Avec son blog aux célèbres lignes noires et blanches, la facétieuse Olivia (à Paris) ravit un public de jour en jour plus nombreux. Ses petites planches égayent les journées de ses lecteurs avec les vicissitudes de jolies bonnes femmes bien de leur temps. Une BD tri-hebdomadaire, semi-autobiographique, à croquer pour son petit goût acidulé sur des trentenaires urbaines, fashionitas, working-women, mamans, toutes éprises de George Clooney et glamour en toute occasion. Ou presque… si ce n’était ce sens de l’auto-dérision et cet humour pince-sans-rire qui catapulte des bouffées de quotidien dans les tribulations de ces parisiennes chic et toc. Un sens de la loose plein de panache, haut en couleur, qui fait peut-être le succès de ces courtes scènettes puisqu’il permet à toutes et tous de s’y retrouver. Car, avec Olivia, les hommes aussi en prennent pour leur grade.

Après un brillant mais bref passage par le monde du stylisme avec sa ligne de sous-vêtements frou-froutante, Mamzelle Margot, la jeune parisienne s’est adonnée à l’illustration corps et âme. Il y a deux ans et demi, et à la force du poignet, c’est le cas de le dire puisqu’elle ne disposait pas de palette graphique à l’époque et réalisait tous ses dessins à la souris d’ordinateur, Olivia a modestement monté son propre blog. Le succès a été quasi immédiat et aujourd’hui la dessinatrice draine un public fidèle et indéfectible.

Ce récent succès lui a permis d’illustrer un pull pour Kookaï cet hiver. Le petit mouton d’Olivia s’est tellement bien vendu que la marque française de prêt-à-porter réitère l’expérience cet été avec trois T-shirts, cette fois avec la fabuleuse Parisienne dans trois tenues différentes. D’ailleurs, à l’occasion du festival de Cannes, Kookaï a embarqué la fringante Olivia (à Cannes). Une série de petits films ont ainsi été réalisés où l’on suit l’illustratrice sur la Croisette, rafraîchis par ses commentaires humoristiques. C’est ainsi, par exemple, qu’on apprend qu’Olivia a décidé de lâcher George Clooney pour Michael Douglas. Une infidélité qui a eu l’heur de l’inspirer pour sa série de petits dessins sur le festival.

A part cela, je vous conseille d’entourer le 26 mai au feutre rouge dans vos agendas, car c’est le jour de sortie de son premier livre, Lingerie Addict : Le (presque) guide aux éditions [bao]. Certes, Olivia ne décolle pas de l’univers affriolant de la lingerie, mais on peut lui faire confiance pour assaisonner séduction et sex-appeal de sa touche de grâce et de fantaisie.

Le blog d’Olivia (à Paris)