Précisions à l’usage de ceux qui ne savent pas lire
12 septembre 2008 à 09h41La mauvaise conscience se cache toujours derrière des leçons de déontologie ou de morale. Ainsi, selon Catherine Siné, quand j’écris des vérités sur le comportement de sa troupe, elle ne répond pas sur les faits, elle me parle technologie je veux dire des règles du métier de journaliste, celles que j’ignore.
Je vais donc en rester aux faits. Le professeur Christophe Oberlin, un honnête homme, a été le premier a réconforter "Bob" Siné après son virage par Val. Le premier a lui dire "tu vas rebondir et créer un Siné Hebdo". Et, comme ce garçon ignore qu’il peut exister une distance entre l’acte et la parole, il a rencontré un imprimeur, trouvé un peu de fric, mobilisé un informaticien de ses amis, installé l’équipe naissante de l’Hebdo dans sa maison. Un document, celui de la constitution d’une société commune, a été signé sous l’objectif de la caméra d’un vidéaste aussi amateur et rigolard, des projets de rubriques ont été imaginés en commun. Et Oberlin est parti en vacances.
Quinze jours plus tard un ami l’a alerté pour lui révéler que la bande à Siné le laissait tomber, et créait en douce une autre société. Ce qui n’empêchait pas l’équipe d’humoristes de s’incruster chez Oberlin. J’ai sous les yeux le script authentique d’un coup de téléphone de Siné à Oberlin :
"Christophe tu as été, restes et seras un type formidable … bla, bla, bla, bla, bla. Mais, tu comprends, pour approcher un homme comme Bedos, c’est difficile avec toi dans l’équipe. Tu comprends, cette affaire d’Euro-Palestine, ça colle dur. Tu comprends. C’est tous des cons. Mais cette histoire m’emmerde vraiment…" Emmerdé, ça se sent. On a l’impression d’un type qui roule sans 4X4 dans un océan de boue. Donc l’ami Oberlin est jeté pour avoir été candidat aux élections européennes sur la liste Euro-Palestine. Personne ne dit que ce fait aussi démocratique que banal soit un vrai problème pour Bedos. Et peut-être que ce garçon porte un chapeau en ignorant l’adresse du chapelier…
Toujours est-il que c’est au nom de Bedos qu’Oberlin a été viré. C’est la vraie histoire et elle n’est pas jolie.
En ce qui me concerne, j’ai écrit trois papiers pour défendre Siné : deux dans Bakchich et un dans le mensuel Afrique-Asie. Et comme j’aime bien le papier imprimé, tel Caroline Fourest, je souhaite longue vie à "Siné Hebdo". J’aurai préféré qu’il ne soit pas né sur la trahison d’un homme qui n’a rien mérité de tel.
(pour gagner du temps et faire simple, si vous contactez Catherine Siné elle vous expliquera sans doute pourqoi Oberlin sent le soufre et comment je suis un agent de la DGSE…)
Mais non JMB, vous n’êtes qu’un salaud de la DGSE et c’est le ministre de l’Intérieur qui a mis sur écoute les conversations entre Siné et Oberlin pour vous en transmettre une copie ensuite.
Tout le monde le sait, vous êtes démasqué !
Je ne connais pas France-Palestine, ni pourquoi Bedos n’aimerait pas cette association.
Cette histoire m’inspire simplement la reflexion suivante : les media sont souvent un mirroir deformant, dont les personnages sont forcement soit "tres gentils et innocents", soit "mechants et perverts". Du coup, le public est toujours tres etonne quand il apprend que la plupart des francais sont a la fois sympathiques et salopards.
Ca me rappelle "l’Avocat du Diable", le docu au sujet de Jacques Verges.
C’est vrai qu’on a bien vu avec Clearstream la fidélité des copies de copies de copies récupérées auprès d’amis du cousin de la tante du pharmacien du quartier. Alors sans être flic ni espion, c’est certain. Mais en étant un tantinet naïf, quand même, pour ne pas dire con. Je me permet, hein, puisque c’est l’intitulé du blog, après tout.
Et de faire le malin sur l’usage de la technologie quand ça n’a pas plus d’éléments que ça pour étayer ses propos… Décevant n’est même plus le mot correct à un niveau aussi négatif de rigueur.
