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Les Rabat-joie de l’affaire Naljae Lhimer

Charter / samedi 13 mars 2010 par Laurent Macabies, Louis Cabanes
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Naljae Lhimer, la lycéenne expulsée après sa plainte pour violence, revient en France samedi 13 mars. Etrange… puisqu’elle était si heureuse à Rabat au Maroc, d’après Morano. Et quid du préfet qui hurlait au complot politique ?

Ce que femme veut… Sarko le veut. Mais il prend son temps. Aphone depuis l’expulsion de Najlae Lhimer il y a trois semaines, le président de la République a fini par se dire « prêt à l’accueillir en France » (au détour d’un communiqué publié sur le site de l’Elysée) après avoir été interpellé par les associations du collectif « Grande Cause nationale 2010 » engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Le 20 février, Najlae Lhimer, 19 ans, s’est vue offrir un aller-simple en direction du Maroc. Cette lycéenne résidant en France depuis 2005 avait porté plainte deux jours avant dans un commissariat du Loiret (où elle résidait) contre son frère qui la battait. Sans papiers, elle s’est fait expulser. Bakchich avait rencontré Najlae, entourée des membres de Réseau éducation sans frontière (RESF) Maroc, à Casablanca le 23 février.

Malgré l’indignation des associations et la pétition pour le retour de Najlae (approchant les 4000 signatures) lancée par RESF, Nicolas Sarkozy ne s’était pas encore exprimé sur le sujet. Le très court communiqué ne satisfait pas pleinement toutes les associations qui attendent des actes, comme l’obtention de la naturalisation ou, au moins, un visa long séjour. Mais le coup médiatique du président vient à point nommé à cinq jours des régionales alors que le monde célèbre la journée de la femme.

« Elle est en sécurité dans son pays ! »

Aux côtés de Nicolas Sarkozy, les associations ont eu le bonheur de retrouver au château la secrétaire d’État à la Famille Nadine Morano.

La coqueluche des Jeunes UMP venait juste de sortir d’une interview à la matinale de RTL au cours de laquelle le journaliste Jean-Michel Aphatie l’avait interpellée sur le cas de la jeune Marocaine. Et la fameuse Lorraine du gouvernement de raconter que « d’après les éléments dont [elle] dispose, et à l’entendre, elle est plus en sécurité là où elle se trouve dans sa famille ». Avant d’ajouter dans une interview pour la République du Centre du 25 février"qu’elle était plus en sécurité dans son pays". Et de nous "inviter à la lire".

Lecture très sélective

Nous avons répondu de bonne grâce à l’invitation de Nadine Morano. L’interview en question est d’ailleurs consultable sur le web (ici). La phrase qui a "rassuré" Nadine : « Jointe, mardi soir, à Rabat, où elle a dit se trouver en sécurité ». Une courte appréciation qui a donc retenu l’attention de la secrétaire d’État… alors que le passage dans lequel Najlae évoque sa situation actuelle au Maroc est passé sous silence : « Quelque peu confuse, elle expliquait se sentir à la fois "très très protégée et pas vraiment en sécurité car (sa) famille n’est pas loin". La jeune fille a confirmé fuir ses proches pour "échapper à un mariage forcé" : "C’est pour cette raison que j’ai quitté le Maroc en 2005. Aujourd’hui, je ne crains pas ma mère, mais surtout mon père et mon frère. Je ne veux pas qu’ils sachent où je me trouve." Najlae n’a pas caché son espoir de leur échapper : "Mon souhait est de revenir en France poursuivre mes études " ».

Rebelote à l’Assemblée

Nadine Morano semble pourtant raffoler de l’interview de La République du Centre puisqu’elle l’avait déjà citée comme source lors du débat du 25 février à l’Assemblée nationale. « Elle indique aujourd’hui, dans une interview qu’elle a accordée à La République du Centre, vivre avec le sentiment d’être protégée dans son pays d’origine » , interprétait déjà à sa sauce aigre-douce la secrétaire d’Etat (voir encadré sous la vidéo).

