennies. Partager les richesses de manière équitable est un concept auquel j’adhère totalement, mais encore faut-il avoir quelque chose à partager. Le réalisme n’est pas l’apanage des masses manipulées. L’accord signé cette nuit avec une partie du patronat ne concerne que 10 000 salariés. Quelle belle victoire ! Quid des 70 000 autres ? On peut toujours rêver et s’imaginer que par la contrainte, on soutirera aux « grands patrons » la précieuse manne. Ce n’est pas Domota avec ces démonstrations tapageuses qui y arrivera.

    Croyez-vous honnêtement qu’à moyen terme, le tissu économique pourra soutenir l’effort demandé ? Le mal causé est bien plus important : entre les entrepreneurs ruinés, ceux qui vont « ramasser leur billes » pour s’installer ailleurs, la réputation sulfureuse qui dissuadera tout investisseur sensé de venir s’installer pendant au moins 20 ans, le temps d’oublier…On ne risque pas de partager quoique ce soit ! Au final, il faudra bien que la Nation ouvre un peu plus le robinet de la perfusion à moins que les intérêts convergents de protagonistes n’aboutissent à un « largage » sans parachute. Vous l’aurez compris, je suis profondément anti LKP (c’est devenu politiquement incorrect) parce qu’il porte atteinte à la démocratie et que je suis sans doute trop individualiste et attaché à la liberté : mea culpa !

    Ce n’est pas le fond, mais bien la méthode qui me gêne ainsi que le fait que le LKP soit un véritable « cheval de Troie » pour reprendre l’expression d’un talentueux chroniqueur politique. Là, réside toute la force et l’ingéniosité de ses leaders, dont la voix est devenue au fil des jours celle d’une mouvance politique radicale, dont les discours réveillent les sentiments xénophobes et revanchards.

    Elle amène une autre question : « la fin justifie-t-elle les moyens ? » A voir les foules « solidaires » battant le pavé parisien sous la houlette de politiciens loosers, la réponse est oui. Pour ma part, mes valeurs républicaines et mon sens de la justice ne me permettent pas de cautionner de telles pratiques dont le but n’est pas encore révélé au grand jour, mais que la majorité des gens devine en filigrane…

  • On ne la fait pas à Domota
    le jeudi 26 février 2009 à 22:01, Philou18 a dit :
    Pourquoi aucune question sur les méthodes pour le moins très musclées du LKP pour obliger les artisans, commerçants, restaurants, etc… à rester fermé. Surtout les blancs…. c’est très très dommage ….
  • Pas de carnaval aux Antilles en 2009
    le jeudi 26 février 2009 à 21:41, csd a dit :

    On voit l’utilité pour les pouvoirs publics de supprimer RFO aux îles de la Guadeloupe et de la Martinique et d’emettre directement de la Métropole. Quand les différentes fausses célébrations du Carnaval au Antilles sur Franceô reprennent les défilés des années précédentes. Induisant la preuve que,en cette période de Carnaval, rien n’est changé et que les Antillais sont de grands enfants ( point de vue "béké") qui ne pensent qu’à s’amuser.

    CSD

  • autres journaux intéressants
    le jeudi 26 février 2009 à 19:13
    www.bondamanjak.com
  • On ne la fait pas à Domota
    le jeudi 26 février 2009 à 18:27

    La Guadeloupe vient de connaître une nuit d’intenses violences et d’agitations. Oui, la jeunesse de notre pays s’est défoulée. Oui, la jeunesse de notre pays a cassé, brûlé, pillé. Mais pourquoi ? Qui est le véritable agresseur ? Ce n’est pas « NOUS ». S’il est vrai que de rares violences urbaines se sont produites au début de la grève, elles se sont rapidement essoufflées car NOUS avions TOUS compris que le calme, la dignité et le civisme étaient nos principaux alliés. Toutefois quand M. Yves JEGO affirme qu’il saura comment faire pour de nouveau appliquer le droit dans notre pays, n’est-ce pas là de la provocation ? N’est-ce pas là un processus d’infantilisation ? N’est-ce pas là une menace d’un parent mécontent vis-à-vis de son enfant qui aurait mal agi ? Ce discours de M Jégo a été minimisé, presque tu, il a peu ou pas été relayé dans les médias nationaux contrairement à celui de M. DOMOTA qui selon ces mêmes médias nationaux aurait appelé à la violence, à la révolte, à la rébellion, nous demandant ainsi de laisser s’exprimer notre nature première de « sauvages ».