Enfin bon, on vous comprend. Vous êtes vieux, besoin de vous faire un peu remarquer histoire d’avoir un peu plus d’un quart d’heure de gloire dans votre vie avant d’y passer, c’est normal. Dommage que vous ne dépensiez pas votre énergie un peu plus créativement, vous pourriez sans doute arriver à quelque chose. Peut-être pas dans la rédaction (je n’ose dire littérature), mais sait-on jamais… dans les tournois de bridge peut-être ?
Créer c’est résister, disaient les résistants du Conseil National de la Résistance en 2004 lorsqu’ils appelaient les jeunes générations à se soulever (le cul de leur chaise). Et je dirais qu’au contraire, critiquer (mal), c’est stériliser. Déjà parce qu’on apporte rien de plus, mais en plus parce qu’on descend ce qu’entreprennent les autres. Et pour cela, je vous méprise cordialement… à moins que, ô surprise, vous disposiez un de ces jours d’un peu plus d’éléments pour illustrer vos propos, ce dont je doute fortement.
Enfin, si je peux me permettre une proposition, pour améliorer ce blog, ce serait de changer un seul mot dans son sous-titre. De "Mémoires d’un vieux con", on devrait passer à "Délires d’un vieux con". Non mais parce que là, au moins, plus personne ne se poserait de questions sur la véracité des faits rapportés…
Voir en ligne : La Fuite du Cerceau
Je vous recommande un séjour à Lourdes. Vous êtes mûr pour faire partie de la communauté des croyants.
JM Bourget
Cher(e) Eutrope,
J’ai répondu à tes interrogations , suite à l’article de JMB, intitulé :" Siné, quand le viré devient vireur".
Bonne lecture !
Mohamed.
Cher MOHAMED
Désolé,je l’ai fait exprés,je suis honteux,je ne recommencerais plus.
Mais je persiste a dire que Mahomet c’est un joli prénom et que Mohamet est encore plus joli.
Pardonné ou fusillé au petit matin ?
Je trouve amusant de voir à quel point les gens ont besoin de voir les choses en blanc ou noir…
Val vire Siné, tout les monde prend fait et cause pour l’un ou pour l’autre.
Siné vire Oberlin et là, tous ses défenseurs ne savent que dire.. D’aucun acusent les sources, les autres la qualités de l’article, et tous questionnent le fond, genre "mais est-ce bien vrai ?"
La réponse ?
Val est un con
Siné est un con
Après on peux se perdre dans toutes les considérations de qui est le plus con, le moins, qui est plus important que qui, ou quoi. Enfin, le résultat est là.
Charlie avait dit "C’est dur d’être aimé par des cons", j’ai envie de dire "C’est dur d’aimer des cons".
Pour ma part je me carre completement de Charlie ou Siné Hebdo, je n’en lirai aucun. Ma dénonciation de Val n’est pas un soutient à Siné, mais une indignation devant la banalisation de l’accusation d’antisémitisme par des curée de gauche, fondamentalistes de la pensée.
Quand à Siné Hedbo, finalement il sent aussi mauvais que Carlie on dirait.. (voir lien)
Voir en ligne : Siné Hebdo : vaste fumisterie
Comme le dit siné lui même dans le script téléphonique rapporté et authentique (je pense que Bla bla bla, c’est quelque chose d’authentique), tous des cons.
Ensuite si tous les potes de siné (je dirais des potes vu sa conception d’une équipe de redaction) ne s’entendent pas, soit on en vire un, soit on les laissent se mettre sur la gueule, et c’est le plus fort qui gagne. Bedos ou Oberlin, il y en a un qui aurait viré donc ce post aurait vu le jour.
Toutefois, cela ne ressemble en rien au cas Charlie, étant donné qu’on reproche à Val d’avoir viré un gars pour une raison qui n’est pas justifié (Qu’il ai viré Siné on s’en fou, qu’il l’ai viré pour une connerie c’est plus grave).
el burlador serveur ouvert le 03 sept 2008 à bellevue Etat de Washington, à 2 pas du campus de microsoft.
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Bedos, Vaneigem, Onfray … et autres contestataires de salon aux chevilles gonfles. Ca valait le coup de rendre à Val la monnaie de sa pièce, mais ça n’est certainement pas une raison pour acheter Sine-Hebdo. Ca fait bien longtemps que Siné n’a plus rien à dire, de toute façon.
Je lis pour ma part avec bonheur Le Canard et CQFD depuis des lustres. On y trouve A LA FOIS de l’investigation et du sarcasme. Certainement pas de l’affectation déguisée en indignation.