Extrait de la deuxième séance dans l’Assemblée du jeudi 25 février 2010

Nadine Morano, secrétaire d’État chargée de la famille et de la solidarité : Monsieur le président, madame la présidente de la commission spéciale, monsieur le rapporteur, mesdames, messieurs les députés, cette nuit, Patricia, quarante-trois ans, a perdu la vie sous les coups de son conjoint qui s’est suicidé ; il y a quelques jours, Nathalie était égorgée devant son fils de douze ans, à qui l’on a volé, dit-il, ce qu’il avait de plus cher : sa mère. Aujourd’hui, notre mobilisation est générale. Nous pourrions égrener les prénoms des 157 femmes qui ont perdu la vie l’année dernière. Dans notre pays, 20 % des crimes sont commis contre des femmes. (…)

Notre pays accorde la nationalité française à plus de 100 000 étrangers par an, soit plus que la plupart des autres pays européens. (…)

Pascale Crozon (député PS) : On expulse des femmes victimes de violences !

Nadine Morano : Elle accroît chaque jour sa mixité, puisqu’un tiers des mariages conclus par nos concitoyens sont des mariages mixtes avec un ressortissant étranger, contre moins de 10 % il y a dix ans. (…) La France reste donc une nation ouverte et généreuse. (…)

Sandrine Mazetier (député PS) : Enfin, madame la secrétaire d’État, je veux dire avec Mme Crozon que le Gouvernement et la France ne sont pas si généreux. J’en veux pour preuve le cas de cette jeune marocaine de dix-neuf ans, Najlae, qui est arrivée en France à l’âge de quatorze ans pour fuir un mariage forcé et qui a été scolarisée et hébergée par son frère. (…) C’est la quatrième femme battue expulsée en quelques mois.

Nadine Morano : Monsieur le président, permettez-moi de répondre à Mme Mazetier qui a soulevé un cas très précis. Je souhaite, au nom du Gouvernement, lui donner les éléments d’information suivants.

Mlle Najlae Lhimer est entrée en France en 2005 sur la base d’un visa de tourisme et d’un titre de court séjour. Elle s’y est maintenue irrégulièrement, au-delà de la durée de ce visa. Une obligation de quitter le territoire français lui a été notifiée à laquelle elle n’a pas donné suite.

Durant la durée de son séjour en France, elle n’a exercé aucune activité professionnelle et elle n’est pas étudiante.

Sandrine Mazetier : Elle était scolarisée au lycée professionnel Françoise-Dolto d’Olivet !

Nadine Morano, secrétaire d’État : Toute sa famille, notamment ses parents, ses grands-parents et ses huit sœurs résident au Maroc, à l’exception de son frère dont elle indique aujourd’hui subir les violences.

Cette jeune fille de dix-neuf ans a engagé une scolarité en première année de CAP « service de restaurant » au lycée professionnel Françoise-Dolto d’Olivet depuis le 8 janvier 2010, ce qui ne lui confère pas le statut d’étudiant.

Mlle Najlae Lhimer n’a pas été interpellée alors qu’elle venait déposer plainte pour violences. Elle s’est présentée au commissariat de Montargis le 18 février 2010 afin de signaler des faits de violences dont elle aurait été victime de la part de son frère. Le commissariat a enregistré une main courante. Mlle Lhimer est ressortie librement du commissariat. Elle s’est ensuite présentée, le vendredi 19 février, à la brigade de gendarmerie de Châteaurenard où elle a demandé à être accompagnée au domicile de son frère pour y récupérer ses affaires et ses documents d’identité. Elle a refusé de déposer plainte contre son frère. À cette occasion, les gendarmes lui ont remis une convocation officielle pour le vendredi 19 février 2010, à quinze heures, aux fins d’examen de la situation administrative de l’intéressée.

