Effectivement, cette conférence de presse a été une tempête dans un verre d’eau…
La mémoire de « Pasqua la Balance » est aussi sélective que celle de Jacques Chirac car il n’a révélé, ni les destinataires des rétro-commissions sur la vente des frégates à Taïwan, ni les bénéficiaires du détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France en 1991 :
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Mais cela ne l’empêchera pas de comparaître au printemps 2010 devant la Cour de Justice de la République pour différentes affaires : l’autorisation d’exploitation du casino d’Annemasse par un proche en échange d’un financement politique ultérieur ; l’agrément délivré pour le transfert d’un de GEC-Alsthom à Saint-Ouen et qui avait généré à un proche de M. Pasqua en 1994 le versement d’une commission de près de 800 000 euros ; une affaire d’abus de biens sociaux concernant le versement à des proches de M. Pasqua de commissions par une société d’exportation d’armes qui dépendait de son ministère.
La chute du « Terrible Môssieur Pasqua » est inévitable, et il saura entraîner avec lui Jackouille la Fripouille et certainement bien d’autres dirigeants politiques.
Jean-Charles Duboc