Voir en ligne : La trahison, réponse à S. Plissken
Cher CAMARADE JMB tu es peut être de la rue D’ULM et disciple D’ALTHUSSER à voir des complots partout.
Pour te décontracter chantons tous en coeur :
Ecoutez-les nos voix qui montent des usines
Nos voix de prolétaires qui disent y en a marre
Marre de se lever tous les jours à 5 heures
Pour prendre un car un train parqués comme du bétail
Marre de la machine qui nous soule la tête
Marre de la vie d’esclave,de la vie de misére,
Ecoutez-les nos voix elles annoncent la guerre
Nous sommes les nouveaux partisans,francs-tireurs de la guerre de classe
Le camp du peuple est notre camp,nous sommes les nouveaux partisans !
Jolie fille que la chanteuse Dominique GRANGE,tu te rappeles. Ah ! la nostalgie de nos jeunes années… En attendant ,tu m’as sucré un message,c’est pas camarade:Vilain.
Pourquoi je roule avec Siné Comme Siné Hebdo s’intéresse plus aux lendemains qui se marrent qu’au passé consternant, je donnerai ici les raisons qui m’ont fait accepter sans hésiter de rejoindre cette nouvelle équipe et prendre sans nuance le parti de Bob dans le conflit qui l’oppose au sinistre Val, usurpateur en chef à Charlie Hebdo où je fus, il y a bien longtemps et pas très longtemps, chroniqueur scientifique heureux. De vieilles histoires, mais un témoignage de plus…
1) Adieu Charlie, on t’aimait bien …
Je lis beaucoup, j’écris souvent et j’aime raconter des histoires. Pendant trois longues années, j’avais, à la demande de Philippe Val, fourni une chronique hebdomadaire à Charlie Hebdo, joué à « Dédé-la-science ». Ce pseudo, dû comme beaucoup de choses là bas, à François Cavanna évoquait, bien sûr, Raymond-la-science, de la bande à Bonnot. Il s’agissait de la science au sens large, celle de la vie quotidienne plus que celle des grands accélérateurs de particules. Une science infiltrée dans la vie de tous les jours, la politique et sujette aux faiblesses humaines. Et puis aussi drôle que possible, surtout ! Pas la science dure et chiante qui dégoûte les têtes blondes (et encore plus de brunes !). D’ailleurs si, par malheur, j’écrivais trop sérieux, l’un des merveilleux dessinateurs de l’équipe se chargeait de me remettre en place, avec un petit dessin hilarant qui en disait deux fois plus sur le sujet et décourageait de lire ma chronique au-delà du titre. Charb, Luz, Riss, le regretté Bernar, Honoré, et les autres, me donnèrent ainsi une belle leçon de modestie ! Et puis, le temps passant, le rédac.- chef supporta de plus en plus mal mon côté vieux gorille à dos blanc, ou bien l’ironie avec laquelle j’accueillais ses postures d’instit 3ème république vis-à-vis de l’équipe, en général, et des petits jeunes en particulier. Petit à petit, on ne se contentait plus de changer systématiquement mes titres, de couper des phrases qui déplaisaient, même si elles correspondaient à ma pensée ; mais on taillait arbitrairement dans mes écrits ou bien on les censurait lorsque j’abordais des sujets tabous (mais oui, il y en avait plein à Charlie, pas ceux auxquels vous pensez : la philosophie, réservée au chef, la politique non conforme à la pensée du chef, la sensiblerie animalière, les jeux de mots qui font « Canard Enchaîné » - on ne pouvait passer que ceux qu’il ne comprenait pas !). Le sommet fût atteint le jour où Val me commanda une interview « d’au moins 50 000 signes » de Boris Cyrulnik sur la sémiologie du Front national, du temps où ces voyous avaient pris la mairie de Toulon et, plus ou moins avec leurs alliés RPR « dits de droite », le contrôle de la psychiatrie de la région PACA où Boris exerçait. Boris, au nom de l’amitié, accepta ce qu’il n’aurait certainement pas fait pour Charlie, se mouilla un maximum et travailla même assidument pour le bouquin « Charlie saute sur Toulon ! ». Quand j’arrivai avec le texte commandé, négocié au mot près, j’appris à la rédaction que je n’avais plus que 12 000 signes ; furieux, je contactais Val qui m’en accorda paternellement 15 000, comme si c’était une faveur. Je m’aplatis en excuses auprès de Boris qui accepta, avec le sourire, de renégocier mot à mot ma réduction. Mais, quand le