Le vendredi 19 février, à quinze heures, Mlle Najlae Lhimer s’est présentée à la brigade de gendarmerie de Châteaurenard où elle a été placée en garde à vue, a bénéficié d’un examen médical qui n’a relevé aucun élément pouvant s’opposer à une mesure de reconduite. Elle a bénéficié des services de deux avocats. Elle a maintenu son souhait de ne pas déposer plainte contre son frère. Ses avocats n’ont pas déposé de recours contre la décision préfectorale.

Mlle Najlae Lhimer ne s’est pas opposée à la mesure prise. Elle indique aujourd’hui, 25 février 2010, dans une interview qu’elle a accordée à La République du Centre, vivre avec le sentiment d’être protégée dans son pays d’origine.

Sandrine Mazetier : C’est faux !

Nadine Morano, secrétaire d’État : Madame la députée, tels sont les éléments d’information que je souhaitais vous livrer.

Après ce passage remarqué de la secrétaire d’Etat à l’Assemblée, RESF a répondu point par point a ces affirmations. Une note explicative envoyée à Bakchich et résumée dans l’encadré ci-dessous :

REPONSE A MADAME MORANO ET A TOUS LES REPRESENTANTS DE L’ETAT

(…)

Interrogée sur le cas de Najlae lors du débat à l’assemblée le 25 février 2010, Nadine Morano a tenu au nom du gouvernement le même discours que celui qui est donné par tous les représentants de l’état pour justifier cette odieuse expulsion. Voici ce discours et nos démentis.

« Mlle Najlae Lhimer est entrée en France en 2005 sur la base d’un visa de tourisme et d’un titre de court séjour. Elle s’y est maintenue irrégulièrement, au-delà de la durée de ce visa. » Une mineure n’est pas responsable des actes administratifs. Il ne pouvait donc pas y avoir d’irrégularité de séjour jusqu’à sa majorité. A ce moment, Najlae a demandé un titre de séjour.

« Une obligation de quitter le territoire français lui a été notifiée à laquelle elle n’a pas donné suite. » Dès la réception de cette notification, Najlae a contacté une avocate et un dossier de demande d’aide juridictionnelle a été déposé, dans les délais.

« Durant la durée de son séjour en France, elle n’a exercé aucune activité professionnelle et elle n’est pas étudiante. » Najlae a normalement été scolarisée de la 5e à la 3e. En fin de 3e, elle voulait faire un BEP (restauration), elle était acceptée au LP St-Louis, mais son frère s’y est opposé et, mineure à l’époque, elle n’a pas pu poursuivre ses études. Elle a donc passé une année déscolarisée. Elle a alors travaillé comme bénévole à la médiathèque de la ville pour ne pas rester inactive. Nous avons de nombreux témoignages à ce sujet.

(…)

« Cette jeune fille de dix-neuf ans a engagé une scolarité en première année de CAP “service de restaurant” au lycée professionnel Françoise-Dolto d’Olivet depuis le 8 janvier 2010, ce qui ne lui confère pas le statut d’étudiant. » A la rentrée de septembre 2009, devenue majeure, elle a entrepris des démarches pour se re-scolariser. (…) Elle a fini par réussir en novembre, 2009. Elle est présente et assidue au LP Dolto, comme lycéenne interne depuis le 14 décembre 2009, attestation de scolarité faisant foi.

(…)

« Elle a refusé de déposer plainte contre son frère. » C’est pourtant pour ce motif que Najlae s’est présentée le 19 au matin à la gendarmerie de Château-Renard et qu’elle y est retournée à 14 h 30, alors qu’elle avait reçu entre temps une convocation pour 15 h 00 à Montargis. Ayant laissé son certificat d’Incapacité Temporaire de Travail (ITT)à Château-Renard et la main courante, éléments dont elle avait besoin pour son dépôt de plainte, il lui semblait plus logique de continuer les démarches à cet endroit. Une de ses amies témoin y avait d’ailleurs elle-même rendez-vous pour porter plainte contre le frère pour menaces de mort. Même si Najlae a un moment hésité, car effrayée d’être allée récupérer ses affaires chez son frère, les trois adultes qui l’ont accompagnée dans ses démarches toute la journée, et une quatrième personne venue les rejoindre après 15 h 30 ont tous témoigné de la volonté de Najlae de vouloir porter plainte. Ce qui ne lui a jamais été permis.

