La préfecture a déclenché hier, la vigilance volcanique. Le
piton de la Fournaise
est probablement le volcan avec le plus grand nombre d’éruptions par an dans le
monde, avec 22 éruptions entre 1998 et 2005 et une moyenne d’une phase éruptive
tous les 9 mois. Révisé en octobre 2005 par la préfecture, un dispositif d’alerte
à plusieurs niveaux, permet de répondre à des situations types. Même si on sait
que le piton de la Fournaise
peut entrer en éruption quasiment sans prévenir, ma vigilance volcanique met en
alerte les services sur le qui-vive, amenés à intervenir à tout moment. L’accès
à l’enclos du volcan reste ouvert au public. L’alerte 1 d’éruption imminente
est déclenchée en cas de signes d’une crise sismique annonciatrice de
l’ouverture d’une fissure éruptive. L’enclos est alors fermé. L’alerte 2 est
déclenchée quand l’éruption commence.

Pendant plus de deux heures, le chanteur, élu personnalité préférée des Français, a fait la fête avec son public sans retenu.  En première partie du spectacle : trois artistes locaux de qualité, Ladiktifé, Salem Tradition et Nico. La veille du concert, Yannick Noah a suivi à la télévision à son hôtel de Saint-Gilles le match France - Brésil. En supporter acharné il a laissé éclater sa joie lorsque les Français en battant les Brésiliens 1 à 0, on gagné le droit de disputer la demie finale de coupe du monde de foot ce mercredi 5 juillet en Allemagne. Outre la victoire des Bleus, cette grande fête a également été l'occasion de prouver une fois encore que la Réunion s'est largement relevée après l'épidémie de chikungunya. Le concert était; en effet, organisé notamment, par des professionnels de tourisme. Une opération visant donc à redynamiser, auprès des tours operators et des touristes, la destination Réunion.

Unima, installée à Madagascar depuis 35 ans, leader et pionnier de la production de crevettes en aquaculture (7 500 tonnes de crevettes par an dont 5000 tonnes d'élevage), employant 4000 personnes,  certifiée ISO 9001 depuis l'an 2000, détenteur du Label rouge (c'est la première fois que ce Label est attribué à un produit non-européen) cherchait depuis plusieurs années un partenaire pour fabriquer des aliments pour leurs crevettes. Et la direction d'Unima - la famille Ismaïl, d'origine indienne, de culture malgache mais de nationalité française- mettait d'emblée la barre très haut.

Trois possibilités s'offraient à elle : Madagascar, Maurice et La Réunion. Si c'est l'île française qui a finalement emporté la mise c'est grâce à ces infrastructures portuaires, la qualité de ses interlocuteurs (Urcoopa, bien sûr, mais aussi l'Agence pour le développement de La Réunion, les services de la Préfecture, de la Région, du département), et les aides à l'investissement provenant particulièrement de l'Union européenne.

Aujourd'hui, une usine de 19 000 m2, entrée en service en mai, trône sur la zone industrielle du Port et vient enrichir l'outil de production du groupe coopératif Urcoopa qui a déjà une usine à Cambaie. Trois énormes silos montent à 34 mètres de haut. A l'intérieur, toute la production y est organisée avec un seul mot d'ordre : la qualité et le contrôle permanent de cette qualité. 40 tonnes d’aliments pour l’aquaculture des crevettes (80 %) et des poissons (20 %) en sortent chaque jour. Demain, il en sortira 60 tonnes.
Au-delà de l’installation d’un site industriel high-tech et de la création d’une vingtaine d’emplois sur l’île, Nutrima permet le renforcement de l’intégration des filières agroalimentaires de la zone Océan indien, un développement de l’export réunionnais et celui, à moyen terme, des liaisons maritimes régulières entre les deux îles.
"Nutrima offre un exemple de coopération industrielle Sud-Sud unique dans l’océan Indien." ont déclaré Karl Techer, président de l’Urcoopa (Union réunionnaise de coopération agricole) et Amyne Ismail, directeur général d’Unima.

Laurence de Susanne

Le magazine de la mer de France 3 "Thalassa" proposera à la rentrée "Une saison dans les îles", un cycle de 15 émissions qui entraînera le téléspectateur autour de la planète pour découvrir une île, ses habitants et la façon dont ils voient le monde qui les entoure.

Les fortes chaleurs ont provoqué hier, dimanche 2 juillet, une hausse alarmante du niveau de pollution à l'ozone dans une dizaine de départements. Les températures, qui devraient dépasser les 30 degrés dans la journée jusqu'à mercredi, ont poussé les autorités à activer les premières mesures de lutte contre la canicule, mises en place après l'été meurtrier de 2003.

A Paris, le niveau 2 d'alerte, dit stade "orange", a été déclenché. L'ensemble des services de la ville sont mobilisés pour prendre garde aux personnes âgées ou handicapées, qui peuvent s'inscrire afin de bénéficier de l'assistance des services municipaux. Neuf mille personnes l'ont déjà fait. Dans les Bouches-du Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse, les vitesses sont limitées en ville à 30 km/h depuis hier. Egalement visés, les industriels, qui doivent limiter leurs rejets polluants.
Les autorités ont rappelé les conseils d'usage aux personnes fragiles: boire au moins un litre et demi d'eau par jour, passer quelques heures dans un endroit frais, limiter les activités physiques, l'exposition aux produits irritants (tabac, solvants, peintures).

Explications

Le niveau d'alerte renforcé est déclenché quand le seuil de 240 microgrammes d'ozone par mètre cube d'air est atteint. Si le seuil d'information de 180 mg/m3 a déjà été plusieurs fois dépassé depuis le début de l'été, c'est la première fois que la deuxième étape est ainsi franchie. La pollution par l'ozone résulte de l'action du soleil sur certains polluants automobiles et industriels et lorsque les vents sont faibles.

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