texte parut, dans le journal, comme dans le livre, les déclarations entre guillemets de Boris avaient été complètement charcutées et remaniées par Val. En particulier, tous les passages où Cyrulnik faisait des comparaisons extrême droite - extrême gauche (sans cacher où allaient ses sympathies d’orphelin juif caché par des communistes pendant la deuxième guerre mondiale) avaient été mutilés de la partie gauche. Ceci sans consulter ni l’interviewé, ni l’intervieweur ! Devant des procédés aussi déloyaux, contraires à toute déontologie de la presse, la mort dans l’âme, je ne pouvais, vis-à-vis de Boris et pour me désolidariser de ces méthodes de patron fasciste, que cesser de collaborer avec un journal qui l’avait si mal traité. J’ai donc arrêté dès le lendemain, au prétexte d’un réel manque de temps, et sans conflit, pour pouvoir continuer à fréquenter mes copains dessinateurs et chroniqueurs sur leur lieu de rassemblement habituel. La suite m’a été racontée de première main par ceux qui l’ont vécue, soit une trentaine de personnes de l’équipe passée ou actuelle et une bonne partie de tous ceux qui, démissionnaires ou vidés, sont partis, avant ou après moi. Assez bon journaliste et souvent excellent chroniqueur radio, Val se pique d’être un vrai chef, définissant une ligne politique, et, en plus, se prend pour un grand philosophe, appelant Montaigne, Spinoza et Voltaire à la rescousse dès qu’il doit décider de quelle main il va se torcher. A propos de Voltaire, il milita frénétiquement dans le réseau du même nom dont il nous saoulait, jusqu’à ce que le patron dudit réseau nie les attentats du 11 septembre. Il s’aperçut, in extremis, que ce n’était pas tendance… D’après de multiples témoins, les conférences de rédaction du mercredi matin, auxquelles je n’avais jamais eu le temps d’assister, s’étaient peu à peu transformées en messes superchiantes, monopolisées par le sermon du rédac-chef « qu’il fallait écouter deux heures par semaine nous expliquer le monde ». Ensuite, il coupait à la serpe, sans explications, dans les propositions de reportages, de sujets, de dossiers, d’articles. Quiconque n’était pas d’accord se voyait rappeler à l’ordre sur le mode « Cabu et moi sommes actionnaires majoritaires, ceux qui ne sont pas d’accord foutent le camp, tant pis pour leur porte monnaie ! ». Cavanna, Choron, Reiser, Gébé, où étiez-vous ? Siné survivait en envoyant sa zone par fax, mode primitif, mais qui lui évitait d’être massacré par le service d’ordre. A propos de porte monnaie, il faut rappeler que Charlie, sous la droite et grâce à quelques couvertures de génie, comme « Le retour des vieilles merdes qui puent » de Tignous (pour annoncer le gouvernement Balladur), Charlie donc, était passé des trente mille exemplaires de la survie difficile à deux, trois puis quatre fois plus. Le journal était devenu une véritable institution et rapportait un maximum de pognon à ses actionnaires, à la SCI – devinez qui ? - qui lui louait très cher ses nouveaux locaux et à ses salariés haut de gamme. Dessinateurs et chroniqueurs réguliers gagnaient confortablement leur vie après les vaches relativement maigres des débuts. Val était un excellent patron, au sens du MEDEF, avec même un zeste social, genre Riboud et une sensibilité aux idéaux de progrès. Même s’il ne fallait pas confondre le dur quotidien que l’on dirige d’une poigne de fer et l’utopie démocratique que l’on vend à longueur de colonnes éditoriales… Le succès dans les médias grisait le jadis interdit de télé. Exprimer ses idées et sa ligne politique lui donnait envie de passer à l’action, sur tous les fronts. La rencontre de Dominique Voynet, ministrable et ministrée, lui donna une frénétique envie de cabinet et il la courtisa assidument bien qu’elle fût loin de ses goûts biométriques et amoureux habituels, et surtout pas très maline. Charlie, quart de rouge et noir désopilant au début, devint peu à peu un machin verdâtre chiant et soporifique, sauvé d’un naufrage prévisible par le talent incontestable de ses dessinateurs néo – fonctionnaires, des dernières plumes historiques et de quelques jeunes habitués à bien