(…)

« Le vendredi 19 février, à quinze heures, Mlle Najlae Lhimer s’est présentée à la brigade de gendarmerie de Châteaurenard où elle a été placée en garde à vue, a bénéficié d’un examen médical qui n’a relevé aucun élément pouvant s’opposer à une mesure de reconduite. » Dans le procès verbal de notification il est écrit : "La personne est avisée qu’elle peut recevoir la visite d’un médecin, droit qu’elle n’a pas souhaité exercer". Najlae avait déjà vu un médecin et fourni un certificat d’Incapacité Temporaire de Travail de 8 jours.

(…)

« Ses avocats n’ont pas déposé de recours contre la décision préfectorale. » Lors de son appel, l’avocate de Najlae a bien précisé aux gendarmes que le délai de recours n’était pas expiré et qu’on ne devait donc pas l’expulser. Un dépôt de recours suspensif était en effet encore recevable, mais dans les conditions dans lesquelles l’affaire s’est déroulée, l’avocate n’a pas eu matériellement le temps de le faire !

(…)

Tous nos démentis sont étayés par des preuves et témoignages. Et nous demandons à être entendus, de la même façon que Najlae a désiré être entendue dans sa plainte avant son expulsion.

Par le Collectif de soutien aux sans-papiers Réseau d’Education Sans Frontières 45, le 28 février 2010

Le préfet et la théorie du complot

Outre l’interview de la lycéenne, Morano avait repris à la tribune de l’hémicycle les thèses développées par le préfet du Loiret Bernard Fragneaud dans un premier communiqué de presse publié juste après l’expulsion. Avant de réediter dans un nouveau communiqué du 2 mars invoquant « une polémique soigneusement organisée » .

Communiqué de presse du préfet de Loiret

Orléans, le 2 mars 2010 Bernard FRAGNEAU, Préfet de la région Centre, Préfet du Loiret communique : La récente reconduite au Maroc de Melle N. LHIMER donne lieu depuis quelques jours à une polémique soigneusement organisée et à l’occasion de laquelle approximations et contre vérités sont assénées avec une déconcertante assurance.

La participation à cette polémique de certains élus achève de donner à ce dossier une connotation politique et électoraliste évidente.

Tenu par le devoir de réserve qui s’impose à tout membre du corps préfectoral en période électorale, et placé de ce fait dans l’impossibilité de m’engager dans toute apparition ou déclaration publique, je respecterai ce devoir républicain essentiel, même s’il est patent que certains ont choisi d’exploiter sans le moindre scrupule cette situation singulière – et confortable pour eux - dans laquelle la seule voix qui puisse se faire entendre est celle de l’accusation sans nuance. Le service de l’Etat, et la neutralité qui en fonde la fierté, imposent cette attitude.

Ce n’est donc qu’une fois retrouvée la faculté républicaine de m’exprimer, soit après le 21 mars, que, si l’opportunité m’en semble avérée, je répondrai à ceux qui ont délibérément choisi le recours à l’outrance.

Bernard FRAGNEAU

« Il nous a accusé d’avoir monté l’affaire de toutes pièces pour en faire de la récupération politique. En gros, on aurait envoyé Najlae exprès chez les flics pour qu’elle se fasse expulser ! », a expliqué à Bakchich une militante de RESF. Le préfet menace mystérieusement de passer outre son devoir de réserve « après la période électorale », soit le 21 mars. « Je connais vos méthodes ! », aurait-il répété à Ségolène Petit, porte parole de RESF pendant la réunion. « La participation à cette polémique de certains élus achève de donner à ce dossier une connotation politique et électoraliste évidente », avait développé Bernard Fragneau dans son communiqué du 2 mars. Une semaine avant que son accueillant président annonce le rapatriement de Najlae Lhimer…

