la mairie de paris est aussi fauchée que le reste des administrations …
et dire que l’on pourrait tous bosser dans des algéco tout confort (electricté,réseau) à moindres frais ,plusott que de rester dans des monuments (pré)histriques !!!!
Ici l’argent de la mairie n’est pas le seul problème, mais l’interdiction de cornet et le status des modèles, ils sont classé dans ’autre profession’ et non pas comme modèle. Si l’on classe les professions, c’est pour mieux les encadrer, afin de s’assurer de leur santé, que les personnes qui le pratiquent puisse être bien encadrés et protegés dans la limite du possible et aient une reconnaissance de leur apport dans la société. Ils n’ont pas de tarifs heures supplémentaires mais il leur arrivent souvent de devoir faire plus de 9h dans une journée pour compenser le creux des vacances.
Ils peuvent avoir des problèmes de tendons, musculaires et autres liés aux contractions longues (rien à voir avec les poses des mannequins de mode qui ont certainement d’autres contraintes). Ils sont obligés de poser malgrès un rhume, sinon, pas payé, etc… Les problèmes des modèles sont nombreux. Les enseignants ont eu la chance de passer d’un status précaire visiblement illégal à un status un peu moins précaire légal, cela serait bien pour les modèles aussi. Je ne sais pas quel est le cadre de la légalité sur le point des status des professions.
Ce métier est difficile comme le souligne la modèle Deborah, qui fait de très gros efforts dans ses poses au passage, c’est une vraie professionnelle, comme de nombreux autres modèles des ateliers et c’est tres importants pour nous les élèves. Etre un bon modèle ne s’improvise pas, il faut une certaine experience, et un ensemble de qualités que l’on ne retrouve réunies que dans ce métier : Sens de l’esthétique, imagination, résistance dans les poses, capacité a se mettre dans certaines poses, communication avec les élèves de l’atelier, capacité de s’adapter à la sensibilité des élèves (comme pour les enseignants), etc…
Nous avons aussi besoin de travailler sur de nouvelles poses, c’est aussi important pour les modèles qui s’impliquent que pour les élèves, leur créativité nourrit également la notre, et c’est certainement également une source non négligeable de plaisir pour les amateurs d’art. Donc effectivement je suis tout à fait d’accord avec l’idée de prix dans les musées pour ces professionnels de l’art, au même titre que les enseignants ou les étudiants en art.