travailler ailleurs, maltraités par d’autres patrons fachos. Vous imaginez le malaise de toute la rédaction devant l’affaire Siné, que je ne reprendrai pas ici parce que j’étais loin quand tout est arrivé et que tout et trop en a été dit pour cacher la réalité actuelle de Charlie : le « patron » la joue adjudant Chanal vis-à-vis d’employés qui ont besoin de leur fin de mois pour vivre et qui sont obligés de le suivre par chantage au boulot. Et vis-à-vis de Siné que je connais depuis un quart de siècle comme militant anticolonialiste, antiraciste, beaujophile, drôle et libertaire, le faire traiter d’antisémite par les sarkozystes de la LICRA et quelques bobos sionistes du Nouvel Obs est une dégueulasserie dont je n’aurait pas crû même Val capable ! Je ne nierai pas qu’en cherchant bien dans les fonds de tiroir des enregistrements, lorsque Bob avait plus de deux grammes dans le sang, on ait sans doute pu trouver des seconds degrés qui, mêlés aux 13° et placés hors contexte, paraîtraient antisémites. Mais alors il aurait fallu placer des micros cachés à la LICRA et au MRAP où, off record, j’ai entendu souvent les « blagues » les plus atroces sur les chambres à gaz et les camps de concentration. Des blagues d’un style que personne n’aurait pardonné – à juste titre ! – à l’extrême droite et pour lesquelles la LICRA et son festival de brillants juristes pourraient essayer de faire condamner Coluche à titre posthume ! Voilà, je vous ai raconté, sans ambiguïté, pourquoi, pour moi, Charlie c’est fini, même si certains de mes meilleurs potes restent embarqués sur la galère ! Je regrette juste que, si Val a réellement proposé sa démission, ce dont je doute vu l’hypocrisie du personnage, ceux qui en rêvent depuis dix ans, en gros tout Charlie sauf Cabu, se soient dégonflés. C’est dur, dans le contexte actuel, de quitter une affaire qui roule et qui nourrit, mais c’est insupportable d’être détourné sans cesse d’où on veut aller par un capitaine dictateur, seul maître à bord après un Dieu auquel personne ne croît là bas …
2) A nous Siné !
Et bien maintenant, on repart avec Siné, et croyez-moi, l’ambiance n’a rien à voir… Tout le mal qu’on vous souhaite, c’est de vous marrer autant à la lecture du journal que nous au comité de rédaction ! Je peux vous garantir que toute ligne qu’on chercherait à imposer à cette joyeuse bande d’anars et de branleurs de talent explosera en zig-zags libertaires et joyeux.
A tous les mercredi, Hasta la victoria sur les cons, siempre !
http://www.sinehebdo.eu/
Salut Dédé !
et merci pour la mise au point. Juste, la joyeuse bande, lachez-vous vraiment après cette sympathique déclaration d’intention. Passque là ça ronronne de trop. Je trouve.
le bonjour à l’atrabilaire qui héberge ces commentaires, sans rancune.
S.
Ex lecteur de Charlie, ça fait longtemps que j’avais laissé tomber….et opté pour la Décroissance, CQFD et un peu le Canard….Alors hop j’ai sauté sur Siné Hebdo dès sa sortie (avant même, mais il n’était pas là !!), et, sauf votre respect messieurs Bourget, Obertin,Burlador et autres pisse vinaigre…. j’ai rit ! Alors en parcourant le reseau ça m’a un peu douché froid ces attaques et critiques…heureusement que Dédé à posé sa prose participant à attiser cette braise vacillante.
Non Siné hebdo ne changera pas le monde, mais bon, faut bien chier dans les bégonias !
Je comprends pas pourquoi Oberlin serait écarté pour son soutien à la Palestine et que ça gênerait Bedos, alors que à Siné Hebdo y’a quand même Warshawsky qu’est pas un tendre avec Israël, dans le genre.
Alors je vois pas trop exactement, concrètement, le truc là. Sauf si c’est pour cracher dans la soupe à Siné, après on fait ce qu’on veut, moi je dis plus rien.
Je suis écoeuré par certains commentaires à ce post. Rien que des ataques ad hominem et des noms d’oiseaux à profusion, alors que le "vieux con" avait touché juste dès le début.
(Je profite de l’occasion pour le saluer : apparemment en France chacun trouve que tous les autres, "c’est que des cons", cette injure qui est la grande pitié de la langue française. Il n’y a que lui pour s’en affubler ironiquement).