Bonus spécial Journée de la femme

La Cimade a publié cette semaine les conclusions d’un « testing » auprès de 75 commissariats sur les conditions d’accueil et de prise en charge des femmes étrangères victimes de violences. Le résultat fait froid dans le dos. 38% des commissariats ont indiqué à l’association d’aide aux migrants qu’une femme sans-papiers qui voudrait porter plainte contre des violences serait interpellée, dont 5% qu’elle ne pourrait même pas porter plainte. 12% des commissariats contactés ne pouvaient donner de réponse. Dans plus d’1 commissariat sur 3, une immigrée risquerait donc l’expulsion en cas de plainte…


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  • Les Rabat-joie de l’affaire Naljae Lhimer
    le lundi 15 mars 2010 à 23:25, Franck a dit :

    Najlae Lhimer a-t-elle menti ?

    Najlae Lhimer, la lycéenne marocaine qui avait été expulsée de France vers son pays d’origine le 25 février dernier puis accueillie de nouveau en France, a-t-elle menti sur les violences que lui aurait fait subir son frère et le mariage forcé promis par son père ? c’est en tout cas l’avis de la télévision marocaine.

    Lien:http://www.dailymotion.com/video/xckzf6_najlae-lhimer-a-t-elle-menti_news

  • Les Rabat-joie de l’affaire Naljae Lhimer
    le lundi 15 mars 2010 à 09:51, strym a dit :

    j’ai entendu cette jeune fille dire qu’elle etait entrée en France avec un visa tourisme en 2005, agee de 13 ans…

    à son retour en France, elle dit qu’elle ne savait pas qu’on fumait pas ds les rues de casa ou rabat, quelle hypocrisie…

    ceci dit il vaut mieux pr son avenir qu’elle soit en France qu’au maroc humainement, bosser ds un ed c’est mieux que de se prostituer à casa ou rabat…

    son histoire de mariage forcé n’est pas credible et trop facile,ce qui arrange les vautours de ni pute ni soumise, qui recuperent cette affaire…

  • Les Rabat-joie de l’affaire Naljae Lhimer
    le samedi 13 mars 2010 à 17:52, Tours2France a dit :

    J’avais tendance à penser que le timing du retour avait été concocté pour que Sarkozy fasse (encore) les titres le jour de silence dans la campagne électorale (mauvais esprit, hein ?).

    Mais je constate (à la lecture des commentaires sur leFigaro.fr) que cet événement est fort mal perçu par son propre électorat :-D

    Aïe caramba ! encore raté ! Une politique erratique qui mécontente tout le monde…

  • Les Rabat-joie de l’affaire Naljae Lhimer
    le samedi 13 mars 2010 à 15:08, Observtaeur a dit :

    Et bien je pense que nous vivons un autre temps. Aujourd’hui vous dites à quelqu’un de rentrez-chez lui, il se met en grève de la faim ou s’agite de toutes ses forces. Autrefois, les gens se battaient pour défendre chez eux, pour y rester, pour le protéger bec et ongle.

    A vrai dire, je ne pense pas que le perdant dans cette histoire soit Sarkozy ou la république. Mais plûtôt le royaume enchanté (pour utiliser un adjectif bakchichien). Quand même, il s’agit d’un aveu que le royaume enchanté est incapable de protéger ses femmes contres les abus d’une société masculaine. Il s’agit d’un aveu, que les gens sont prêt à tout pour quitter le royaume enchanté,jeunes, vieux, aisés !… et quel qu’en soit le prix… Quelle déchéance. Les autorités marocaines n’excellent que dans l’art d’expulser les humanitaires sous prétexte qu’ils répandent le chrstianisme.

  • Les Rabat-joie de l’affaire Naljae Lhimer
    le vendredi 12 mars 2010 à 21:33, Mmo a dit :

    France, pays des droits de l’Homme (Blanc), Royaume du racisme le plus stupide du monde…pays merdique des grandes gueules donneuses de lecons.

    Effacer ce commentaire ne changera rien à la réalité…En tout cas , c’est comme ca que le monde regarde la France…Honte à vous

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