Vous saviez certainement que Didier Porte est un chroniqueur pointilleux de l’actualité politique en plus d’être un humoriste drôle, sur scène mais également sur France-Inter, cinq jours par semaine dans Le Fou du Roi et tous les jeudis dans le 6h30-10h, la matinale de la station. Ce que vous ne saviez peut-être pas, c’est qu’il est également un talentueux critique de cinéma, talent qu’il a notamment exercé pour la télévision. Je ne le savais pas non plus, et j’avoue je suis restée scotchée.

C’est un Didier Porte un peu chafouin des quelques jours de vacances forcés en Grèce que j’ai retrouvé à la sortie du Fou du Roi. Mais j’ai su vite lui rendre le sourire en lui demandant des nouvelles du procès que lui fait Arthur, l’ex-animateur converti au one-man-show. « Arthur, je m’en fous. Cette histoire m’amuse plus qu’autre chose. Il me fait un procès pour que j’arrête de dire partout qu’il ne remplit pas ses salles. Ça le fout dans une rogne pas possible, alors qu’il est reçu partout et raconte des bobards, en expliquant qu’il fait un succès. Bon, il faut savoir qu’il vend ses tickets à prix réduits, ou fait gagner des places sur Ouï-FM par exemple. Mais ce qui est drôle, c’est qu’il espérait faire son procès en douce. Manque de bol, l’AFP en a parlé et ça a été repris partout. » Ce qui serait donc, selon l’humoriste, la vraie raison de la colère d’Arthur, et non l’injure et la diffamation invoquées, suite à un article publié dans feu Siné Hebdo. Pour le moment, le jugement a été repoussé de plusieurs mois.

Pétulant, virulent, insolent, très gauchiste sur les bords, mais aussi libertaire, fêtard selon ses propres dires et hostile à l’autorité, Didier Porte en plus de tout ça est sympa. Nous nous posions la question avant de nous rencontrer et la réponse est tombée sans appel, au risque de casser son image. D’ailleurs, je me demandais également si Didier Porte parlait dans la vie comme dans le poste. Pour avoir la réponse, il ne vous reste plus qu’à visionner le film.