    Car le problème il est là, on veut que NOUS apparaissions encore une fois au lendemain de ces échauffourées comme ceux qui resteront ad vitam aeternam aux portes du savoir-être, aux portes du savoir-vivre, aux portes de la CIVILISATION. Mais quand vous entendez ces hommes, ces femmes qui relatent les coups, les humiliations, les vexations, les flagellations racistes infligées par des forces de l’ordre armées jusqu’aux dents et c’est un euphémisme : qui est demeuré aux portes de la Civilisation ? Quand vous entendez et voyez un chef de la police qui justifie, excuse, minimise le déploiement et la violence militaires réponse selon lui à des jets de pierres, de cailloux, à des ATTAQUES, n’est-ce pas normal que l’HOMME antillais s’insurge, se sente touché dans sa chair et réagisse ? Nous sommes et nous resterons comme le dit Fanswa Ladrézeau, grand artiste guadeloupéen, « on lawmé san fizi » (= une armée sans armes). Nos seules armes sont notre foi, notre détermination et notre dignité et elles le resteront. La violence dont nous avons été témoins n’est que le cri de souffrance d’une jeunesse qui peut-être n’a pas la sagesse d’ainés qui ont connu Février 1952 (des travailleurs grévistes ont été sauvagement tués), Mai 1967 (répression où des étudiants et travailleurs ont été sauvagement tués), Octobre 1984- Juillet 1985 : affaire Faisan ( un jeune noir reçu un coup de pied de la part d’un professeur blanc et qui déclencha une vive réaction populaire) et qui ont appris a relativisé ? La violence dont nous avons été témoins n’est que la réaction peut-être disproportionnée d’une jeunesse qui en a marre et qui use du seul moyen d’expression héritée de la société moderne : la violence. En effet, pouvons-nous nier que moult et moult injustices n’ont eu cesse d’ébranler notre fragile équilibre ? Pouvons-nous occulter qu’une pléthore d’injustices au soubassement racial est demeurée impunie par « le Pays des droits de l’homme et du citoyen » qui soit dit en passant a toujours usé de la répression que ce soit en Afrique, que ce soit dans « les Iles » pour rétablir l’ordre. Ainsi paradoxalement alors qu’on nous reproche de « racialiser » le conflit, on oppose symboliquement des guadeloupéens majoritairement Noirs à des militaires majoritairement blancs. Il y a en effet des symboles qui ravivent des souffrances, qui raniment de vieilles querelles, d’anciennes tensions que notre inébranlable HUMANISME antillais n’a cessé de refouler. Oui, plus que quiconque nous avons toujours su inlassablement tendre une joue éraflée, blessée, tuméfiée mais n’est-ce pas NORMAL qu’un jour notre exaspération soit telle que nous réagissions ? Au-delà des revendications du LKP, au-delà de la crise sociétale et mondiale, l’expression (aussi violente soit-elle) de la frustration d’un Peuple dont on a nié l’histoire, dont on a occulté les souffrances et qui n’a jamais connu que la Répression comme seule et unique mode de dialogue, n’est-elle pas légitime ? Non, la jeunesse de notre pays ne s’est pas seulement défoulée. Non, la jeunesse de notre pays n’a pas seulement cassé, brûlé, pillé. Oui, tout le Pays a mal.

    http://sites.google.com/site/continuitelkp/Home/Liyannajkontpwofitasyon.mp3 ?attredirects=0

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