Longue vie et bravo à Lombard, le pdg de France Télécom. Voilà un garçon, très instruit, très savant qui applique avec originalité les acquis de son doctorat en économe. Lombard a inventé un nouvelle manière de dégraisser le mammouth : le suicide des employés. Même Thatcher n’avait pas rêvé de cette solution. Un truc au poil, sans prudhommes, sans indemnités. Je milite pour qu’on accorde le Nobel à Lombard.
Pour tout connaitre de cet humaniste exemplaire, rien de mieux que la notice sur Wikipedia, ecrite par lui-même ou par quelqu’un qui ne lui veut pas de mal :
Didier Lombard (né le 27 février 1942 à Clermont-Ferrand) est un dirigeant français. Il est marié et père de 3 enfants.
Il succède à Thierry Breton à la tête de France Télécom le 27 février 2005, le jour de son 63ème anniversaire, et devrait poursuivre le travail de redressement financier de l’entreprise. Il occupait depuis avril 2003 le rôle de directeur exécutif de France Télécom, chargé de la Mission Technologies, Partenariats stratégiques et Nouveaux usages.
Diplômé de l’École Polytechnique (Promotion X1962) et de l’École nationale supérieure des télécommunications, il est également docteur en économie et ingénieur général des télécommunications. il publiait dès la fin des années 1960 un manuel, fort apprécié par la communauté scientifique anglo-saxonne, sur les miracles de la technologie numérique.
Il débute sa carrière chez France Télécom en 1967 au Centre national d’études des télécommunications, où il travaille à la mise au point de nombreux nouveaux produits en lien avec les systèmes satellitaires et mobiles. Il a notamment été à l’origine des premiers satellites français de télécommunication, Telecom 1 puis a participé au développement de la norme GSM du radiotéléphone numérique.
De 1988 à 1990, il devient directeur scientifique et technique au ministère de la recherche et de la technologie et est nommé par la suite directeur général des stratégies industrielles au ministère de l’économie. En 1993 il devient administrateur de Bull, puis en 1997 administrateur de Thomson. Il était également président de l’agence française pour les investissements internationaux jusqu’en 2003.
Revenu à France Télécom en 2003 dans le sillage de Thierry Breton, Didier Lombard est chargé de définir la stratégie du groupe, tandis que l’actuel ministre de l’Economie négocie le rééchelonnement de la dette contractée lors du rachat de l’opérateur mobile britannique Orange, en 2000, pour 50 milliards d’euros.
En avril 2007, il est promu Commandeur de la Légion d’honneur.
En mai 2008, Didier Lombard sort un livre "Village numérique mondial - La Deuxième vie des réseaux" aux éditions Odile Jacob.
En août 2008, il a reçu le "Prix de l’Innovation dans le Management de l’Innovation".[1]
En novembre 2008, il a reçu le "Grand prix : manager BFM 2008" décerné par BFM.[2]
Il est le principal artisan du redressement de France Telecom.
Vive l’artisanat. Et soyez prudent en passant sous les fenêtres d’un immeuble France Télécom, c’est comme dans un tableau de Magritte : il pleut des hommes.