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ISRAËL ET OBAMA

Le candidat à la vice-présidence d’Obama a-t-il été nommé par Israël ?

22 septembre 2008 à 08h45
J’ai trouvé sur le site Euro Palestine cet article extrait du Washington Times, canard de la droite américaine qui, pendant un temps, passait pour être la propriété de Moon… Il fait le savoir mais ce n’est pas pour autant que tout ce qui est publié-là soit rédigé avec l’encre de Monsieur Lune.

"Le Lobby a parlé", par Susan Abulhawa

McCain a éclipsé le tapage de la convention démocrate, gagné le vote des femmes, en même temps qu’il a rassuré les conservateurs du centre jusqu’à l’extrême droite et pourrait avoir mis sur orbite une femme, candidate à la présidence lors du ticket Républicain pour les prochaines élections. C’est significatif. D’un autre côté, les divers arguments avancés pour justifier le choix de Joe Biden par Barack Obama ne passent toujours pas.

Il est vrai que M. Biden apporte une certaine expérience politique au ticket de M. Obama, mais cela être le cas avec d’autres choix de tandem. Joseph Biden, entend-on "atténue le fossé racial", qui persiste malgré tout aux Etats-Unis. Là encore, un autre choix aurait peu atteindre l même résultat.

Mais là ou Monsieur Biden remplit une fonction qui n’est pas interchangeable, c’est grâce à ses références et à ses proclamations sionistes censées rassurer les Israéliens et les juifs américains qui craignent que Barack Obama puisse être moins accommodant avec Israël qu’il ne le prétend aujourd’hui. Je sais, il est difficile pour un Américain moyen de croire que les intérêts israéliens puissent avoir une influence pareille sur une élection présidentielle. La propagande israélienne fait un sacré bon travail en diffusant tout débat positif sur le Proche-Orient ou sur le rôle d’Israël dans le développement de notre politique étrangère. Soit en diffamant Jimmy Carter pour avoir osé se prononcer, soit en censurant ou en ignorant des livres d’universitaires importants comme "Le lobby israélien" des professeurs Walt et Mearsheimer.

Les Américains sont tenus dans l’ignorance et ne savent pas combien il est important de plaire à Israël pour avoir une chance réelle d’occuper un poste d’élu à Washington. Tous, politiciens, hommes de presse, experts, savent qu’on ne peut se faire élire à Washington sans la bénédiction du Comité d’Action politique pour Israël (l’AIPAC), plus couramment appelé à Washington"Le Lobby".

Sous l’administration Clinton, le directeur de l’AIPAC a dû démissionner après qu’ait fuité un enregistrement, où il discutait avec le président et lui faisait des recommandations concernant le choix du secrétaire d’Etat. C’est indéniablement le plus puissant groupement d’intérêt étranger à Washington, et sans conteste, d’une manière générale, le lobby le plus puissant.

Henry Siegman, l’ancier directeur du Congrès Juif Américain, et expert du Proche-Ortient au Conseil pour les relations étrangères, a admis que "quand il s’agit du conflit israélo-arabe, les termes du débat sont tellement influencés par les associations juives, comme l’AIPAC, que se montrer critique à l’égard d’Israël c’est se priver de toute possibilité de réussite en politique".

Un exemple de cette emprise qu’exerce Israël exerce sur la politique étrangère américaine a été particulièrement frappant quandIsraël a attaqué le Liban à l’été 2006. Alors que le monde entier condamnait l’attaque, nous avons été les seuls à soutenir Israël. Le 18 juillet, le Sénat a approuvé à l’unanimité une résolution "condamnant le Hamas et le Hezbollah ainsi que les Etats qui les financent", et soutenant "le droit d’Israël à l’auto-défense". Une formulation appelant "toutes les parties à protéger la vie des civils innocents et les infrastructures" a été rejetée, et la version finale l’a ainsi emporté haut la main, par 410 contre 8.

Version rédigée par L’AIPAC qui a ainsi amené le COngrès américain à soutenir l’assassinat et la mutilation de milliers de civils, la destruction de l’infrastructure civile, le ravage du sud Liban, avec plus de 100 000 bombes à fragmentation non explosées, interdites mondialement.

Même quand une analyse, faite après la guerre par le Département d’Etat eut été communiquée à Nancy Pelosi et M. Biden, démontrant qu’Israël pouvait avoir violé la Loi sur le Contrôle de l’Exportation des Armes en utilisant au Liban des munitions à fragmentation fabriquées par les Américains, le soutien bipartite à ’Israël est resté inébranlable.

Ce rapport, potentiellement explosif, détaillant comment Israël avait pu utiliser des armes fournies par l’Amérique pour commettre des crimes de guerre, a été ignoré par M. Biden et Mrs Pelosi. Tous deux ont effectué de nombreux voyages en Israël, avec des tas d’autres politiciens américains, toujours prêts à exalter les vertus de l’Etat juif et à professer un soutien éternel et absolu à un pays qui viole en permanence au moins deux cents résolutions des Nations Unies et a été condamné dans les termes les plus durs par les organisations des droits de l’homme du monde entier.

Ce même pays a en outre été pris, à de multipkes reprises, en train d’espionner les Etats-Unis (très récemment, deux hauts responsables de l’AIPAC ont été inculpés, preuve à l’appui, pour avoir accepté de transmettre à Israël des informations confidentielles et secrètes intéressant la sécurité nationale grâce à un analyste du Département de la Défense qui travaillait avec l’AIPAC).On pourrait penser que ce comportement attirerait au moins des critiques de la part des candidats. Mais il est rare qu’un politicien, ose se le permettre.

M Biden s’est lui-même affiché en acolyte d’Israël. Dans une interview sur Shalom TV, il a proclamé : "Je suis sioniste". Ira Froman, directeur exécutif du Conseil Juif National et Démocratique a déclaré que "Biden est un grand ami… avec un solide passé pro-iraélien". Il est donc clair que Monsieur Biden apporte le lobby" au clan de M. Obama et que cela explique le choix du candidat démocrate. Profitons-en au moins pour ouvrir le débat sur l’influence de ce lobby et les forces qui se cachent derrière des décisions qui nous affectent tous, à titre individuel et à titre collectif, en tant que nation.

Susan Abulhawa

http://washingtontimes.com/news/2008/sep/18/obamas-vp-pick-right-for-israel/ Jeudi 18 sept 2008

*Susan Abulhawa est la fondatrice de "Playground for Palestine".

(Traduit par Carole SANDREL)

CAPJPO-EuroPalestine

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1 Message

  • ISRAËL ET OBAMA

    22 septembre 2008 09:23
    Vivement que le judaïsme reprenne ces droits sur l’hérésie du sionisme.