07.11.06 - Coupe du monde de parapente du 4 au 11 novembre 2006 : Saint-Leu sous les voiles
Depuis samedi dernier, des dizaines de voiles survolent le ciel réunionnais. La finale de la coupe du monde de parapente du 4 au 11 novembre réunit les 83 meilleurs mondiaux à Saint-Leu. Au terme de manches quotidiennes, les titres mondiaux seront décernés. Chaque jour, les compétiteurs découvrent un nouveau circuit à effectuer dans les airs. Tributaires de la météo, le site de décollage et le secteur de vol, varient au gré des thermiques et des alizés.
Après avoir décollé du site des Colimaçons depuis le début de la finale, les parapentistes se retrouvent ce matin à Bellemène dans les hauts de Saint-Paul. « Météo France annonce du vent du côté de Saint-Paul cette semaine. Aujourd’hui c’est sûrement la dernière occasion de décoller de là -bas », commente Eric, moniteur de parapente. Mieux vaut rester en contact avec l’organisation si l’on veut assister au spectacle du décollage des parapentistes. Un manège impressionnant. « En l’air, il n’y a rien à voir puisqu’ils effectuent leur circuit ». De Trois-Bassins à Saint-Louis en passant par Saint-Leu, les parapentes évoluent en moyenne deux heures. Chaque matin, les 83 participants découvrent le circuit imposé. Objectif : atteindre les balises indiquées en un minimum de temps. « Rien ne sert d’arriver en premier si le circuit n’est pas complet », ajoute-t-il. La technique ne reste pas le seul paramètre de cette spécialité. Il faut avoir du nez. Traquer le moindre thermique (courant d’air chaud) pour prendre de l’altitude et planer le plus longtemps possible. Le directeur des épreuves détermine le lieu de décollage et le circuit en fonction de l’aérologie. A ce niveau, la Réunion figure parmi les meilleurs site de parapente : « On est pratiquement sûr de pouvoir voler tous les jours, contrairement à la Suisse où il n’y a eu aucun vol pendant toute le semaine d’une des manches mondiales, organisée cette année en août ». Au terme du circuit, les sportifs atterrissent à Saint-Leu, derrière la ferme Kelonia. Grâce à un GPS, le comité organisateur connaît en détail le tracé de chacun. Tous les jours, un compétiteur remporte la manche. On connaîtra le grand vainqueur 2006 après le total des points enregistrés à la Réunion et lors des précédentes sessions, organisées au Brésil, en Autriche, en Suisse et en Slovénie.
Laurène Mazier
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