Je tiens à me repentir publiquement d’un commentaire que j’avais fienté sur un autre billet à lui (le billet viré/vireur) où je manifestait dans un français petitnègreportosespagnolrital mon étonnement face à un récit qui me semblait tenir plutôt du ragot de comptoir, tant les faits et les dires étaient, à mon avis, vagues et flous. Ça ne vous intéresse pas, évidemment, mais ça m’intéresse énormément, je ne veux pas être confondu avec une meute de criards indigestes.
Je comprends, maintenant, que c’était écrit dans la fureur et le désespoir, par quelqu’un qui l’avait ressenti avec d’autant plus de douleur, qu’il avait lui-même, sans arrières-pensées, soutenu la bande de Siné à plusieurs reprises.
Et, maintenant, avec ces précisions et aussi, soit dit en passant, la connaissance du premier Siné Hebdo que je m’ai fait lire par téléphone (je suis dans un bled au Portugal que ces biens culturels n’arrosent pas de leur féconde rosée, mais où je peux me les procurer via l’éther-net, eh eh, ça c’est un camembert, grâce à VOIP), force m’est de convenir qu’il a touché juste.
Car, ces gens, qui s’amusent à traiter tout le monde de con et ont perdu le ressort qui les y autorisaient, n’ont rien de nouveau à nous transmettre, sinon leur narcissisme. Ils nous sortent des arguments éculés contre les religions (Je suis athée - quel beau mot féminin-masculin - moi-même, c’est pourquoi ça ne m’intéresse plus) et sur la liberté et patati et patata.
Mais, en premier lieu, ceux qui parlent de liberté d’expression et de morale sans se référer à la réalité quotidienne parlent avec deux cadavres dans la bouche.
En second lieu, il nous faut impérativement d’autres combatants, capables d’affronter une machine à décerveler qui a atteint des sommets, en matière de séduction (Siné en bowtie à Cannes, ça ne vous dit rien ? - je sais, c’est cochon, ça, mais merde, fallait pas nous dire qu’il va "chier dans la colle et les bégonias", il pourrait chier plus haut). Et, si quelqu’un n’est pas prêt à rester fidèle à son ami pour cause de Bedos, alors, là…
Monsieur Jacques-Marie Bourget, je ne vous connaissait pas, mais j’ai apris à vous connaître. Je tiens à vous embrasser et à vous signifier mon admiration, même si je ne suis, moi-même, qu’un pauvre con de rien du tout, même si mon français n’est pas parfait, car je ne suis pas francophone.
Merci encore d’avoir éclairé ma lanterne,
manuel
merde
errata
entre autres
non pas « je manifestait »
mais bien
« je manifestais »
non pas « je ne vous connaissait pas »
mais bien
« je ne vous connaissais pas »
scouse moua messiê
manuel
La curée.
Je suis outré par la curée dont fait l’objet Jacques-Marie Bourget, et son dépeçage public par certaines hyènes.
Reprenons dès le début.
Siné, a été viré par Philippe Val pour "antisémitisme", pour avoir traité le Fils Sarkozy d’arriviste, et traîné en justice par la LICRA.
Tollé général, et soutien inconditionnel au vieux Bob, au travers d’une pétition qui, à ce jour, a rassemblé plus de 20.000 signatures.
Siné se plaint de la lâcheté de ses anciens potes de Charlie hebdo, et de Charb, en particulier, car ce dernier était son "fils spirituel". On était d’accord avec lui, et de tout coeur.
Jacques-Marie Bourget et Bakchich l’ont soutenu à fond, et tiré à boulets rouges sur le KIM IL SUNG de la pensée et le phare de la Rue Turbigo.. Les articles publiés sur le site en témoignent.
Siné décide de lancer un nouvel hebdo sous sa bannière, et les déçus de Charlie attendaient avec impatience le 1er numéro, pour enterrer VAL sous une motte de fumier. Le 10 septembre, sortie de Siné Hebdo dans les kiosques. Hourrah ! Vive Siné ! A bas Val ! l’assoiffé de pouvoir, d’honneurs, et de reconnaissance, par les chemises blanches germanopratines.
Toute médaille ayant son revers, l’on apprend, malheureusement, que notre icône caricaturiste a sacrifié son ami Christophe Oberlin sur l’autel du "politiquement correct", le contraire de ce qu’il prônait dans sa "zone" à Charlie hebdo, et veut voir devenir la règle à Siné Hebdo !
