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Angelina’s festivalistic envy of Cannes (2)

Festival-moi : Catnatt de Voldemag

20 mai 2010 à 10h51
Le festival de Cannes tire la langue, mais pas Angelina qui vous ravit avec ses petits films maison et ses invités tous plus affûtés. Aujourd’hui, la blogueuse Catnatt nous assure que "Le ciel peut attendre".

Elle écrit comme elle respire. Si vous lisez régulièrement ce blog, vous la connaissez sous le pseudo de Belam pour ses nombreux billets musicaux qui y ont déjà été publiés. Elle respire la vie. Hier Belam, généreuse hôtesse d’une communauté de baladins du web, aujourd’hui Catnatt, blogueuse nomade qui dissémine ses papiers sur la toile, comme jadis le petit Poucet, pour retrouver son propre chemin.

Incroyablement douée pour les rapports humains, elle rallie, fédère les bonnes volontés. Plusieurs bonnes idées à la seconde, elle invente, tisse, brode, défait ce qu’elle a fait, et va refaire inlassablement ailleurs, en différent, en plus profond, en plus personnel, en plus proche de sa vérité. Incroyablement douée pour la plume, elle laboure, sème, irrigue des plages d’écrans vides avant de saboter, détruire à coup de talon vengeur dès que les semis se mettent à pousser, de peur de moins de liberté, de peur d’être rivée à une terre qui décidément ne sera jamais la sienne.

C’est ainsi que cette demoiselle, après avoir fait les premiers beaux jours d’une plate-forme de contenus (appelons les choses par leur nom) destinée aux plumes femelles (soyons honnêtes), participe à la fronde et s’en va. Fronde qui fera l’objet d’un papier dans Le Monde. Avec quatre acolytes aussi furieuses qu’elle, elle s’en va fonder l’un des premiers blogs collectifs qui assume sa méchanceté et son humour corrosif sans complexe. Contagieux, pestilentiel, euphorisant à souhait, le blog draine un public hilare à la limite de la débilité mentale, il faut bien le reconnaître.

De cette aventure, et après quelques avatars, naîtra le puissant Voldemag, le blog dont on ne dit pas le nom, dont la qualité des billets, certes inégale, frôle souvent le professionnalisme, le magazine en ligne haut de gamme.

Toujours fidèle à ses démons intérieurs, la belle Catnatt a, de nouveau, pris ses distances avec Voldemag qu’elle habite tout de même par ses billets musicaux et ses éditos personnels. Aujourd’hui elle a ouvert ses ailes et s’est forgé de nouvelles accointances dans la "blogozique", la communauté musicale sur le web, où elle est une signature connue, appréciée et recherchée. Ses collaborations vont de izine, ivox à Ping-Pong en passant par la web agency Spöka qui gère de la musique.

Jamais à cours de projet, elle s’apprête à créer un nouveau blog, plus personnel cette fois, qui recensera et archivera ses meilleurs papiers. Un top de la crème qui devrait s’appeler, mais quelle coïncidence !, Heaven can wait.

Heaven can wait, un film qu’elle dit élégant, ravissant, qu’elle décrit comme une comédie charmante. Et sur lequel elle a une théorie féministe des plus constructives.

P.-S.

Catnatt a commis une petite erreur. "Heaven can wait" n’est pas un film des années 30 puisqu’il est sorti en 1943.
Festival-moi : Stéphane Arnoux Festival-moi : David Abiker

2 Messages de forum

  • Festival-moi : Catnatt de Voldemag

    21 mai 2010 10:14, par Manu
    J’ai tellement l’impression de la connaître même virtuellement ! Je n’ai pas compris le lien avec Festival, mais peut importe, j’ai surtout appris des choses pour l’avenir, en tous cas, simplement lui redire ma sympathie et mes meilleurs voeux pour monter monter monter dans ses aspirations internautique et pros,
  • Festival-moi : Catnatt de Voldemag

    4 septembre 2010 13:06, par vanessa22
    Incroyablement douée pour les rapports humains, elle rallie, fédère les bonnes volontés. Plusieurs bonnes idées à la seconde, elle invente, tisse, brode, défait ce qu’elle a fait, et va refaire inlassablement ailleurs, en différent, en plus profond, en plus personnel, en plus proche de sa vérité. Incroyablement douée pour la plume, elle laboure, sème, irrigue des plages d’écrans vides avant de saboter, détruire à coup de talon vengeur dès que les semis se mettent à pousser, de peur de moins de liberté, de peur d’être rivée à une terre qui décidément ne sera jamais la sienne. seo agency