Jacques-Marie Bourget, en journaliste intransigeant et sans concession, lève le lièvre, et que croyez-vous que l’épouse de Siné, sa Cour, et certains internautes, lui réservassent ? Des sifflets, des injures, à la limite du supportable.
La curée, en guise de remerciement.
Conclusion… pas de conclusion, j’ai envie de gerber.
où ça, la curée ?
2-3 réactions même pas violentes, même pas blessantes, juste histoire de se permettre de douter… c’est interdit ? Ça vaut chasse aux sorcière et procès en antisémitisme ? D’autant que la prose du respectable JMB n’est pas toujours d’une grande fluidité (je lis régulièrement ses papiers) et sa compréhension parfois ardue.
Siné n’est probablement pas un Saint : merci pour le sccoop.
Siné doit composer avec ses diverses amitiés : c’est vrai que c’est bien là la marque d’une sous-merde "assoiffée de pouvoir, d’honneurs, et de reconnaissance".
Par contre, une chose me turlupine.
un détail.
infime.
ridicule.
dérisoire.
à la limite de la drosophilephilie.
Voilà :
cette histoire, la TRAHISON de l’infâââme Siné, ne date pas de ces derniers jours. Il est plus que probable qu’elle ait traîné dans les conversations depuis, au moins, la fin août (si j’ai bien compris, c’est le moment où eût lieu la forfaiture). Or elle sort maintenant. Là, tout juste après que la mayonnaise ait bien monté. Le jour de la mise en ligne du site ’ternet de Charlie Hebdo. Et où le contenu de Siné Hebdo laisse craindre qu’il ne sera probablement jamais à la hauteur des espoirs suscités.
Alors ?
Alors je m’interroge.
Je ne connais pas M. Oberlin.
Je ne sais pas ce que c’est au juste qu’un "juste" (le terme m’agace, comme tout ce qui peut faire croire à une sorte de perfection).
Je n’ai pas suivi sur le moment les conditions de la constitution de la liste Euro-Palestine, mais, pour m’être rattrapé depuis, je ne suis pas convaincu que son soutien ait été le plus brillant engagement de Siné - et d’autres, dont quelques amis.
Mais pourquoi maintenant, et pourquoi comme ça ?
en tous cas, cher anonyme, et cher Manuel (un peu plus haut), détendez vous : les réactions sont ici extrêmement policées, par rapport à ce qui s’est déversé ces dernières semaines sur la toile - j’suis pas un supporter de P. Val, mais il y avait parfois là réellement motif à gerber.
mes amitiés au taulier (s’il a des réponses à mes interrogations, sont les bienvenues).
coridalement
S.
keskivienfoutlàçuilà ?
Dieudonné ?
faites z’esscuses, m’sieur, sauf vot’respect on s’en bat les roubignolettes, du pote à Le Pen. N’existe plus, le con-verti. Qui ça ? Dieudonné ? L’épouvantail de la Main d’Or vous dites ? J’vois pas… J’demanderai à l’ami Philippe Val, l’aura sûrement un avis sur la question.
cordialement
S.
ps : le bonjour au proprio, chez qui c’est toujours un bonheur de ramener sa fraise même si on comprend pas tout.
arrete de régler tes comptes perso sur ce blog ! y’a des sujets plus utiles que de tirer dans ton camp.
Sinon tu peux te casser au figaro ou chez Val
"arrete de régler tes comptes perso sur ce blog ! y’a des sujets plus utiles que de tirer dans ton camp. Sinon tu peux te casser au figaro ou chez Val"
Il ne s’agit pas de "comptes perso" de la part de JMB, mais d’éthique, de principes, de politique : ce qui est est en jeu depuis le début de l’affaire Siné. Personnellement ça ne me gêne nullement d’approuver le choix de ces révélations, et pour le moment de continuer à tirer contre l’ennemi principal Charlie Hebdo, en achetant le (pas très bon jusqu’à aujourd’hui, numéro 2) Siné Hebdo, tant que grosso modo j’estime que c’est "mon camp". Donc j’invite le rédacteur précédent : 1/ à faire preuve de jugeote 2/ à éviter de se voir inviter à "se casser" lui-même de ce genre de blog/forum s’il ne sait pas tenir ses nerfs, comme tant d’autres.
Babak